Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Afrique : qu’est-ce qui fait courir le Maroc ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Afrique : qu’est-ce qui fait courir le Maroc ?

    L’Union africaine a approuvé, le 30 janvier dernier, la réintégration du Maroc au sein de l’institution qu’il avait quittée avec fracas en 1984 en raison de la reconnaissance de la République arabe démocratique sahraouie (RASD). Si Rabat entendait rompre son isolement dans l’arène diplomatique africaine, ce retour est également venu couronner une politique économique ambitieuse du royaume marocain en Afrique.

    Selon une étude de l’OCP Policy Center sur les relations entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne publiée en novembre dernier, l’Afrique subsaharienne représente 62,9% des investissements marocains à l’étranger. Ces investissements en Afrique s’orientent principalement vers le secteur bancaire (41,6%), les télécommunications (35,9%), le holding (10,5%) et l’immobilier (6,4%).


    Deuxième investisseur après l’Afrique du Sud

    Le rapport « Relation Maroc-Afrique, les ambitions d’une nouvelle frontière » publié en juillet 2015 par le ministère marocain de l’Économie et des Finances note que les échanges commerciaux entre le Maroc et le continent africain se sont nettement renforcés au cours de la dernière décennie. « Sur la période 2004-2014, le montant global des échanges commerciaux du Maroc avec le continent africain a augmenté de 13% en moyenne annuelle pour se situer à près de 37,6 milliards de dirhams (3,73 milliards de dollars) en 2014, représentant environ 6,4% de la valeur totale des échanges extérieurs du Maroc contre 4,4% en 2004 », selon le rapport. « Les exportations du Maroc vers le continent africain ont progressé de 15% en moyenne annuelle sur la période sous-revue, pour atteindre 17,3 milliards de dirhams en 2014 (1,71 milliard de dollars), représentant 8,6% des exportations totales du Maroc contre 4,7% en 2004 », ajoute le même texte.

    Le Maroc apparaît aujourd’hui comme le premier investisseur en Afrique de l’Ouest et le deuxième investisseur sur l’ensemble du continent, après l’Afrique du Sud. C’est donc fort de ses succès économiques que Rabat est revenue confiante au sein de l’institution panafricaine sur fond de concurrence croissante avec une Algérie qui, dans le domaine de la compétition économique en Afrique, fait encore pale figure en dépit des ambitions affichées lors du Forum africain pour les affaires en décembre dernier pour amorcer une ouverture et développer la coopération sud-sud.

    Si l’objectif recherché par l’Algérie dans sa démarche est la promotion du produit local et l’ouverture de nouveaux débouchés à l’exportation conformément aux objectifs déclarés de la politique de développement économique du quinquennat (2015-2019), le Maroc, lui, met tout en œuvre pour renforcer sa position sur l’échiquier continental en se lançant à la conquête économique de l’Afrique de l’Est et du Sud.


    Concurrence avec l’Égypte

    Le 18 octobre 2016, le roi du Maroc s’est en effet rendu en visite officielle au Rwanda, en Tanzanie et en Éthiopie pour initier un rapprochement stratégique avec ces pays d’Afrique de l’Est. Au-delà de l’enjeu diplomatique visant à rallier des soutiens à sa cause dans la gestion du dossier sensible du Sahara occidental, le Maroc cherche surtout à dynamiser ses relations économiques et commerciales avec ces pays dans le cadre de la stratégie d’affirmation de sa puissance économique régionale en Afrique.

    Face à la progression fulgurante des échanges sur le continent, le Maroc éprouve de plus en plus la nécessité de devenir un partenaire privilégié et multiplie les accords de coopération avec les pays d’Afrique de l’Est qui offriraient des perspectives prometteuses pour des entreprises marocaines agricoles et de phosphate. Cette volonté de s’implanter dans des pays avec lesquels le Maroc entretient historiquement des relations distantes est également à relier au nouveau contexte de concurrence économique avec l’Égypte en Afrique.


    En juin 2015, l’Égypte a officiellement annoncé la création de la zone tripartie de libre-échange regroupant 26 pays de la Méditerranée au Cap de Bonne-Espérance, soit 57% de la population du continent africain et un produit intérieur brut (PIB) estimé à 60% du PIB africain. Le Maroc n’est pas partie prenante de ce regroupement qui a pour objectif le développement économique et social de l’Afrique de l’Est et pose les premiers jalons de la construction de l’intégration économique africaine.

    Rabat a donc tout intérêt à créer des possibilités de coopération avec les pays d’Afrique qui tentent de sortir de la dépendance à l’égard des pays du Nord et diversifier leur source de financement. Cette ambition marocaine vient heurter la stratégie égyptienne d’influence régionale, et Rabat a trouvé en Riyad un partenaire de choix dans la mise en œuvre de cette stratégie.

