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Soudan du Sud : la famine déclarée

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  • Soudan du Sud : la famine déclarée

    Soudan du Sud : la famine déclarée dans plusieurs zones du pays

    4,9 millions de Sud-Soudanais (sur 11 millions d'habitants) sont classés dans les trois niveaux supérieurs de l'échelle IPC, la famine étant le plus élevé.

    media,,,,
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    C'est un pays en faillite et en ruine. Je me demande si Israel va leur venir en aide, le pays qui armait les rebelles contre Khartoum?

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    • #3
      et avant la séparation avec le nord du Soudan, c'etait comment la situation chez la population local ?

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      • #4
        C'est la guerre pour le pouvoir qui a miné le nouveau pays créé artificiellement et soutenu par Israël pour encercler l'Égypte et empêcher sa profondeur africaine.
        La présence du Maroc sionisé dans cette région n'est pas fortuit.
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          Envoyé par okba
          La présence du Maroc sionisé dans cette région n'est pas fortuit.
          mdrrr

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          • #6

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            • #7
              et avant la séparation avec le nord du Soudan, c'etait comment la situation chez la population local ?
              Tout le pays du Soudan etait comme la Somalie avec la famine qui frappait le pays chaque année. Le president Bachir a fait de ce pays qui souffrait de la famine un Eldorado Africain qui menacait les interets des occidentaux, surtout Francais et Americains.

              Bachir a tourné le dos aux Americains et Francais. Il a donne des privilieges aux societes chinoises au Darfour pour exploiter le petrole et les mines, ce qui a enragé les occidentaux qui accusaient Bachir d'armer les janjawids. Tout un filme holywodiens etait preparé contre le Soudan et Bachir etait inscrit dans la liste des criminels de guerre, une liste qui n'a jamais inclus de vrais terroristes presidents Israliens.

              Le cowboy alcoolique Bush a meme accusé Khartoum d'etre un pays qui sponsore le terrorisme, sans aucune preuve.
              Dernière modification par toulousain, 20 février 2017, 17h42.

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              • #8
                Pourquoi le Soudan du Sud est un allié stratégique d'Israël

                Mise à jour du 25 octobre 2012: Un haut responsable du ministère israélien de la Défense a qualifié le Soudan d'«Etat terroriste dangereux», sans revendiquer le bombardement d'une usine militaire à Khartoum dans la nuit du 24 au 25 octobre, que le Soudan a attribué à l'Etat hébreu.
                ****
                Bith Thiyang avait traversé la frontière en clandestin il y a six ans, venant du Soudan du Sud, et s’était réfugié près d’Eilat au kibboutz Eilot. Avec sa double casquette, il était chargé le matin du nettoyage des chambres de l’hôtel du kibboutz et ensuite, dans une petite chambre au mobilier modeste, il revêtait les habits de consul de son pays en guerre pour aider ses compatriotes à organiser leur vie.
                Il a depuis troqué sa tenue de nettoyage contre un costume dans son bureau de Tel-Aviv, sous le portait du leader du Soudan du Sud, John Garang, mort dans un accident d’hélicoptère en 2005. Dans sa fonction de consul, il est chargé à présent de veiller sur les milliers de réfugiés, installés au sud de Tel-Aviv dans le ghetto d’immigrés près de l’ancienne gare centrale. Son bureau austère est devenu la représentation officielle du Soudan du Sud et il a été l’artisan de la reconnaissance de son pays par Israël. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a décidé de reconnaître officiellement son nouvel Etat et lui a souhaité bonne chance.


                Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, boudé par l’Europe, avait décidé de revigorer les relations avec le continent noir où sa présence ne pose pas de problème. Il voulait créer une sorte de ceinture de sécurité amie autour des pays arabes, «l’alliance de la périphérie», prônée par David Ben Gourion. A l’occasion de ses visites au Kenya, au Ghana, au Nigeria puis en Ouganda, il en avait profité pour signer de nouveaux contrats. Mais son objectif principal consistait à mettre en garde ses interlocuteurs africains sur le danger d’une nucléarisation de l’Iran qui risquait d’avoir des répercussions dans leur propre région.

                Des relations historiques

                Les relations entre Israël et le Soudan du Sud ne datent pas d’hier. Les chrétiens du Soudan avaient déjà aidé Israël durant la Guerre des Six Jours de 1967 en s’opposant à l’armée régulière qui voulait prendre part à la guerre. Les Israéliens avaient ensuite renvoyé l’ascenseur en soutenant les rebelles contre Khartoum, en les finançant et en les armant avec du matériel militaire récupéré à l’armée égyptienne vaincue.
                Les Soudanais du Sud n’ont jamais oublié ce soutien et leur président l’a rappelé à Jérusalem: «Sans vous, nous n’existerions pas». A l’ONU, le ministre des Affaires étrangères du Soudan du Sud, Deng Alor Koul, a manifesté son «soutien à Israël dans son approche de la déclaration palestinienne de septembre à l’ONU». Il a ensuite promis de «voter contre la résolution de l’Assemblée Générale de la reconnaissance d’un État indépendant appelé Palestine». Puis il a ajouté:
                «Notre pays a l’intention d’établir une ambassade dans la capitale d’Israël, à Jérusalem et non à Tel-Aviv comme le font la plupart des pays».
                Les relations conflictuelles entre Israël et le président soudanais, Omar el-Béchir, résultent de l’appui donné par son régime au Hamas et à l’installation de bases islamistes au Soudan. Si la guerre éclate entre le nord et le sud, Israël sera contraint d’intervenir car il ne peut abandonner son nouvel allié désarmé à la vindicte du nord.
                L’État juif avait accepté de fournir au Kenya et à l’Ouganda, des drones, des vedettes navales rapides, des véhicules pour les patrouilles aux frontières et des équipements pour la surveillance maritime afin de les aider à «les débarrasser des éléments islamistes terroristes» et à contrer l'expansion iranienne. Israël ne pourra pas moins faire pour le Soudan du Sud qui a besoin d’une aide technique à l’égale de celle octroyée aux Kurdes: formation des officiers, présence de conseillers de Tsahal sur place et fourniture de renseignements satellitaires. En s’impliquant directement, il poursuit l’objectif de retrouver la période idyllique des années 1960 avec l’Afrique.

