Affectée par le gel des projets de tramways, l’usine algérienne d’Alstom
s’apprête à vivre des jours difficiles qui pourraient l’emporter.
Ce mardi matin, Brahim Bouchrit, le directeur du projet Tramways et câbles de Cital, a révélé l’ampleur de la crise qui touche cette joint-venture créée en 2011 par Alstom, EMA (Entreprise du métro d’Alger) et Ferrovial.
« On aura plus de plan de recharge à l’horizon 2018 et notre chiffre d’affaires va baisser de 80% », a déclaré M. Bouchrit, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.
En 2016, Cital a réalisé un chiffre d’affaires de 17 milliards de dinars, selon la même responsable.
Faute de nouveaux projets, Cital se contentera de faire de la maintenance des tramways en circulation. « Initialement, notre plan de charge était de 230 rames, mais il a été réduit à 160 rames après le gel des projets », précise le même responsable, qui mise sur la diversification pour faire face à la crise.
Il se montre confiant et ne veut pas évoquer le « scénario catastrophe » d’une fermeture de l’usine en 2018. « On est en train d’échafauder d’autres scénarios pour sauver l’usine, assure-t-il « Cital est un outil très performant, nous ferons tout pour qu’il survive et qu’il se redéploie sur d’autres secteurs ».
Alors que son carnet de commande commence à se vider, Cital s’est lancée dans une véritable course contre la montre pour se diversifier afin de « s’inscrire dans un domaine ferroviaire plus large » et essayer d’obtenir des contrats à l’international, selon le même responsable.
Il évoque une piste en Tunisie pour obtenir un marché, sans s’étaler.
Entrée en production en 2014 pour un investissement de 2,6 milliards de dinars, l’usine algérienne d’Alstom risque d’être l’une des grandes victimes de la crise économique qui frappe l’Algérie.
Riyad Hamadi
s’apprête à vivre des jours difficiles qui pourraient l’emporter.
Ce mardi matin, Brahim Bouchrit, le directeur du projet Tramways et câbles de Cital, a révélé l’ampleur de la crise qui touche cette joint-venture créée en 2011 par Alstom, EMA (Entreprise du métro d’Alger) et Ferrovial.
« On aura plus de plan de recharge à l’horizon 2018 et notre chiffre d’affaires va baisser de 80% », a déclaré M. Bouchrit, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.
En 2016, Cital a réalisé un chiffre d’affaires de 17 milliards de dinars, selon la même responsable.
Faute de nouveaux projets, Cital se contentera de faire de la maintenance des tramways en circulation. « Initialement, notre plan de charge était de 230 rames, mais il a été réduit à 160 rames après le gel des projets », précise le même responsable, qui mise sur la diversification pour faire face à la crise.
Il se montre confiant et ne veut pas évoquer le « scénario catastrophe » d’une fermeture de l’usine en 2018. « On est en train d’échafauder d’autres scénarios pour sauver l’usine, assure-t-il « Cital est un outil très performant, nous ferons tout pour qu’il survive et qu’il se redéploie sur d’autres secteurs ».
Alors que son carnet de commande commence à se vider, Cital s’est lancée dans une véritable course contre la montre pour se diversifier afin de « s’inscrire dans un domaine ferroviaire plus large » et essayer d’obtenir des contrats à l’international, selon le même responsable.
Il évoque une piste en Tunisie pour obtenir un marché, sans s’étaler.
Entrée en production en 2014 pour un investissement de 2,6 milliards de dinars, l’usine algérienne d’Alstom risque d’être l’une des grandes victimes de la crise économique qui frappe l’Algérie.
Riyad Hamadi
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