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Depuis le soulèvement 1958 1959 dans le RIF l’armée marocaine a soumis la province d’Al Hoceima à un régime militaire en prévision d’un mouvement insurrectionnel qui pourrait gagner en ampleur et se répandre à tout le RIF.
En vertu d’un dahir chérifien N° 1.58.381 publié dans le journal officiel N° 2405, en date de 17 Joumada I 1378 ( 29 novembre 1958) c’est à dire 2 mois après le soulèvement 1958-59, le dahir chérifien a été signé par Ahmed Balafrej, un cadre du parti de l’Istiqlal.
L’armée marocaine, hostile à tout projet de voir le RIF se rebeller, prend le soin de renforcer ses moyens militaires afin d’écraser tout soulèvement potentiel, qui couve sous un calme apparent, et par ricochet briser ce rêve d’un RIF uni et d’une deuxième République du RIF. L’effectif de l’armée marocaine n’a cessé de croître depuis lors.
Il existe une vieille tradition de rébellion chez les rifains, ces derniers se montrent favorables à l’avènement d’une deuxième République du RIF.
Pour mémoire, le soulèvement de 1958-59 a été réprimé par une force militaire commandée par le prince héritier Hassan, futur Hassan II, et composée de près de 30.000 hommes.
Sur le plan économique, le régime militaire marocain affaiblit le RIF car il décourage les investisseurs et inhibe tout développement économique et social. Le régime militaire marocain a laissé un héritage le plus ruineux dont la négligence complète et la marginalisation du RIF par les autorités de Rabat au cours des décennies suivantes.
Dans la province d’Al Hoceima, l’armée marocaine y dispose d’une force militaire stationnée en permanence et applique une législation d’ordre milliaire sur cette région : multiplication des barrages de la gendarmerie sur les réseaux routiers qui relient les villes et villages alentours : 6 barrages de la sureté nationale et la gendarmerie royale entre AL Hoceima et Ayt Bouayache, un déploiement d’une force militaire disproportionnée en quelque sorte avec le chiffre de la population locale. Le RIF est un domaine d’action qui relève directement de Mohamed VI, et son gouvernement de l’ombre;
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En vertu d’un dahir chérifien N° 1.58.381 publié dans le journal officiel N° 2405, en date de 17 Joumada I 1378 ( 29 novembre 1958) c’est à dire 2 mois après le soulèvement 1958-59, le dahir chérifien a été signé par Ahmed Balafrej, un cadre du parti de l’Istiqlal.
L’armée marocaine, hostile à tout projet de voir le RIF se rebeller, prend le soin de renforcer ses moyens militaires afin d’écraser tout soulèvement potentiel, qui couve sous un calme apparent, et par ricochet briser ce rêve d’un RIF uni et d’une deuxième République du RIF. L’effectif de l’armée marocaine n’a cessé de croître depuis lors.
Il existe une vieille tradition de rébellion chez les rifains, ces derniers se montrent favorables à l’avènement d’une deuxième République du RIF.
Pour mémoire, le soulèvement de 1958-59 a été réprimé par une force militaire commandée par le prince héritier Hassan, futur Hassan II, et composée de près de 30.000 hommes.
Sur le plan économique, le régime militaire marocain affaiblit le RIF car il décourage les investisseurs et inhibe tout développement économique et social. Le régime militaire marocain a laissé un héritage le plus ruineux dont la négligence complète et la marginalisation du RIF par les autorités de Rabat au cours des décennies suivantes.
Dans la province d’Al Hoceima, l’armée marocaine y dispose d’une force militaire stationnée en permanence et applique une législation d’ordre milliaire sur cette région : multiplication des barrages de la gendarmerie sur les réseaux routiers qui relient les villes et villages alentours : 6 barrages de la sureté nationale et la gendarmerie royale entre AL Hoceima et Ayt Bouayache, un déploiement d’une force militaire disproportionnée en quelque sorte avec le chiffre de la population locale. Le RIF est un domaine d’action qui relève directement de Mohamed VI, et son gouvernement de l’ombre;
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