Contrairement à ce que tentent de faire croire les sondages, « corrigés », des instituts traditionnels, « Filteris Euromédiations » estime que le candidat de la France Insoumise n’a pas reculé dans les intentions de vote, bien au contraire, il continue sa progression. Il atteint désormais 18% et compte plus de 240 000 soutiens.
Les sondeurs traditionnels ont, dès le soir de l’élection de Hamon à la primaire des socialistes, corrigé les intentions de vote en faveur de ce dernier, -allez savoir pourquoi ?-, en le propulsant miraculeusement, en quelques heures, de 9 à 15%. Ce faisant, ils rétrogradèrent le charismatique porte-parole et candidat de la vraie gauche à 10%, au lieu des 15% qui lui étaient attribués.
Etait-ce en application du principe physique des vases communicants ? S’il y a bien une chose qui ne fonctionne pas ou mal entre les deux candidats et leur électoral potentiel, c’est bien la communication. Bien entendu, au nom de l’appartenance à une famille politique se réclamant d’un socle idéologique commun (Jaurès, Blum, etc.), certains tentent (désespérément) de jeter des passerelles entre les deux.
Peine perdue, Hamon, malgré ses incantations socialement progressistes, est le candidat d’un parti qui, sous la houlette de Hollande et Valls, s’est labellisé « social-démocrate », ou, pour être plus précis : « libéral ». Malgré sa bonne volonté, s’il veut rassembler dans son camp, pour contrer Macron, Hamon est contraint de se renier. Il finira sans doute par porter un programme très édulcoré par rapport aux annonces de campagne, qui avait enthousiasmé une majorité de votants à la primaire (revenu universel, etc.).
Mélenchon volontairement sous-évalué par l’Ifop
Depuis lors, Mélenchon fait figure de dommage collatéral de cette primaire des socialistes. C’est ce qu’ont intérêt à faire croire, ceux qui craignent comme la peste, les idées défendues par le tribun du peuple de la gauche qui élargit chaque jour son audience et compte à présent plus de 240 000 soutiens. Pourquoi ?
La réponse s’impose comme une évidence. Les instituts de sondage qui constatent, mois après mois, dans leurs études, la place de choix qu’occupe Mélenchon, parmi les deux ou trois personnalités politiques dont les Français ont une bonne opinion, ont sauté sur l’aubaine Hamon.
Un polémique, via Twitter, entre l’Ifop (Dentressangle, ex-Parisot, ancienne présidente du Medef) et Mélenchon, rapportée dans Libération du 8 février, fait état des explications de son directeur Frédéric Dabi, qui se justifie, à propos des tout derniers chiffres qui placent, après un redressement politique contesté par l’intéressé, à 10% au lieu de 17% et en revanche propulsent Hamon à 16,5% au lieu des 12% réellement enregistrés. (Voir la réponse de Mélenchon, ci-dessous).
Mélenchon est en réalité à 18%
Reste que Mélenchon a reçu un renfort de poids avec les évaluations de Filteris Euromédiations, dont la méthodologie diffère sensiblement des instituts traditionnels :
« Les sondages "traditionnels" estiment que Jean-Luc Mélenchon stagne autour de 10 % d'estimations de vote au premier tour de la Présidentielle. Or, selon la société Filteris Euromédiations, l'analyse des perceptions et des valeurs qui sont associées à chacun des dix candidats déclarés aujourd'hui indique que Jean-Luc Mélenchon se situe bien plus haut : (18%). »
« Ce sont donc ces millions de voix et de données exprimées naturellement qui sont récoltées et analysées par Filteris-Euromédiations grâce à une méthode axiologique qui a fait ses preuves depuis maintenant dix ans. Il s’agit d’une expertise scientifique développée à l’Université Laval de Québec, basée sur des calculs différents de ceux qu'utilisent habituellement les sondeurs. »
Les intérêts des instituts traditionnels sont de servir leurs commanditaires ou donneurs d’ordres, eux-mêmes médias ou entreprises aux mains de milliardaires. Ce que résume Laurent Bocquillon, militant FI : « Quand un journal détenu par un milliardaire défend un institut de sondage détenu par un milliardaire pour accabler le candidat qui veut aider le peuple à reprendre le pouvoir accaparé de manière mafieuse par des milliardaires, ça donne ça. »
Présidentielles 2017 : Les analyses data montrent une vraie percée de Jean-Luc Mélenchon.
Verdi
Vendredi 10 février 2017
La réponse de Jean-Luc Mélenchon :
SONDEUR OU M’AS-TU VU ?
