Législatives du 4 mai 2017
transparence et sérénité
transparence et sérénité
PUBLIE LE 15-02-2017
Le membre de la commission permanente de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Tayeb Lahlali, a procédé hier à l'installation des membres de la permanence d'Alger et à la désignation du membre, Idir Hassaïne, en tant que président de cette instance.
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Bordj Bou-Arréridj
Neutralité
Mme Aït Chaâlal Fatiha, juge à la Cour suprême et membre de la Haute commission indépendante de surveillance des élections, a procédé hier à l’installation des permanences de la commission au niveau des wilayas de Bordj Bou-Arréridj, Msila et Djelfa.La représentante de la HIISE a rappelé, au cours de la cérémonie d’installation, l’assise constitutionnelle de cette dernière et son autonomie financière et morale qui lui permettent d’accomplir sa mission dans de bonnes conditions. Mme Aït Chaâlal a souligné que sa composante constituée de magistrats et de compétences nationales assure sa neutralité et son positionnement à égale distance des parties concernées par le vote.La représentante de la HIISE, qui a informé les membres des permanences locales de la mobilisation des moyens nécessaires pour engager leur action de surveillance avant, durant et après le vote, a annoncé que le premier axe qui les attend est le contrôle de la révision des listes électorales. De leur côté, les représentants de l’administration locale ont assuré ses membres de la disponibilité de cette dernière pour les aider dans ce cadre. C’est ainsi qu’une résidence située à côté du siège a été mise à leur disposition, ainsi que des moyens de locomotion et de restauration. Notons que la permanence qui a élu domicile à l’ex-siège de la wilaya est composée de plusieurs personnalités, telles que MM. Boudjelal Mohamed, Belaâlem Laïd, Mokrani Mohamed, Hadad Laïd, El-Ouali Mohamed et Mmes Seraï Nawel et Saoudi Saïda. Elle est présidée par M. Noui Hassène, un magistrat. Après la cérémonie d’installation, ces membres se sont réunis pour répartir les missions entre eux. Autant dire qu’ils se sont déjà mis au travail.
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Constantine
Ancrage de l’État de droit
La permanence de la wilaya de Constantine de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) a été installée, avant-hier après-midi, au cours d’une cérémonie au siège de l’antenne locale du Centre international de presse, et ce en présence du représentant de la HIISE, Maâlem Hacene, ainsi que des autorités locales. Présidée par Mme Hakima Baâtouche, la permanence de Constantine est composée de 12 membres : 6 juges et 6 représentants de la société civile. Dans son allocution de circonstance, M. Maâlam est revenu sur l’importance que revêt cette nouvelle structure dans la promotion de la pratique démocratique et l’ancrage de l’État de droit. Concernant la révision exceptionnelle des listes électorales en vigueur jusqu’au 22 du mois, laquelle se démarque cette année par l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication, celle-ci a déjà permis de radier près de 6.000 électeurs, ce qui a porté le corps électoral au niveau de la wilaya à 581.547 électeurs.
I. B.
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ANNABA
La permanence de wilaya installée
La permanence de wilaya de la Haute instance indépendante de surveillance des élections a été installée, hier. La cérémonie d’installation a été présidée par le coordinateur régional de cette instance, M. Maâlem Hacene , en présence de représentants des partis politiques, du mouvement associatif et de la presse. Intervenant à cette occasion, le coordinateur régional a rappelé les dispositions de la nouvelle Constitution, notamment l’article 194 définissant la mission de cette structure dans la surveillance des opérations électorales locales, législatives, présidentielles et de référendum. Des sessions de formation seront organisées au profit des partis politiques sur la surveillance des élections par ladite haute instance, a-t-il ajouté. Présidée par le Docteur Kadi Abdelkrim, assisté de 4 magistrats et autant de membres issus de la société civile, cette permanence a élu domicile au siège de la direction des services agricoles de la wilaya. Le fichier électoral de la wilaya d’Annaba compte 437.325 inscrits qui voteront dans 144 centres et 956 bureaux.
