Au Maroc, la crise politique s'éternise depuis les élections législatives du 7 octobre dernier marquées par une nouvelle victoire du Parti de la justice et du développement (PJD). N'ayant pas obtenu la majorité absolue pour former un gouvernement, la formation islamiste marocaine n'arrive toujours pas à sceller des alliances politiques. Lors du conseil national du PJD samedi 11 février, son secrétaire général Abdelilah Benkirane s'en est pris à ceux qui dictent des conditions jugées inacceptables pour prendre part à l'exécutif. Face à ce blocage qui dure depuis 4 mois, le Premier ministre sortant s'est même dit prêt à abandonner les tractations pour former un gouvernement.
Difficile de croire qu'Abdelilah Benkirane pourrait renoncer à son mandat de chef de l'exécutif après la confortable victoire de son parti aux dernières législatives. C'est pourtant l'ultimatum lancé par le chef de gouvernement sortant ce samedi devant ses militants à Rabat.
Le leader de la formation islamiste s'en est pris en termes à peine voilés aux leaders du RNI, le Rassemblement national des indépendants, ce parti libéral que l'on dit proche des milieux d'affaires et dirigé par le puissant businessman Aziz Akhanouch.
Arrivé 4e au dernier scrutin, il est pourtant devenu l'interlocuteur incontournable des négociations, et conditionne son entrée au gouvernement à la venue de l'USFP, parti socialiste traditionnel, qui a enregistré une déroute au dernier scrutin, en obtenant que 20 sièges de députés.
Pour le rais du PJD, ce parti désavoué par les urnes n'a pas sa place au gouvernement. La nouvelle Constitution de 2011, ne prévoit pourtant aucun plan B en cas d'échec des négociations, si ce n'est la tenue, jugée pour l'heure peu probable de par son cout élevé, de nouvelles élections législatives. Selon Abdelilah Benkirane, cette option est d'autant plus inutile, qu'elle consacrerait une fois de plus la victoire du PJD.
RFI
Difficile de croire qu'Abdelilah Benkirane pourrait renoncer à son mandat de chef de l'exécutif après la confortable victoire de son parti aux dernières législatives. C'est pourtant l'ultimatum lancé par le chef de gouvernement sortant ce samedi devant ses militants à Rabat.
Le leader de la formation islamiste s'en est pris en termes à peine voilés aux leaders du RNI, le Rassemblement national des indépendants, ce parti libéral que l'on dit proche des milieux d'affaires et dirigé par le puissant businessman Aziz Akhanouch.
Arrivé 4e au dernier scrutin, il est pourtant devenu l'interlocuteur incontournable des négociations, et conditionne son entrée au gouvernement à la venue de l'USFP, parti socialiste traditionnel, qui a enregistré une déroute au dernier scrutin, en obtenant que 20 sièges de députés.
Pour le rais du PJD, ce parti désavoué par les urnes n'a pas sa place au gouvernement. La nouvelle Constitution de 2011, ne prévoit pourtant aucun plan B en cas d'échec des négociations, si ce n'est la tenue, jugée pour l'heure peu probable de par son cout élevé, de nouvelles élections législatives. Selon Abdelilah Benkirane, cette option est d'autant plus inutile, qu'elle consacrerait une fois de plus la victoire du PJD.
RFI
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