Selon « Libération », des comptes Twitter de mes soutiens mettraient en cause injustement un redressement abusif de sondage en ma défaveur. Il s’agit d’un visuel comparatif me plaçant à 17% des intentions de vote. Le sang des défenseurs de la vérité n’a fait qu’un tour. Il fallait rectifier ! Mais en fait d’enquête, le journal s’est servilement contenté de demander son avis au sondeur concerné. Et quelle enquête ! Il me parait juste de compléter la copie du bulletin social libéral par quelques informations existantes dans le domaine public.
« Libération » prétend que le redressement se fait en comparant les réponses des gens à leur vote réels de 2012 et 2015. Va pour 2012. Mais 2015 ! Voilà bien un exploit ! En effet il n’y avait pas de liste Front de gauche dans toutes les régions. Ainsi dans le Nord, la région Rhône-Alpes, le grand ouest et la Franche-Comté-Bourgogne, quatre des treize grandes régions les plus peuplées du pays, mes amis du PG faisaient liste commune avec les Verts et seul le PC se présentaient sous l’étiquette « Front de gauche ».
Comment, dès lors, a-t-on pu comparer les intentions de vote à des votes réels de 2015 qui n’ont pas eu lieu ? « Libération » précise : « Dans le même temps, 13,2% des sondés expliquent aujourd’hui avoir voté pour le Front de gauche en 2015, alors que le parti n’a obtenu à l’époque que 11% ». Voilà qui est sidérant ! Car la comptabilisation nationale du vote Front de gauche était tout simplement impossible compte tenu de la variété des situations d’alliances dans les treize régions. « Le monde » de l’époque avait d’ailleurs titré que nous payions très cher notre division. Un grand mystère sur lequel « Libération » ne s’est même pas interrogé. Peut-être parce qu’il n’a déjà plus aucun lecteur dans ces régions qui aurait pu le renseigner.
À cette considération j’ajoute celle-ci : je n’étais candidat personnellement nulle part. Ce qui revient à dire que la « correction » effectuée par le sondeur efface tout critère lié à la personne du candidat dans l’élection qui le met le plus en avant. Une grenouille ou un poulpe dans un bocal seraient plus efficace pour étudier l’opinion.
Pour clore, je rappelle à qui veut le savoir que je me suis prononcé de longue date pour l’application de la loi votée à l’unanimité au Sénat sur le sujet à partir d’une proposition conjointe d’un sénateur PS et d’un « Les Républicains ». Bien sûr, le PS ne l’a jamais présenté à l’Assemblée nationale. Elle prévoit d’interdire les sondages en période électorale.
JLM
Les sondeurs traditionnels ont, dès le soir de l’élection de Hamon à la primaire des socialistes, corrigé les intentions de vote en faveur de ce dernier, -allez savoir pourquoi ?-, en le propulsant miraculeusement, en quelques heures, de 9 à 15%. Ce faisant, ils rétrogradèrent le charismatique porte-parole et candidat de la vraie gauche à 10%, au lieu des 15% qui lui étaient attribués.
Etait-ce en application du principe physique des vases communicants ? S’il y a bien une chose qui ne fonctionne pas ou mal entre les deux candidats et leur électoral potentiel, c’est bien la communication. Bien entendu, au nom de l’appartenance à une famille politique se réclamant d’un socle idéologique commun (Jaurès, Blum, etc.), certains tentent (désespérément) de jeter des passerelles entre les deux.
Peine perdue, Hamon, malgré ses incantations socialement progressistes, est le candidat d’un parti qui, sous la houlette de Hollande et Valls, s’est labellisé « social-démocrate », ou, pour être plus précis : « libéral ». Malgré sa bonne volonté, s’il veut rassembler dans son camp, pour contrer Macron, Hamon est contraint de se renier. Il finira sans doute par porter un programme très édulcoré par rapport aux annonces de campagne, qui avait enthousiasmé une majorité de votants à la primaire (revenu universel, etc.).
Mélenchon volontairement sous-évalué par l’Ifop
Depuis lors, Mélenchon fait figure de dommage collatéral de cette primaire des socialistes. C’est ce qu’ont intérêt à faire croire, ceux qui craignent comme la peste, les idées défendues par le tribun du peuple de la gauche qui élargit chaque jour son audience et compte à présent plus de 240 000 soutiens. Pourquoi ?
La réponse s’impose comme une évidence. Les instituts de sondage qui constatent, mois après mois, dans leurs études, la place de choix qu’occupe Mélenchon, parmi les deux ou trois personnalités politiques dont les Français ont une bonne opinion, ont sauté sur l’aubaine Hamon.
