Tweet
Trudeau et Trump: le contraste entre les deux hommes est extrême.
Le premier incarne le rêve canadien d’un pays multiculturaliste, pacifiste, féministe, écologiste, en accord avec toutes les modes idéologiques de notre époque.
C’est un premier ministre de carte postale, ou plutôt de papier glacé, adulé par les médias du monde entier, et qui semble s’être donné pour mission d’incarner la modernité dans toute sa splendeur.
Communication
Le second est le grand vilain de notre temps.
On dirait un méchant de film américain. Il est querelleur, grossier. C’est un aventurier mégalomane à la tête de la nation la plus puissante de la planète.
Il s’associe aux idées qui sont généralement réprouvées par le système médiati*que et, à croire ce qu’on dit sur lui, il jettera inévitablement le monde dans le gouffre.
Mais allons au-delà de ce contraste. Car les deux hommes se répondent.
Non pas qu’ils sont appelés à s’enten*dre. Leurs idées n’ont absolument rien en commun.
Mais ils sont en fait les deux faces d’une même médaille.
Trudeau représente une caricature de la rectitude politique. Il en devient exaspérant. Trump représente une caricature de l’anti-rectitude politique. Il en devient effrayant.
Poursuivons la comparaison: même si les deux leaders représentent des courants idéologiques bien réels, ils sont d’abord des hommes de communication, qui vivent par et pour l’attention qu’ils reçoivent des médias.
L’un sait les charmer, l’autre les terroriser, mais ils les comprennent spontanément.
Profondeur
On rêve pourtant d’hommes politiques qui ne soient pas d’abord des spécialistes de l’image.
On souhaiterait aussi qu’ils n’embrassent pas systématiquement le politiquement correct avec sa police idéologique, et qu’ils ne croient pas non plus que c’est faire preuve de virilité que de piétiner la dignité humaine.
Entre Trudeau et Trump, il devrait y avoir de l’espace pour des politiciens avec un peu de profondeur. Du moins on l’espère.
le journal de Montréal
Le premier incarne le rêve canadien d’un pays multiculturaliste, pacifiste, féministe, écologiste, en accord avec toutes les modes idéologiques de notre époque.
C’est un premier ministre de carte postale, ou plutôt de papier glacé, adulé par les médias du monde entier, et qui semble s’être donné pour mission d’incarner la modernité dans toute sa splendeur.
Communication
Le second est le grand vilain de notre temps.
On dirait un méchant de film américain. Il est querelleur, grossier. C’est un aventurier mégalomane à la tête de la nation la plus puissante de la planète.
Il s’associe aux idées qui sont généralement réprouvées par le système médiati*que et, à croire ce qu’on dit sur lui, il jettera inévitablement le monde dans le gouffre.
Mais allons au-delà de ce contraste. Car les deux hommes se répondent.
Non pas qu’ils sont appelés à s’enten*dre. Leurs idées n’ont absolument rien en commun.
Mais ils sont en fait les deux faces d’une même médaille.
Trudeau représente une caricature de la rectitude politique. Il en devient exaspérant. Trump représente une caricature de l’anti-rectitude politique. Il en devient effrayant.
Poursuivons la comparaison: même si les deux leaders représentent des courants idéologiques bien réels, ils sont d’abord des hommes de communication, qui vivent par et pour l’attention qu’ils reçoivent des médias.
L’un sait les charmer, l’autre les terroriser, mais ils les comprennent spontanément.
Profondeur
On rêve pourtant d’hommes politiques qui ne soient pas d’abord des spécialistes de l’image.
On souhaiterait aussi qu’ils n’embrassent pas systématiquement le politiquement correct avec sa police idéologique, et qu’ils ne croient pas non plus que c’est faire preuve de virilité que de piétiner la dignité humaine.
Entre Trudeau et Trump, il devrait y avoir de l’espace pour des politiciens avec un peu de profondeur. Du moins on l’espère.
le journal de Montréal