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Le Point: Kamel Daoud, l’intellectuel qui secoue le monde

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  • Le Point: Kamel Daoud, l’intellectuel qui secoue le monde


  • #2
    Aucune onde ne m'ayant traversée , suis- je un extra terrestre ?

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    • #3
      Sako, Bonjour !

      Au juste, c'est quoi un intellectuel ?

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      • #4
        Bonjour,

        Un intellectuel est une personne dont l'activité repose sur l'exercice de l'esprit, qui s'engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, qui n'assume généralement pas de responsabilité directe dans les affaires pratiques, ...


        Dixit Google.
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5

          Un intellectuel est une personne dont l'activité repose sur l'exercice de l'esprit, qui s'engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, qui n'assume généralement pas de responsabilité directe dans les affaires pratiques, ...


          Dixit Google.
          Cette définition est celle d'un universaliste hommien .

          L'intellectuel est bien celui qui s'engage dans la sphère publique pour pour faire part de ses analyses afin que ses concitoyens prennent conscience de ce qui ressentaient confusément sans pouvoir l'exprimer .Chaque société selon sa culture et ses croyances produit des intellectuels .Les plus célèbres seront ceux qui sont appréciés dans leur terreau et qui par leur talent réussissent établir des ponts avec les sociétés qui les entourent, en mettent en exergue les valeurs communes . L'intellectuel part de son commun pour atteindre l'universel. DAOUD procède selon le sens inverse.

          Malek BENNABI a été un intellectuel . RAMADAN est un exemple vivant.

          DAOUD est un aliéné , un colonisé qui devenu plus gaulois que le Français met son talent littéraire au service de son ancien maître.

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          • #6
            khore
            L'intellectuel est bien celui qui s'engage dans la sphère publique pour pour faire part de ses analyses afin que ses concitoyens prennent conscience de ce qui ressentaient confusément sans pouvoir l'exprimer .Chaque société selon sa culture et ses croyances produit des intellectuels .Les plus célèbres seront ceux qui sont appréciés dans leur terreau et qui par leur talent réussissent établir des ponts avec les sociétés qui les entourent, en mettent en exergue les valeurs communes . L'intellectuel part de son commun pour atteindre l'universel. DAOUD procède selon le sens inverse.

            Malek BENNABI a été un intellectuel . RAMADAN est un exemple vivant.

            DAOUD est un aliéné , un colonisé qui devenu plus gaulois que le Français met son talent littéraire au service de son ancien maître.
            bien résumé.
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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            • #7
              " RAMADAN est un exemple vivant." Lequel des RAMADAN? Tariq ou l'enseignant?

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              • #8
                salaml se DAOUD doit etre un gay!! reflexion faite

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                • #9
                  Bonjour,

                  Un intellectuel est une personne dont l'activité repose sur l'exercice de l'esprit, qui s'engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, qui n'assume généralement pas de responsabilité directe dans les affaires pratiques, ...
                  Dixit Google.

                  Une définition objective appropriée à ceux considérés avec raison comme tels , quand au choix de ces individus , chacun est libre de préférer l'analyse de l'un ou l'autre ...

                  Malek BENABI , quoique marginalisé dans son propre pays par ses contemporains en est un , comme l' est actuellement Kamel DAOUD , qui fort heureusement ses détracteurs ne font pas l'unanimité .

                  Commentaire


                  • #10
                    Quelques morceaux choisis de l’entretien de Kamel Daoud à l’hedomadaire « Le Point » :

                    « J’avais aimé des livres qui racontaient le monde et je m’en remettais à un livre, le Coran, qui racontait la mort, et j’avais 20 ans. Il y a un choix d’instinct qui s’impose… On ne peut pas sortir d’une idéologie totalitaire si on n’a pas les moyens intellectuels de le faire. Sortir du religieux, ce n’est pas claquer une porte, mais en ouvrir une nouvelle. Et il faut que celle-ci ouvre sur un sentier. Aucun intellectuel dans le monde dit arabe d’alors ne m’a proposé ce chemin. Si on n’était pas islamiste, on était communiste. Quelle alternative désespérante ! »


                    « Je suis un attentat contre le discours d’une certaine gauche. Ces gens-là aimeraient que je me pose en victime du colonialisme et que je dise que l’islamisme est la religion des opprimés.
                    Eh bien, non ! Il y a une forme de racisme dans leurs déclarations condescendantes. Ils ne jugent pas mes propos, mais là d’où je les émets. »


                    Kamel Daoud dérange car « il refuse d’être otage de l’histoire coloniale quand tout le récit national algérien est tissé autour de cette notion ».

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                    • #11
                      Et quelques unes de ses meilleures chroniques sont reprises par « Le Point ».

                      Morceaux choisis de celle-ci : « La question du siècle : que faire des islamistes ? du 16 septembre 2012 :


                      « Qu’en faire donc ?

                      - Les dictateurs disaient sournoisement qu’il faut contenir les islamistes et les tuer. Du coup, en encourageant le mouvement à devenir important, ils consolidaient leur argumentaire de base selon lequel la dictature est nécessaire pour la stabilité.

                      - Les Occidentaux ont cru pouvoir les assimiler ou les rééduquer au pragmatisme : si on les aide, si on les écoute, si on les associe, ils vont finir par rejoindre l’humanité.

                      - Les progressistes, laïques ou pas, se disent qu’il faut lutter contre : si on les isole, si on démantèle leur idéologie, si on les met à nu, le peuple perdra confiance en eux et ils finiront par se résorber dans la nature du sable.

