Depuis le début du mois, des jeunes des localités de l’ouest de Bejaïa tentent de venir en aide à Samir Torchiat, 42 ans et père d’une petite fille, atteint d’une maladie grave qui nécessite une opération chirurgicale à l’étranger. Mais leur action a été perturbée par une série d’interpellations qui risquent de se transformer en poursuites judiciaires.
Cette affaire pose le problème de l’organisation de la solidarité en Algérie surtout en cas de maladie. Le cas de Samir Torchiat n’est pas pris en charge par la CNAS. Les transferts à l’étranger pris en charge par la CNAS sont très limités.
Selon le gouvernement français qui vient de présenter un nouveau projet de loi liés aux soins des Algériens en France, « la CNAS prend en charge les frais des soins d’environ un millier de patients par an, principalement à l’AP-HP Paris, dans le cadre de sa relation directe avec cet établissement. Les soins s’élèvent en moyenne à 8 M€ par an depuis 2012 ».
Un millier de cas par an c’est bien trop peu au regard du nombre élevé de malades en Algérie qui nécessitent des soins que nos hôpitaux n’arrivent pas à dispenser faute de moyens. C’est donc souvent vers la générosité de la population que se tournent les proches des malades, comme c’est le cas pour Samir Torchiat. On voit régulièrement des campagnes lancées sur les réseaux sociaux. Parfois, des bénévoles vont directement à la rencontre de la population pour solliciter de l’aide.
Mais ces initiatives se heurtent à plusieurs obstacles. La collecte d’argent sur la voie publique est très réglementée. Et souvent les autorités ne fournissent pas les autorisations nécessaires, même quand le cas est sérieux. Résultat : les forces de sécurité procèdent à des interpellations.
Les proches des malades peuvent solliciter des entreprises. Mais là encore, la loi dresse un obstacle de taille : les dons sont limités à 1 million de dinars par an. C’est un montant dérisoire au regard des coûts que des soins à l’étranger nécessitent et du nombre de personnes qui appellent à l’aide. La générosité des entreprises se trouve ainsi limitée.
L’État ne fournit pas de soins de qualité aux citoyens. Il limite très fortement les prises en charge à l’étranger. Mais il ne doit pas empêcher les malades de bénéficier de la générosité de la population.
Samir Allam
TSA
Cette affaire pose le problème de l’organisation de la solidarité en Algérie surtout en cas de maladie. Le cas de Samir Torchiat n’est pas pris en charge par la CNAS. Les transferts à l’étranger pris en charge par la CNAS sont très limités.
Selon le gouvernement français qui vient de présenter un nouveau projet de loi liés aux soins des Algériens en France, « la CNAS prend en charge les frais des soins d’environ un millier de patients par an, principalement à l’AP-HP Paris, dans le cadre de sa relation directe avec cet établissement. Les soins s’élèvent en moyenne à 8 M€ par an depuis 2012 ».
Un millier de cas par an c’est bien trop peu au regard du nombre élevé de malades en Algérie qui nécessitent des soins que nos hôpitaux n’arrivent pas à dispenser faute de moyens. C’est donc souvent vers la générosité de la population que se tournent les proches des malades, comme c’est le cas pour Samir Torchiat. On voit régulièrement des campagnes lancées sur les réseaux sociaux. Parfois, des bénévoles vont directement à la rencontre de la population pour solliciter de l’aide.
Mais ces initiatives se heurtent à plusieurs obstacles. La collecte d’argent sur la voie publique est très réglementée. Et souvent les autorités ne fournissent pas les autorisations nécessaires, même quand le cas est sérieux. Résultat : les forces de sécurité procèdent à des interpellations.
Les proches des malades peuvent solliciter des entreprises. Mais là encore, la loi dresse un obstacle de taille : les dons sont limités à 1 million de dinars par an. C’est un montant dérisoire au regard des coûts que des soins à l’étranger nécessitent et du nombre de personnes qui appellent à l’aide. La générosité des entreprises se trouve ainsi limitée.
L’État ne fournit pas de soins de qualité aux citoyens. Il limite très fortement les prises en charge à l’étranger. Mais il ne doit pas empêcher les malades de bénéficier de la générosité de la population.
Samir Allam
TSA
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