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Retour en force des marchés informels après leur…éradication

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  • Retour en force des marchés informels après leur…éradication

    En 2012, une large campagne a été menée pour éradiquer les marchés informels au niveau national. Une guerre a été déclarée aux grands marchés informels, notamment à Belcourt (avenue Mohamed-Belouizdad, Boumaati, D-15 à El Harrach, à Chéraga et Baraki.

    L’éradication des marchés informels devait également toucher le marché informel de change des devises au square Port-Said en plein centre d’Alger. A ce jour, les autorités du pays n’ont pas pu éradiquer ce marché qui représente un véritable crime contre l’économie algérienne.

    En somme, l’éradication des marchés informels n’est qu’une campagne puisqu’elle n’a pas duré dans le temps. Ces marchés commencent à faire leur réapparition. Un rapport du ministère du Commerce relève que 44 nouveaux marchés informels ont fait leur apparition en 2016, alors que 1.035 avaient été éradiqués depuis le lancement de l’opération de lutte contre ces sites commerciaux illégaux en août 2012.

    Les statistiques du ministère relèvent aussi que sur les 1.412 marchés informels qui existaient avant 2012, plus de 73% ont été éradiqués en quatre ans, soit 1.035 sites illégaux. Parmi les 49.856 intervenants qui activaient dans ces marchés, 21.239 commerçants ont été réinsérés dans le circuit commercial légal, soit 42%.

    Pour rappel, le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales avait lancé en août 2012, en collaboration avec le ministère du Commerce, une large opération d’éradication des marchés informels. En parallèle, de nombreuses mesures destinées à la résorption de ce commerce illégal ont été prises dont la réalisation de centaines de projets de marchés de proximité et de marchés couverts.

    Une enveloppe de 12 milliards de DA a été dédiée à la réalisation de 783 marchés de proximité relevant du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales. Jusqu’à fin 2016, 635 marchés de proximité ont été réceptionnés dont 242 marchés affectés mais non opérationnels et 163 non encore affectés alors que 148 unités restent à réaliser.

    Si des marchés sont restés non opérationnels, cela s’explique généralement par le refus d’intervenants de s’y installer du fait de l’exiguïté des locaux et de l’éloignement de ces marchés des zones urbaines et commerciales, selon le ministère du Commerce.

    Il s’agit aussi de la non affectation des locaux aux propriétaires par les APC, de l’abandon de locaux par les bénéficiaires, de non achèvement de l’aménagement extérieur (électricité et eau) et de l’inadéquation de la superficie du local avec certaines activités commerciales.

    Concernant le projet de réalisation de marchés couverts par le ministère du Commerce, il prévoyait initialement la réalisation de 291 marchés de ce type pour une enveloppe financière de 10 milliards de DA. «Ce projet a été mis en place pour, notamment, améliorer les circuits de distribution des produits de large consommation et rapprocher les citoyens des centres d’approvisionnement en ces produits», lit-on dans le rapport du ministère.

    Mais suite au gel ou à l’annulation de projets d’équipements publics, le nombre de projets de réalisation des marchés couverts, au niveau national, est passé de 291 à 80 marchés. Jusqu’à fin 2016, le nombre de marchés couverts réceptionnés a été de 21 seulement au niveau national.

    Amir Hani
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    C'est avec l'informel qu'une bonne partie des algeriens finissent leur mois , pour d'autres c'est grace a lui qu'ils subsistent tout court . Les supprimer sans avoir donner une alternative et revu la gestion de ce bled d'en haut jusqu'en bas , c'est mettre le feu a une poudriere de facon volontaire .

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    • #3
      Le gouvernement fait la politique de l'autruche car ils craignent un printemps Algérien

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      • #4
        Ce n'est malheureusement pas surprenant que les marchés informels soient répandus en Algérie. Le cartel ANP/FLN gère l'Algérie comme une mafia sicilienne.

        D'après certains estimations, plus de 40 % de l'activité économique en Algérie se fait au noir. Ce qui est catastrophique pour les finances de l'Etat et pour la sécurité financière de l'Algérie. La fraude fiscale, la corruption, le détouenement et le gaspillage de l'argent public font perdre des dizaines de milliards de dollars par an à l'Etat algérien.

        Du coup, si le prix du pétrole s'effondre durablement, il y a un risque élevé d'explosion sociale en Algérie comme à la fin des années 80.

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