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Ces champions étrangers dévalorisés en Algérie

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    Ces champions étrangers dévalorisés en Algérie

    (#LibertéVENDREDI)


    le 10-02-2017 17:00
    liberte-algerie

    Entre folie et bronzage

    Depuis la fin de la CAN 2017, Mohand Hannachi et Mouldi Aissaoui ont dorénavant un point en commun : celui d’avoir été la cause du départ des entraîneurs vainqueurs de trois des quatre dernières éditions de la Coupe d’Afrique des Nations (2012, 2015 et 2017). L’expérience algérienne du belge Hugo Broos (CAN 2017 avec le Cameroun) et le Français Hervé Renard (CAN 2012 avec la Zambie et CAN 2015 avec la Côte d’Ivoire) resteront édifiantes. Elles donnent un aperçu sur la manière avec laquelle le football algérien est géré.Le boss de la JSK a ainsi été derrière la démission de Hugo Broos, le coach actuel du Cameroun (le néo champion d’Afrique), et qui, entre juillet 2014 et septembre 2014, était à la tête de la barre technique du club phare de la Kabylie. A l’époque, l’entraîneur avait démissionné en accusant Hannachi d’intervenir dans le volet technique. Le boss des Kabyles, comme à son accoutumée, a réagi au quart de tour. Pour expliquer la décision du belge, Hannachi avait lâché son fameux « c’est un fou ». Un peu plus de deux ans après, Hugo Boss gagnait la Coupe d’Afrique des Nations avec le Cameroun.De son côté Mouldi Aissaoui, alors qu’il était directeur général de la société sportive et commerciale (SSPA) de l'USMA, avait eu affaire à Hervé Renard, lorsque ce dernier était l’entraîneur des Rouge et Noir (de Janvier 2011 à Octobre 2011). En annonçant sa démission vers la fin d’octobre 2011, le français l’avait justifiée par ses mauvaises relations avec le responsable du club. Aissaoui n’avait pas tardé à lui répondre, à sa manière. « Je sais faire la différence entre un entraîneur qui s’implique dans son travail et celui venu pour bronzer dans notre pays ». Trois mois après, Hervé Renard octroyait la première Coupe d’Afrique des nations à la Zambie. Il refera le même coup, en 2015, et cette fois avec la Côte d’Ivoire.L'histoire retiendra que ces deux responsables de clubs ont mal exploité les compétences de ces deux entraîneurs. Ces derniers ont montré, sous d'autres cieux, leurs valeurs pourtant remises en cause en Algérie.
    Impatience et pression
    L'expérience de Broos et de Renard n'a d'ailleurs pas laissé indifférent le monde du football algérien. La Rédaction Numérique a pris attache avec deux techniciens. Le premier est celui d'un jeune conseiller en sport, Abdelhak Sraouia, qui a pris en main plusieurs clubs locaux de différents paliers. Selon lui le problème réside dans l'absence de confiance envers les entraîneurs. L'impatience des dirigeants dans l'obtention des résultats, et la pression des supporters, sont, selon lui, les maux du football algérien actuel.
    Abdelhak Sraouia à Propos de Broos et de Renard
    Le témoignage de Zemiti
    Farid Zemiti est sans aucun doute la personne indiquée pour parler du parcours de Hugo Broos en Algérie. A chaque fois que le belge a pris en main un club algérien (la JSK et le NAHD), l'ex-joueur des Sang et Or était son adjoint. Dans l'entretien accordé à la rédaction Numérique de "Liberté", Farid Zemiti ne tari pas d'éloges sur Hugo Broos. Il revient sur la personnalité du coach belge et sur ses mésaventures également.
    Entretien réalisé par Salim KOUDIL

    Le résultat de Hugo Broos avec le Cameroun vous a-t-il surpris?
    Zemiti: Pas du tout. Je connais sa valeur. C’est un bosseur. C’est quelqu’un qui aime son métier. Durant cette CAN 2017 il a fait un véritable travail en profondeur. Il a éliminé des joueurs de la sélection, et pas n’importe qui, et au bout il réussi dans son projet. Il faut d’ailleurs souligner, pour ceux qui l’auraient oublié, que certes, la maîtrise du métier est indispensable, mais il y a aussi la chance. Eh bien, la chance lui a souri. Le Cameroun aurait pu être éliminé dès le premier tour.
    Etes-vous en contacts avec lui ?
    Bien sûr. Il y a quelques jours, juste la veille du match, je discutais avec lui. Je lui ai dis que tu as atteint ton objectif, tu es en finale, et il ne faut pas se donner de la pression. On a eu une discussion de coachs quoi.
    Que pensez-vous de sa manière de travailler ?
    C’est quelqu’un qui maîtrise bien son sujet. Pour vous donner une idée sur lui, sachez qu’il est à cheval sur la discipline. Lorsqu’il sanctionne un joueur, c’est une décision sur laquelle il ne reviendra jamais. Si le président du club intervient, ou le président de la fédération, Broos n’hésitera pas à tout lâcher et à quitter son poste. La preuve le groupe qu’il a construit avec le Cameroun. On a tous vu que l’équipe est montée en puissance au fil des matchs.
    Pour revenir à votre parcours commun, Broos avait été limogé par deux fois. Une à la JSK, et l’autre au NAHD…
    Lorsqu’on était à la JSK on a laissé le club à la première place après 5 matchs avec 3 victoires à l’extérieur, face au MCO, USMBA et le NAHD, un nul face à l’ASO, et une défaite, lors de notre face à l’USMA.
    Lors du dernier match de Broos avec la JSK, face au NAHD, Hannachi avait déclaré qu'il avait lui même fait la composition du 11 entrant. Il est allé jusqu'à dire que c'est grâce à lui que le club avait gagné ce jour-là...
    Justement je voudrai apporter mon témoignage à ce sujet.La veille du match j'étais assis avec Broos dans le salon d'un hôtel à Alger. Hannachi s'est dirigé vers nous et a remis une feuille à Bross. Il est aussitôt reparti. Broos m'a montré la feuille sur laquelle était inscrit, noir sur blanc, la composante de l'équipe qui devait commencer le match du lendemain. Broos l'a déchiré et m'avait assuré que c'était là son dernier match. Le lui ai répondu: ça sera notre dernier match. Le jour de la rencontre il a attendu le dernier moment, c'est à dire dans les vestiaires, pour annoncer le 11 entrant. Il l'a fait exprès pour éviter toute intervention de dernière de Hannachi. Je peux vous certifier que l'équipe composée par Broos n'avait rien à voir avec la composante préconisée par Hannachi.
    Croyez-vous que Hugo Broos pourra revenir un jour travailler en Algérie ?
    Pourquoi pas. C’est un professionnel. S’il trouve de bonnes conditions de travail net des gens qui adhérent à son projet, il sera sans aucun doute partant
    Concernant votre parcours, cette saison, vous avez pris en main le RCK mais vous avez déjà quitté…
    C’est la même chose. J’ai quitté le club en le laissant à la première place. C’est devenu une situation normale en Algérie.
    Par Salim KOUDIL
    Dernière modification par zadhand, 10 février 2017, 18h12.

  • #2
    oui il est vrai que nous les Algériens avons une mauvaise langue par jalousie ou par complexe , personne ne peut nous supporter car en plus de la mauvaise langue nous sommes méchants et très mauvais gestionnaires , jusqu'à quand .
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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