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Textile: L’autre relais de croissance de Tanger

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  • Textile: L’autre relais de croissance de Tanger

    234 demandes en à peine un mois, le projet concocté selon les besoins des opérateurs
    50.000 emplois à créer, 2 centres de formation et 27 conventions pour l’apprentissage




    Redorer le blason du secteur du textile et de la confection, une tâche sur laquelle les autorités régionales sont en train de s’atteler. Un projet pluriel de positionnement du secteur textile et habillement et cuir de la région Tanger-Tétouan-Alhoceima vient d’être lancé. Il est piloté par un comité regroupant la chambre de commerce et d’industrie de la région, la délégation du commerce et de l’industrie ainsi que la CGEM Nord et l’Amith Nord. Ce comité a lancé une étude sur l’état actuel du secteur et sur les besoins des industriels. Et le foncier vient en tête de la liste, selon la délégation du commerce qui est le maître d’œuvre du projet.

    De là l’idée de lancer ou, selon certains, de relancer un vieux projet, Nassij Med, une zone dédiée au textile et à la confection à Tanger. L’idée avait été lancée en 2007 par l’Amith Nord. Elle devait être adossée au port TangerMed et s’étendre sur 200 hectares, mais l’environnement économique et politique de l’époque ne semblait pas très enclin à un projet de cette envergure.

    Depuis, les choses ont changé et le développement du secteur industriel et de l’automobile ont montré la voie. Même si les responsables ne veulent pas l’admettre en public, l’objectif est de ne pas être dépendant que d’un seul secteur. Raison pour laquelle, les efforts se tournent aujourd’hui vers le tourisme et le textile, autrefois fleuron de l’industrie manufacturière locale.
    Une des premières étapes a été l’envoi d’un questionnaire aux différents opérateurs, ce qui a permis d’avoir une idée précise des besoins réels en matière de foncier.

    «C’est bien la première fois qu’une idée de projet vient des utilisateurs eux-mêmes, et non du centre», affirme Omar Moro, président de la Chambre. A l’heure actuelle, plus de 234 demandes ont été recueillies auprès des opérateurs de la région pour pouvoir disposer de lots au sein de la future zone et le chiffre est en croissance, note Moro et ce depuis la présentation du projet en janvier dernier. D’ailleurs, la demande des opérateurs a permis d’en cerner les grands aspects, comme celui du statut. L’option de la zone franche avait été avancée, mais ce sera finalement celle d’une zone normale. Le travail sur les termes de référence étant toujours en cours, selon Moro.

    D’ailleurs, un travail de promotion a déjà été entamé. Des contacts ont été pris pour attirer des investisseurs étrangers, assure le responsable de la Chambre, sans toutefois en dire plus, discrétion des négociations oblige.
    En matière de main d’œuvre, pas de soucis à avoir, si l’on en croit la délégation du ministère du commerce et de l’industrie. La région dispose de deux centres dédiés aux formations qualifiantes et spécialisées dans le textile habillement, une particularité de Tanger avec 3.500 formés par an. En projet, il est prévu un centre de formation supérieure dont l’étude est en cours. Au niveau des conventions de formations par apprentissage, le textile se permet de faire mieux que l’automobile avec 27 conventions contre trois pour ce dernier.
    A noter qu’en termes de superficie, les promoteurs du projet n’ont pas mis de limite.

    Elle pourra atteindre les 500 hectares, tout dépendra de la demande, qui n’est pas seulement réservée aux industriels locaux.
    Dans une première étape, il est prévu de créer quelque 50.000 emplois, soit une augmentation des deux tiers de l’ensemble des emplois du secteur.
    En fin de compte, c’est dans le bénéfice de l’ensemble de la profession que cette future zone devrait œuvrer car elle permettra entre autres, «d’avoir accès au sourcing en attirant de grands noms en matière de fournisseurs de matière première et de services, par exemple et de parer à l’un des grands problèmes du secteur au Nord, l’absence de filière intégrée», note Moro.

    Guichet unique

    LES promoteurs ne seront pas livrés à eux-mêmes à Nassij Med. Un guichet unique sera mis en place. Il veillera sur l’accompagnement des futurs investisseurs tout au long de leur installation. Ceux qui seront pressés pourront même opter pour un bâtiment préconstruit à la location ou s’ils le veulent construire eux-mêmes leur propre local, à l’image de la Tanger Free Zone, par exemple. La zone permettra aussi de faire sortir de l’informel bon nombre d’opérateurs. Des contacts sont actuellement entrepris avec des opérateurs pour les amener à sortir de la pénombre avec des propositions concrètes en matière de terrain, note-t-on auprès de la Chambre.

    l'écoomiste

  • #2
    C'est dommage que rien n'a été fait depuis plus de 30 ans dans ce secteur. Les ateliers marocains sont encore et toujours de simples exécutants des donneurs d'ordre.

    Il n'y a eu aucun développement en amont ou en aval du secteur. Même les industries transverses rattachées au textile sont complètement inexistantes !

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    • #3
      Doublon, désolé !
      Dernière modification par pioto, 10 février 2017, 20h11.

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      • #4
        C'est dommage que rien n'a été fait depuis plus de 30 ans dans ce secteur. Les ateliers marocains sont encore et toujours de simples exécutants des donneurs d'ordre.
        Alors, comment expliquer les milliards en dollars, excusez du peu, d'exportation de la filière... disant de la couture à façon !

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        • #5
          Je comprend bien que l'automobile soit concentré autour de tanger med
          Mais le textile doit être ventilé sur d'autre region du pays et vu le potentiel du secteur, Y'a largement de quoi faire

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