    Si cette rivalité économique a exacerbé les tensions entre les pays du Maghreb d’un côté et l’Arabie saoudite et l’Égypte de l’autre, elle cache néanmoins une réalité prometteuse : des échanges commerciaux internes plus nombreux, impliquant une relative autonomisation économique vis-à-vis de l’Occident.

    TSA

  • #2
    Texte équilibré de TSA à saluer..

    Commentaire


    • #3
      On ne cours pas vite avec des babouches ,Je crois.
      Le bœuf est lent, mais la terre est patiente.

      Commentaire


      • #4
        Il faut faire une distinction adéquate. Ce n'est pas le Maroc qui court en Afrique, mais l'entrepreneur et voleur M6. Donc, nuance.

        Commentaire


        • #5
          Aujourd'hui on n'est plus en droit d'avoir des relations dans un seul sens ,le Maroc comme les autres pays Maghrébins est trop lié avec l'UE ,mais depuis la crise de 2008 ,le Maroc intensifie sa diversification vers d'autres régions ,comme l'Afrique ,la Russie ,le CCG,l'Inde ,la Chine etc

          Commentaire


          • #6
            rouichida,
            ca la fout mal au moral...

            Deuxième investisseur après l’Afrique du Sud
            de la part de "tout sur l’Algérie"'

            Commentaire


            • #7
              les chiffres sont têtus relisez l'article..

              Commentaire


              • #8
                Envoyé par Rouichda
                On ne cours pas vite avec des babouches ,Je crois.
                C'est clair que cet article d'un média algérien ne vous plait pas mais il nous change un peu des réchauffés volontairement dénigrants que vous ouvrez sur le Maroc et que que vous allez chercher dans les poubelles du net.

                Alors svp, ne polluez pas ce topic avec vos HS stupides.
                Dernière modification par hakimcasa, 12 février 2017, 19h54.

                Commentaire


                • #9
                  Alors svp, ne polluez pas ce topic avec vos HS stupides.
                  Hakimcasa.. Ils ont raison le forum Afrique d'Alger va renverser la vapeur très bientôt avant fin 2017.. vers juin juillet

                  Commentaire


                  • #10
                    @haddou" " la Russie"

                    La Russie est sous embargo et d'où des doutes à ce que le Maroc puisse développer un partenariat avec le pays de Poutine sans fâcher ses parrains.

                    En effet, le royaume n'est pas libre intrinsèquement dit.

                    Commentaire


                    • #11
                      Salam Hakimcasa
                      Demandez aux Charmil ou aux mules de ceuta ou aux prostituées d'Agadir leurs apports de vos soit disant invests en Afrique?
                      Le bœuf est lent, mais la terre est patiente.

                      Commentaire


                      • #12
                        La Russie est sous embargo et d'où des doutes à ce que le Maroc puisse développer un partenariat avec le pays de Poutine sans fâcher ses parrains.

                        En effet, le royaume n'est pas libre intrinsèquement dit.
                        La Russie est aujourd'hui un des plus grands clients des exportations agro-alimentaires du Maroc.. Elle deviendra de plus en plus importante comme marché du Maroc.. La visite prévue de Medvedev voire de Poutine au Maroc cette année ne fera que renforcer e partenariat entre les deux pays.

                        Commentaire


                        • #13
                          La Russie est sous embargo et d'où des doutes à ce que le Maroc puisse développer un partenariat avec le pays de Poutine sans fâcher ses parrains
                          par rago


                          Le volume des échanges commerciaux entre le Maroc et la Russie a enregistré un bond de l’ordre de 40%, en s’établissant à plus de 2,2 milliards de dollars en 2014. Le Maroc est le 1er partenaire commercial de la Russie en Afrique et dans le monde arabe. La Russie est le 8e partenaire commercial du Maroc

                          l'économiste

                          Commentaire


                          • #14
                            Trois trolls à ignorer: Rouichda, Rago et Aziz.

                            Ils ne sont là que pour polluer ce topic, ce qui est strictement interdit par la charte du forum.

                            Ne plus répondre à leur débilités.

                            Commentaire


                            • #15
                              Demandez aux Charmil ou aux mules de ceuta ou aux prostituées d'Agadir leurs apports de vos soit disant invests en Afrique?
                              tes insultes de bras cassé ne changent rien au fait que le Maroc est le 2ème investisseur en Afrique et que ses exportations en Afrique dépassent de loin toutes les exportations algériennes hors hydrocarbures.. médites bien la-dessus ..

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X