"Le Canard enchaîné" révèle que Penelope Fillon aurait touché 45 000 euros d'indemnités de licenciement à la suite de son emploi d'assistante parlementaire.
Le Canard enchaîné continue d'égrainer ses révélations sur le couple Fillon. Selon l'hebdomadaire qui sera dans les kiosques demain, l'épouse de François Fillon, Penelope, soupçonnée d'emploi fictif comme assistante parlementaire, a touché, en deux fois, 45 000 euros d'indemnités de licenciement, payés par l'Assemblée nationale.
Mme Fillon a perçu en août 2002 « 16 000 euros d'indemnités, soit l'équivalent de cinq mois de salaire », alors qu'elle avait retrouvé un mois plus tôt un emploi auprès du suppléant de M. Fillon, Marc Joulaud. L'hebdomadaire satirique ajoute qu'elle a également perçu en novembre 2013 « 29 000 euros de primes » au terme de son « dernier contrat ».
29 000 euros d'indemnités pour 17 mois de travail !
« La législation ne prévoit pas un tel niveau d'indemnités de licenciement pour un collaborateur parlementaire », affirme encore Le Canard. Ces indemnités portent sur la période 1998-2002, pendant laquelle Mme Fillon a été rémunérée comme assistante parlementaire de son époux (165 686 euros net de salaires sur cette période, selon le site internet du candidat Fillon).
Par ailleurs, lorsque M. Fillon a mis fin, en novembre 2013, au dernier contrat de son épouse à l'Assemblée nationale, celle-ci a perçu « 29 000 euros » d'indemnités de licenciement pour 17 mois de travail (rémunérés 65 839 euros net, selon le site internet de M. Fillon).
Des indemnités de chômage
Lundi, lors de sa conférence de presse, le candidat Les Républicains s'était livré à une opération-vérité en rendant publique la totalité des sommes que l'Assemblée nationale avait versées à Penelope Fillon. Las, il a oublié de mentionner ces 45 000 euros que Le Canard enchaîné pointe du doigt cette semaine.
En déplacement à Troyes et Romilly-sur-Seine dans l'Aube, François Fillon a fait savoir qu'il ne réagirait pas maintenant aux nouvelles révélations du Canard enchaîné. Le mot d'ordre est à la sérénité pour la reprise de sa campagne. Son entourage fait savoir que l'ancien Premier ministre était « au courant » de ce nouveau rebondissement.
Cumul d'emplois
Selon Le Parisien, Penelope Fillon a également exercé, pendant un an et demi, deux emplois à temps plein. Entre l'été 2012 et l'hiver 2013, l'épouse du candidat LR était en effet à la fois employée à la Revue des deux mondes et collaboratrice parlementaire. « Selon des sources proches de l'enquête, ces deux contrats étaient censés être à temps plein », écrit Le Parisien. « Une question d'organisation du temps de travail », plaide Me Levy, l'avocat de François Fillon. Convaincra-t-il les enquêteurs ?
Le point
Le Canard enchaîné continue d'égrainer ses révélations sur le couple Fillon. Selon l'hebdomadaire qui sera dans les kiosques demain, l'épouse de François Fillon, Penelope, soupçonnée d'emploi fictif comme assistante parlementaire, a touché, en deux fois, 45 000 euros d'indemnités de licenciement, payés par l'Assemblée nationale.
Mme Fillon a perçu en août 2002 « 16 000 euros d'indemnités, soit l'équivalent de cinq mois de salaire », alors qu'elle avait retrouvé un mois plus tôt un emploi auprès du suppléant de M. Fillon, Marc Joulaud. L'hebdomadaire satirique ajoute qu'elle a également perçu en novembre 2013 « 29 000 euros de primes » au terme de son « dernier contrat ».
29 000 euros d'indemnités pour 17 mois de travail !
« La législation ne prévoit pas un tel niveau d'indemnités de licenciement pour un collaborateur parlementaire », affirme encore Le Canard. Ces indemnités portent sur la période 1998-2002, pendant laquelle Mme Fillon a été rémunérée comme assistante parlementaire de son époux (165 686 euros net de salaires sur cette période, selon le site internet du candidat Fillon).
Par ailleurs, lorsque M. Fillon a mis fin, en novembre 2013, au dernier contrat de son épouse à l'Assemblée nationale, celle-ci a perçu « 29 000 euros » d'indemnités de licenciement pour 17 mois de travail (rémunérés 65 839 euros net, selon le site internet de M. Fillon).
Des indemnités de chômage
Lundi, lors de sa conférence de presse, le candidat Les Républicains s'était livré à une opération-vérité en rendant publique la totalité des sommes que l'Assemblée nationale avait versées à Penelope Fillon. Las, il a oublié de mentionner ces 45 000 euros que Le Canard enchaîné pointe du doigt cette semaine.
En déplacement à Troyes et Romilly-sur-Seine dans l'Aube, François Fillon a fait savoir qu'il ne réagirait pas maintenant aux nouvelles révélations du Canard enchaîné. Le mot d'ordre est à la sérénité pour la reprise de sa campagne. Son entourage fait savoir que l'ancien Premier ministre était « au courant » de ce nouveau rebondissement.
Cumul d'emplois
Selon Le Parisien, Penelope Fillon a également exercé, pendant un an et demi, deux emplois à temps plein. Entre l'été 2012 et l'hiver 2013, l'épouse du candidat LR était en effet à la fois employée à la Revue des deux mondes et collaboratrice parlementaire. « Selon des sources proches de l'enquête, ces deux contrats étaient censés être à temps plein », écrit Le Parisien. « Une question d'organisation du temps de travail », plaide Me Levy, l'avocat de François Fillon. Convaincra-t-il les enquêteurs ?
Le point
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