Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Condamnée à deux ans de prison ferme, Saïda Neghza dénonce « une injustice »

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Condamnée à deux ans de prison ferme, Saïda Neghza dénonce « une injustice »

    Condamnée à deux ans de prison ferme
    Saïda Neghza dénonce « une injustice »

    tsa-algerie 21:49 mardi 14 février 2017

    Saida Neghza a été condamnée, ce mardi 14 février, à deux ans de prison ferme, une amende de 100 000 dinars et au remboursement de cinq millions de dinars par le tribunal de Chéraga (ouest d’Alger) pour fraude et vol d’argent. Dans une lettre, dont nous détenons une copie, la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), demande l’intervention du ministre de la Justice, Tayeb Louh, pour « lever l’injustice » et explique n’avoir jamais été entendue par le juge d’instruction.Son affaire est liée à un bureau d’études, Engineryeria, crée en 2012 dans le cadre de la règle du 51/49% par Saïda Neghza et sept entrepreneurs espagnols avec un capital social de 10 millions de dinars. « J’avais participé avec 5,5 millions de dinars. Les associés espagnols ont avancé le reste », précise la concernée. « Le bureau n’a pas obtenu de projet puisqu’il n’a jamais eu d’agrément à cause d’un problème d’équivalence des diplômes des associés étrangers », relate-t-elle.Le bureau d’études avait un registre de commerce et disposait d’un siège à Draria durant deux ans, selon la présidente de l’organisation patronale. De 2012 à 2014, Saïda Neghza, en tant que gérante, affirme avoir usé de l’argent du capital pour payer le loyer, la CNAS et les impôts. Fin 2016, deux parmi les sept associés espagnols déposent plainte pour « vol du capital ». La présidente de la CGEA affirme avoir appris la nouvelle de la plainte dans un article publié par un journal.« Les (associés) espagnols ne venaient pas à Alger. J’ai en ma possession trois convocations avec accusé de réception. On ne m’a jamais signalé un quelconque problème et chaque année ils récupéraient le bilan auprès du comptable », jure notre interlocutrice, en affirmant que toutes « les dépenses faites durant cette période sont justifiées ». « C’est pour cette raison que j’ai demandé au juge (le 7 février dernier) de désigner un expert pour étudier le dossier », argumente-t-elle. Sa demande a été rejetée. Saïda Neghza affirme que le témoin principal dans cette affaire occupait le poste d’adjoint du trésorier au sein de la CGEA avant d’y être exclu par l’ancien président de l’organisation. L’homme en question travaillait également à Engineryeria en tant que secrétaire avant d’être limogé durant la même période, toujours selon Mme Neghza. « La confédération est également en justice avec lui. Il est convoqué pour le 16 février prochain pour diffamation et insulte. C’est lui qui a donné au juge d’instruction une fausse adresse, accuse-t-elle. Je n’ai ainsi reçu aucune convocation ».La présidente de la CGEA affirme que cet homme est soutenu par le président du FCE. « J’ai déjà été menacée via des appels anonymes par des membres du FCE. Alors je leur ai dis même si j’ai 20 ans de prison, ils ne réussiront pas à casser la confédération ! Pour moi, tant que j’ai les documents, je n’ai peur de rien ! », lance Saida Neghza qui compte faire appel.
Chargement...
X