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Gouvernance de l’internet / Une conférence africaine à Alger

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  • Gouvernance de l’internet / Une conférence africaine à Alger

    Gouvernance de l’internet
    Une conférence africaine à Alger

    le 11.02.17 | 10h00

    La gouvernance de l’internet sera au centre d’une conférence africaine, lundi à Alger, à l’initiative du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication (MPTIC) et la Banque africaine de développement (BAD).

    Cette conférence, qui se tiendra au Centre international des Conférences Abdelatif Rahal, verra la participation de ministres africains en charge des technologies de l’information et de la communication, des représentants l’Union internationale des télécommunications (UIT) et de l’Union africaine (UA) ainsi que des experts dans le domaine de la gouvernance de l’internet.Ce rendez-vous de haut niveau se veut un espace de débats et d’échanges entre les différents acteurs dans la sphère panafricaine du numérique, pour discuter des possibilités de coordination pour la gouvernance de l’internet dans les pays africains. L’impact direct de l’internet sur la vie quotidienne des populations africaines dans les domaines social, culturel, économique et politique constitue un défi pour l’Afrique, qui demeure le continent qui bénéficie le moins des retombées de l’économie numérique. La forte croissance dans les communications mobiles et la croissance soutenue de la pénétration de l’internet enregistrées par l’Afrique sont, en grande partie, attribuables aux efforts déployés par les gouvernements africains, en partenariat avec d’autres parties prenantes, pour créer un environnement propice, favorisant ainsi le développement de l’infrastructure internet. Dans les pays où les téléphones intelligents sont présents, les tendances générales dans les comportements d’utilisation sont similaires aux tendances internationales. Parmi ceux qui ont accès à l’internet sur leur téléphone mobile, 57% consultent les réseaux sociaux, 39% utilisent le courrier électronique, 38% écoutent de la musique ou regardent des vidéos et 31% suivent l’actualité. La messagerie instantanée est très populaire, utilisée par 41% des consommateurs. Facebook est l’application qui domine la majorité du trafic de communication. Au Kenya, les téléphones portables offrent aux consommateurs la possibilité de créer et gérer leur propre compte bancaire et d’y accéder via leur opérateur mobile, en utilisant un système de paiement appelé M-Pesa. Mis à part la stabilité de l’internet, l’intégrité des données et la fiabilité des contenus, la protection de l’utilisateur et la lutte contre la cybercriminalité, la priorité doit être accordée à l’établissement d’«une société de l’information à dimension humaine».

    Kamel Benelkadi
    El Watan

  • #2
    L’Afrique à l’épreuve du marché numérique


    Gouvernance de l’internet
    L’Afrique à l’épreuve du marché numérique

    le 14.02.17|10h00
    La Conférence africaine sur la gouvernance de l’internet, organisée hier à Alger en collaboration avec la Banque africaine de développement et en partenariat avec l’Union internationale des télécommunications (UIT), a permis de débattre de ce sujet entre experts.


    Le nombre d’internautes africains a progressé de plus de 7000%, passant d’environ 4,5 millions d’internautes en 2000 à plus de 340 millions actuellement. L’Afrique compte plus de 1,2 milliard d’habitants, dont moins de 25% sont connectés à internet, voire moins de 3% dans certains pays africains, alors que ce taux dépasse 74% en Europe et 90% en Amérique du Nord. «Nous assistons aujourd’hui, avec la globalisation numérique, à l’émergence de défis différents de tout ce que nous connaissions avant.En effet, l’utilisateur est à la fois lecteur et auteur, producteur et consommateur, journaliste et spectateur, voire client et produit. Certains considèrent internet comme une promesse d’un monde meilleur, alors que d’autres mettent en garde contre le danger d’une dictature nouvelle qui se caractérise par une pensée unique et une généralisation de la collecte des données personnelles», a affirmé Houda-Imane Feraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication.Malik Si Mohammed, consultant international, a souligné : «Les TIC sont un véritable phénomène de société et il n’y a aucun doute sur le fait que cette tendance va encore s’accélérer. Elles vont prendre de plus en plus de place dans notre vie quotidienne. L’Etat est obligé de promouvoir la société de l’information pour ne pas rester en marge du développement.» Selon lui, «le premier problème qui se pose est la fracture numérique : on insiste beaucoup sur la fracture numérique géographique entre le Nord et le Sud, alors qu’elle est surtout sociale, parce qu’il existe aussi un analphabétisme numérique.Les problématiques portent aussi sur l’empreinte numérique : chaque fois que nous naviguons sur internet, nous laissons des traces. Beaucoup d’utilisateurs, particulièrement les jeunes n’ont pas conscience de cela : le droit à l’oubli, c’est-à-dire le droit pour une personne d’obtenir le déréférencement sur les moteurs de recherche, n’est pas acquis».

    Kamel Benelkadi
    El Watan

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