Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Fruits et légumes à volonté ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Fruits et légumes à volonté ?

    SOIT DIT EN PASSANT
    Fruits et légumes à volonté ?

    Mercredi le 08 février 2017

    Chronique du jour /Par Malika Boussouf
    Il est des jours comme ça où alors que l’on se réveille avec une furieuse envie d’embrasser tout le monde, allez savoir pourquoi notre humeur change de ton à la seule évocation des raisons qui laissent entendre que la résistance au changement prend inévitablement l’allure que l’on décide de lui donner pour tenter de sauver ce qui menace le portefeuille des importateurs. Fruits et légumes à volonté ? Pensez donc ! On a beau dire que la pluie bénéficie aux agriculteurs et par extension au consommateur, dans le pays qui est le nôtre, elle ne change rien pour ce dernier auquel on impose de consommer ce que l’on veut et auquel on fait casquer les prix dont on a décidé qu’ils ne chuteraient pas. Si les fonctionnaires rechignent à battre le terrain pour verbaliser les contrevenants, personne d’autre ne peut mettre le holà aux abus. Lorsque vous demandez le prix de la tomate, par exemple, qui a atteint les 200 DA le kilo, on vous répond avec détachement, convaincu que vous ne résisterez pas longtemps à vous en approvisionner. Avec l’interdiction faite d’acheter des fruits et des légumes à l’étranger, certains d’entre nous ont pensé avant d’abandonner l’idée, qu’en même temps que cela diminuerait la facture des importations, les Algériens, qui l’avaient abandonnée, se remettraient, peut-être, au travail de la terre. Je citais plus haut ceux des contrôleurs qui répugnaient à s’impliquer davantage dans la lutte contre cette spéculation qui déstabilise le pouvoir d’achat de leurs concitoyens. Comment empêcher que l’on achète sur pied toute une production et que l’on en détruise une bonne partie pour faire en sorte que la demande soit toujours supérieure à l’offre et les prix toujours prêts à s’envoler ? Le directeur général des Impôts, au lieu de nous servir une lapalissade comme celle sur les prix qui ont augmenté avant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi de finances, aurait pu nous annoncer les mesures prises pour sévir contre la mafia qui asphyxie l’économie du pays. Sans compter que la main-d’œuvre se fait rare et que le paysan préfère aujourd’hui revoir son mode de vie, et changer de créneau.
    M. B.
    Lesoirdalgerie
Chargement...
X