Un polémique, via Twitter, entre l’Ifop (Dentressangle, ex-Parisot, ancienne présidente du Medef) et Mélenchon, rapportée dans Libération du 8 février, fait état des explications de son directeur Frédéric Dabi, qui se justifie, à propos des tout derniers chiffres qui placent, après un redressement politique contesté par l’intéressé, à 10% au lieu de 17% et en revanche propulsent Hamon à 16,5% au lieu des 12% réellement enregistrés. (Voir la réponse de Mélenchon, ci-dessous).
Mélenchon est en réalité à 18%
Reste que Mélenchon a reçu un renfort de poids avec les évaluations de Filteris Euromédiations, dont la méthodologie diffère sensiblement des instituts traditionnels :
« Les sondages "traditionnels" estiment que Jean-Luc Mélenchon stagne autour de 10 % d'estimations de vote au premier tour de la Présidentielle. Or, selon la société Filteris Euromédiations, l'analyse des perceptions et des valeurs qui sont associées à chacun des dix candidats déclarés aujourd'hui indique que Jean-Luc Mélenchon se situe bien plus haut : (18%). »
« Ce sont donc ces millions de voix et de données exprimées naturellement qui sont récoltées et analysées par Filteris-Euromédiations grâce à une méthode axiologique qui a fait ses preuves depuis maintenant dix ans. Il s’agit d’une expertise scientifique développée à l’Université Laval de Québec, basée sur des calculs différents de ceux qu'utilisent habituellement les sondeurs. »
Les intérêts des instituts traditionnels sont de servir leurs commanditaires ou donneurs d’ordres, eux-mêmes médias ou entreprises aux mains de milliardaires. Ce que résume Laurent Bocquillon, militant FI : « Quand un journal détenu par un milliardaire défend un institut de sondage détenu par un milliardaire pour accabler le candidat qui veut aider le peuple à reprendre le pouvoir accaparé de manière mafieuse par des milliardaires, ça donne ça. »
Présidentielles 2017 : Les analyses data montrent une vraie percée de Jean-Luc Mélenchon.
Verdi
Vendredi 10 février 2017
La réponse de Jean-Luc Mélenchon :
SONDEUR OU M’AS-TU VU ?
Selon « Libération », des comptes Twitter de mes soutiens mettraient en cause injustement un redressement abusif de sondage en ma défaveur. Il s’agit d’un visuel comparatif me plaçant à 17% des intentions de vote. Le sang des défenseurs de la vérité n’a fait qu’un tour. Il fallait rectifier ! Mais en fait d’enquête, le journal s’est servilement contenté de demander son avis au sondeur concerné. Et quelle enquête ! Il me parait juste de compléter la copie du bulletin social libéral par quelques informations existantes dans le domaine public.
« Libération » prétend que le redressement se fait en comparant les réponses des gens à leur vote réels de 2012 et 2015. Va pour 2012. Mais 2015 ! Voilà bien un exploit ! En effet il n’y avait pas de liste Front de gauche dans toutes les régions. Ainsi dans le Nord, la région Rhône-Alpes, le grand ouest et la Franche-Comté-Bourgogne, quatre des treize grandes régions les plus peuplées du pays, mes amis du PG faisaient liste commune avec les Verts et seul le PC se présentaient sous l’étiquette « Front de gauche ».
Comment, dès lors, a-t-on pu comparer les intentions de vote à des votes réels de 2015 qui n’ont pas eu lieu ? « Libération » précise : « Dans le même temps, 13,2% des sondés expliquent aujourd’hui avoir voté pour le Front de gauche en 2015, alors que le parti n’a obtenu à l’époque que 11% ». Voilà qui est sidérant ! Car la comptabilisation nationale du vote Front de gauche était tout simplement impossible compte tenu de la variété des situations d’alliances dans les treize régions. « Le monde » de l’époque avait d’ailleurs titré que nous payions très cher notre division. Un grand mystère sur lequel « Libération » ne s’est même pas interrogé. Peut-être parce qu’il n’a déjà plus aucun lecteur dans ces régions qui aurait pu le renseigner.
À cette considération j’ajoute celle-ci : je n’étais candidat personnellement nulle part. Ce qui revient à dire que la « correction » effectuée par le sondeur efface tout critère lié à la personne du candidat dans l’élection qui le met le plus en avant. Une grenouille ou un poulpe dans un bocal seraient plus efficace pour étudier l’opinion.
Pour clore, je rappelle à qui veut le savoir que je me suis prononcé de longue date pour l’application de la loi votée à l’unanimité au Sénat sur le sujet à partir d’une proposition conjointe d’un sénateur PS et d’un « Les Républicains ». Bien sûr, le PS ne l’a jamais présenté à l’Assemblée nationale. Elle prévoit d’interdire les sondages en période électorale.
JLM
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