Une récente enquête française montre que «Le niveau d’instruction des immigrés : varié et souvent plus élevé que dans les pays d’origine.»
Dans son travail intitulé «Le niveau d’instruction des immigrés : varié et souvent plus élevé que dans les pays d’origine» relayé par Le Monde, le chercheur de l'INED (Institut national d’études démographiques) Mathieu Ichou met au jour une théorie bien éloignée de l'image du migrant primitif débarqué en haillons de son canot.
Il révèle ainsi que certains groupes sont généralement plus diplômés que la population française. Par exemple, 37 % des immigrés nés en Roumanie et vivant en France posséderaient selon lui un diplôme de l’enseignement supérieur alors que seulement 27% des Français peuvent se targuer de pareille qualification. Le chercheur indique des chiffres similaires pour d'autres diasporas comme les Chinois, les Vietnamiens ou encore les Polonais.
L'étude souligne également que ce sont rarement les plus démunis qui quittent leur pays pour rejoindre l'Europe. Elle démontre ainsi que «contrairement à ce que l’on croit a priori, les migrants maliens qui arrivent [en Europe] sont souvent issus des classes moyennes ou supérieures de leur pays.
Pour quitter l’Afrique, il faut désormais bénéficier d’un certain niveau de capital économique, social et intellectuel».
Des recherches antérieures dans d'autre pays confirment cette thèse. En 2015, Anne Goujon de l’Institut de démographie de Vienne avait ainsi mesuré que 27 % des Syriens arrivés en Autriche sont diplômés du supérieur, contre 10 % de ceux qui sont restés en Syrie. Des chiffres qui montrent bien que les pays d’accueil sont loin d'accueillir «toute la misère du monde».
Dans son enquête, Mathieu Ichou s'est aussi intéressé aux migrants «très peu diplômés». Ces derniers représenteraient selon lui à peine 1% de la population générale en France.
Une étude qui risque de faire grincer quelques dents du côté du Front National.
Source: Le Matin.ch
Dans son travail intitulé «Le niveau d’instruction des immigrés : varié et souvent plus élevé que dans les pays d’origine» relayé par Le Monde, le chercheur de l'INED (Institut national d’études démographiques) Mathieu Ichou met au jour une théorie bien éloignée de l'image du migrant primitif débarqué en haillons de son canot.
Il révèle ainsi que certains groupes sont généralement plus diplômés que la population française. Par exemple, 37 % des immigrés nés en Roumanie et vivant en France posséderaient selon lui un diplôme de l’enseignement supérieur alors que seulement 27% des Français peuvent se targuer de pareille qualification. Le chercheur indique des chiffres similaires pour d'autres diasporas comme les Chinois, les Vietnamiens ou encore les Polonais.
L'étude souligne également que ce sont rarement les plus démunis qui quittent leur pays pour rejoindre l'Europe. Elle démontre ainsi que «contrairement à ce que l’on croit a priori, les migrants maliens qui arrivent [en Europe] sont souvent issus des classes moyennes ou supérieures de leur pays.
Pour quitter l’Afrique, il faut désormais bénéficier d’un certain niveau de capital économique, social et intellectuel».
Des recherches antérieures dans d'autre pays confirment cette thèse. En 2015, Anne Goujon de l’Institut de démographie de Vienne avait ainsi mesuré que 27 % des Syriens arrivés en Autriche sont diplômés du supérieur, contre 10 % de ceux qui sont restés en Syrie. Des chiffres qui montrent bien que les pays d’accueil sont loin d'accueillir «toute la misère du monde».
Dans son enquête, Mathieu Ichou s'est aussi intéressé aux migrants «très peu diplômés». Ces derniers représenteraient selon lui à peine 1% de la population générale en France.
Une étude qui risque de faire grincer quelques dents du côté du Front National.
Source: Le Matin.ch
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