                      Mais entre-temps ce peuple de l’au-delà avance, tue, conquiert, confisque. La raison ? Évidente : la formation, l’école, la matrice. Il y a dans le monde « arabe » une matrice idéologique qui continue de former les islamistes au berceau, à l’école, dans les TV, dans la communication, dans la rue et les mosquées pendant qu’on croit les endiguer.

                      Le monde réfléchit à l’islamiste comme produit en fin de processus et pas comme origine de ce mal du siècle : les écoles, les livres, les fatwas. Le monde « arabe » continue de produire des islamistes à la base, partout et avec de l’argent. Les idées des wahhabites et autres ancêtres du crime se répandent, pénètrent les murs et les têtes.

                      Partout dans le monde « arabe », on continue de glisser de la loi vers la fatwa, de l’élu par les urnes vers l’imam par le ciel, de la Constitution vers la charia, de l’école vers la récitation. C’est cette source qu’il faut tarir si on veut éviter un empire théologique dans quelques décennies. Sans cela, sans un effort dans la formation, les idéologies, l’éducation, cela ne sert à rien et on se retrouvera toujours avec la même question dans cinquante ans : que faire des islamistes ?


                      Pendant que le monde cherche, les élites religieuses en Arabie saoudite ou en Iran continuent de publier, d’expliquer, de convertir, de répandre leurs avis, idéologies et conceptions du monde.
                      Cela va vite.
                      Les islamistes remontent le temps de plus en plus vite et ceux qui ne veulent pas le faire comme eux sont tués, lapidés, enterrés ou excommuniés. Il faut s’attaquer à la source, pas à l’effet, mais là l’Occident, autant que les dictatures arabes, est dans la complicité : chaque pouvoir « arabe » a ses islamistes qu’il gère, évite, encourage ou essaie de cacher.

                      Les États-Unis aussi : il n’y a qu’à voir leur cécité sur l’Arabie saoudite, source de pétrole et matrice des kamikazes. »

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                      • #12
                        « J’avais aimé des livres qui racontaient le monde et je m’en remettais à un livre, le Coran, qui racontait la mort, et j’avais 20 ans. Il y a un choix d’instinct qui s’impose… On ne peut pas sortir d’une idéologie totalitaire si on n’a pas les moyens intellectuels de le faire. Sortir du religieux, ce n’est pas claquer une porte, mais en ouvrir une nouvelle. Et il faut que celle-ci ouvre sur un sentier. Aucun intellectuel dans le monde dit arabe d’alors ne m’a proposé ce chemin. Si on n’était pas islamiste, on était communiste. Quelle alternative désespérante ! »


                        « Je suis un attentat contre le discours d’une certaine gauche. Ces gens-là aimeraient que je me pose en victime du colonialisme et que je dise que l’islamisme est la religion des opprimés.
                        Eh bien, non ! Il y a une forme de racisme dans leurs déclarations condescendantes. Ils ne jugent pas mes propos, mais là d’où je les émets. »


                        Kamel Daoud dérange car « il refuse d’être otage de l’histoire coloniale quand tout le récit national algérien est tissé autour de cette notion ».
                        C'est de telles pensées qui on fait , de Diderot , Montesquieux , Pascal , J J Rousseau etc ... , des immortels ! ...
                        Dernière modification par infinite1, 17 février 2017, 19h06.

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                        • #13
                          -Entre autres écrits, Kamel Daoud a décidé de réagir aux agressions sexuelles de Cologne. Usant de son privilège d’écrivain désormais international, il livra dans des journaux italiens, français et américains son diagnostic sans concession sur la question sexuelle dans les pays arabes, dont Cologne aurait semble-t-il été un échantillon représentatif.

                          Dans un débat globalisé les coups partent vite, et la réponse des universitaires français reprochant certains biais de la tribune de Daoud était tout aussi sévère que le texte initial. Duel au sommet, qui s’est vite transformé en bataille de tranchées.


                          Dans un débat globalisé les coups partent vite, et la réponse des universitaires français reprochant certains biais de la tribune de Daoud était tout aussi sévère que le texte initial. Duel au sommet, qui s’est vite transformé en bataille de tranchées -.


                          Défendre Kamel Daoud ? Oui, mais tout en restant critique. C'est ça, le respecter vraiment!

                          Commentaire


                          • #14
                            L'erreur de Kamel Daoud est de croire au-dessus de tout le monde car il maitrise la grammaire d'une langue.

                            Quant à ce qu'il s'octroi le droit à l'erreur, ce gage ne lui appartient pas. Mais aux autres.

                            -De "L’intellectuel qui secoue le monde" en couverture du Point à Daoud "l'amoureux dépité" aux micros de Radio M, Kamel Daoud était ce dimanche matin sur la défensive face au journaliste Ihsane El Kadi qui comptait bien lui arracher des explications sur les polémiques suscitées par ses chroniques.

                            L'auteur de "Mersault contre enquête" et néanmoins ancien chroniqueur du Quotidien d'Oran s'est plutôt bien défendu.
                            Jouant la carte de "l’instantanéité" de ses chroniques, l'ancien journaliste a défendu "ses" indépendances, son droit à la différence, son droit à l'erreur.

                            La sortie en librairie de son recueil de chroniques "Mes indépendances" chez Barzakh, lui offrait l'occasion idoine de s’expliquer devant ses premiers lecteurs: les Algériens. Incompris, peut-être, Daoud revendique, en tous les cas, son droit de "penser différemment".

                            "Je revendique mes erreurs. Je revendique que je me trompe, ou pas. Je revendique le droit de parler. J'ai toujours écrit sous l'éclairage d'un dépit amoureux et passionné!".

                            Source: Al Huffington et vidéo

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