Les ministres iraniens de l'Industrie et de l'Intérieur ont dressé ce mardi 7 juin un sombre tableau de la situation économique et sociale de leur pays.
Près de cinq mois après l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire et la levée d'une partie des sanctions internationales, la situation économique iranienne reste très sombre. Certes, près de 1 000 responsables gouvernementaux et les représentants de plus de 2 000 entreprises étrangères sont venus en Iran depuis un an, mais il n'y a pas eu d'investissements conséquents.
Le manque d'investissements dans le secteur industriel depuis 2012 a conduit à une catastrophe, a reconnu le ministre de l'Industrie. Selon son homologue de l'Intérieur, les ressources intérieures du pays ne sont pas suffisantes pour permettre d'atteindre une croissance de 8 %, nécessaire pour juguler le chômage et relancer l'industrie. « Avec les ressources actuelles, on peut seulement avoir une croissance de 1,5 à 3 %. Mais avec une telle croissance, le chômage et l'inflation vont doubler à court terme », a déclaré le ministre de l'Intérieur. Le chômage atteint 11 % de la population active, soit 3,5 millions de personnes.
Le président Hassan Rohani a déclaré à plusieurs reprises que le pays avait besoin de 30 à 50 milliards de dollars d'investissements étrangers pour atteindre une croissance de 8 %. De nombreux responsables politiques et économistes estiment que le pays est toujours en récession. A un an de la présidentielle, cette situation peut rendre la tâche du président Rohani de briguer un second mandat difficile.
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
RFI
Près de cinq mois après l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire et la levée d'une partie des sanctions internationales, la situation économique iranienne reste très sombre. Certes, près de 1 000 responsables gouvernementaux et les représentants de plus de 2 000 entreprises étrangères sont venus en Iran depuis un an, mais il n'y a pas eu d'investissements conséquents.
Le manque d'investissements dans le secteur industriel depuis 2012 a conduit à une catastrophe, a reconnu le ministre de l'Industrie. Selon son homologue de l'Intérieur, les ressources intérieures du pays ne sont pas suffisantes pour permettre d'atteindre une croissance de 8 %, nécessaire pour juguler le chômage et relancer l'industrie. « Avec les ressources actuelles, on peut seulement avoir une croissance de 1,5 à 3 %. Mais avec une telle croissance, le chômage et l'inflation vont doubler à court terme », a déclaré le ministre de l'Intérieur. Le chômage atteint 11 % de la population active, soit 3,5 millions de personnes.
Le président Hassan Rohani a déclaré à plusieurs reprises que le pays avait besoin de 30 à 50 milliards de dollars d'investissements étrangers pour atteindre une croissance de 8 %. De nombreux responsables politiques et économistes estiment que le pays est toujours en récession. A un an de la présidentielle, cette situation peut rendre la tâche du président Rohani de briguer un second mandat difficile.
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
RFI
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