B. G.
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Ahd 54
Contre la politique du « siège vacant »
Le président du parti Ahd 54, Ali Fawzi Rebaïne, a affirmé, hier à Alger, que son parti était contre la politique du «siège vacant», appelant les citoyens à participer massivement aux législatives.Lors d’une conférence de presse au siège de son parti, M. Rebaïne a précisé que sa formation politique se préparait pour la campagne électorale, indiquant qu’«Ahd 54 sera représenté au niveau de 25 ou 28 wilayas». M. Rebaïne, qui prévoit une campagne électorale «serrée», notamment avec la participation d’un nombre considérable de listes et de partis, a appelé les citoyens à voter pour des personnes «compétentes qui aiment leur pays». Par ailleurs, il a déploré les «obstacles que rencontrent certains partis participant à ces élections, notamment l’exigence d’avoir déjà obtenu 4% de voix, lors des élections législatives précédentes». Selon la loi organique portant régime électoral, chaque liste de candidats présentée, soit sous l’égide d’un ou de plusieurs partis politiques, soit au titre d’une liste indépendante, doit être parrainée soit par les partis politiques ayant obtenu plus de 4% des suffrages exprimés lors des élections législatives précédentes ou par les partis ayant au moins 10 élus au niveau de la circonscription électorale dans laquelle la candidature est présentée. Dans le cas où une liste de candidats est présentée au titre d’un parti politique ne remplissant pas l’une des deux conditions citées, ou au titre d’un parti qui participe pour la première fois aux élections ou lorsqu’une liste est présentée au titre d’une liste indépendante, elle doit être appuyée, au moins, par 250 signatures d’électeurs de la circonscription électorale concernée pour chaque siège à pourvoir. (APS)
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Réseaux sociaux
Séduire l’électorat
Conscients de l’influence, grandissante d’année en année, de la Toile sur les choix politiques des citoyens, les partis donnent l’impression d’avoir (enfin) compris l’enjeu des nouvelles technologies de l’information et de la communication.Devenus au fil du temps des outils incontournables et une véritable arme politique, les réseaux sociaux de l’internet font désormais partie du paysage politique algérien, et de plus en plus, nos hommes politiques leur font la part belle. Facebook, Twitter, voire Youtube (Web TV) sont en effet utilisés pour faire passer des messages politiques, prendre des positions sur des questions d’actualité nationale et internationale ou tout simplement mobiliser leurs militants, à plus forte raison dans cette conjoncture à fortes prédispositions électorales.D’autres formations ont décidé de lancer leur site web, au mieux les relooker et les mettre à jour, pour les plus prévoyantes d’entre elles. De là à dire que ces partis ont pris la pleine mesure de ce formidable outil technologique est un pas que beaucoup d’observateurs hésitent à franchir. C’est déjà un premier pas qui est motivé par l’approche des législatives du 4 mai.Ainsi donc, les pages officielles de partis ou de leur chef sur le Facebook, par exemple, pullulent, ces derniers temps. Pratiquement, toutes les formations possèdent leur propre page. Ouyahia, Makri, Sahli, Ghoul, Hanoune, Belabbès, Benflis et autres Amara Benyounès et Djaballah, pour ne citer que ces nom, profitent de cette fenêtre qui donne sur toute l’Algérie, pour véhiculer leurs idées et tenter de convaincre l’électorat, dont forcément une grande partie y est présente régulièrement.Ces pages servent surtout à publier des communiqués, des annonces de sorties publiques ou encore de probables rencontres ou entrevues. Certains lancent même des débats sur leurs pages. On estime, à ce propos, à 17 millions, le nombre d’utilisateurs de Facebook dans notre pays, soit quelque 43% de la population algérienne, ce qui est tout sauf rien en vue de rafler les voix lors des consultations électorales. Les activités partisanes, dont les meetings, les réunions et les congrès, y sont annoncées, et d’aucuns souhaitent à ce que cette approche s’inscrive dans la durée, c'est-à-dire au-delà du 4 mai. «Les médias sociaux sont un moyen efficace de vulgarisation et d’information pour bonifier l’exercice politique et surtout informer et communiquer. Des sources d’information précieuses, même si le traditionnel travail de proximité ne doit pas être négligé», nous a affirmé le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, qui a (re)lancé, à l’occasion de ce rendez-vous électoral, le site internet du parti.À coups donc de déclarations, de séquences vidéo ou de photos illustrées, les formations politiques veulent séduire et s’adapter avec ces nouveaux modes de communication. Certains, à l’image du FLN, veulent frapper un grand coup politico-médiatique en songant à la création d’une chaîne de télévision dédiée aux activités du doyen des partis politiques, même si le projet est à l’état embryonnaire ; l’idée en tout cas germe et peut aboutir.Pour ce qui est du RND, ce parti a spécialement mobilisé une équipe dédiée aux réseaux sociaux. La page Facebook du parti d’Ouyahia possède déjà 116.000 followers (suiveurs), et tous les messages de son secrétaire général passent par ce canal. Ouyahia avait inauguré cette page en juillet 2016 en postant des vidéos, et, depuis, la page est visitée quotidiennement par des centaines d’internautes.
S. A. M.
El Moudjahid
El Moudjahid