                Zone stratégique

                Le Soudan du Sud est une zone stratégique pour les Israéliens qui souhaitent disposer d’un point d’ancrage face à l’allié de l’Iran, Omar el-Béchir. Ben Gourion avait déjà défini les bases politiques visant à aider les dirigeants des minorités des différentes communautés d’Irak, du Soudan, d’Éthiopie, de l’Ouganda, du Kenya et du Congo. En transformant des rebelles en armée régulière, entrainée et équipée par Israël, l’influence de l'Etat hébreu restera présente face à Khartoum.
                Par ailleurs, Israël songe à sa propre défense. Les armes qui parviennent au Hamas transitent toutes par le Soudan avant de traverser le Sinaï. Jusqu’alors la force aérienne israélienne frappait les convois d’armes sur le territoire soudanais, comme en novembre et décembre 2011, dans la région de Wadi Al-Allaqi. Israël avait alors complètement détruit les missiles et autres armes de fabrication iranienne, russe et chinoise destinés au Hamas dans la bande de Gaza.
                Une alliance avec le Soudan du Sud permettrait aux Israéliens de disposer localement d’un point d’appui et d’escales techniques pour leurs chasseurs-bombardiers, mais au risque d’être entrainés dans une guerre loin de leurs frontières.

                Source: slateafrique.com, 2012
                Ça ressemble un peu au parcours marocain : ''boudé par l’Europe, avait décidé de revigorer les relations avec le continent noir ''.


                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                • #9
                  dans les pays sous-développés, qui peuvent être manipulés de toutes parts, c'est très facile de lancer une guerre de rébellion et de sécession

                  c'est une chimère de prétendre l'arrêter en quelques dizaine d'années.
                  Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                  Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                  Commentaire


                  • #10
                    Ne vous en faites pas le roitelet va dépenser 4 millions € pour construire,pardon pour l’étude de faisabilité une capitale au sud soudan.

                    Il n'avait pas déjà ouvert un hôpital la bas?Voila qui va résoudre le problème de la famine.

                    Je ne sais pas ce qu'en pense la cellule de propagande,qui d'habitude ne loupe pas une occasion de vanter le gagnant gagnant avec l'Afrique.

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                    • #11
                      Ne vous en faites pas le roitelet va dépenser 4 millions € pour construire,pardon pour l’étude de faisabilité une capitale au sud soudan.

                      Il n'avait pas déjà ouvert un hôpital la bas?Voila qui va résoudre le problème de la famine.

                      Je ne sais pas ce qu'en pense la cellule de propagande,qui d'habitude ne loupe pas une occasion de vanter le gagnant gagnant avec l'Afrique.
                      Ah c'est sûr que le bon samaritain momo va assurer avec brio.Si c'est juste à donner à manger à ses malheureux, comme le Maroc est un producteur agricole ça lui pose aucun problème, d'ailleurs il n'a pas promis à toute l'Afrique de la sortir de ses marasmes, physique pour ces Soudanais et économique pour les autres!

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                      • #12
                        Citation:
                        Ne vous en faites pas le roitelet va dépenser 4 millions € pour construire,pardon pour l’étude de faisabilité une capitale au sud soudan.
                        Mais qu'est ce que le Maroc viens faire dans la discussion?

                        Je ne sais pas ce qu'en pense la cellule de propagande,qui d'habitude ne loupe pas une occasion de vanter le gagnant gagnant avec l'Afrique.
                        Sa t'interesse vraiment ou tu cherche juste un sparring partner ?

                        Allez les gars un peu de serieux, on oublie ses complexes, on se concentre et on discute du sujet !
                        Dernière modification par SCH, 21 février 2017, 05h51.

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                        • #13
                          Envoyé par toulousain
                          Le cowboy alcoolique Bush a meme accusé Khartoum d'etre un pays qui sponsore le terrorisme, sans aucune preuve.
                          C'est vrai, les sanctions américaines contre le Soudan, Darfour,, il s'agissait bien du pétrole, une usine de lait en poudre infantile sera bombardée au lieu et place d'une hypothétique fabrique d'armes chimiques. Ensuite, ce pays fut accusé d'abriter des bases terroristes. Le blocage, en 1997, de tous les avoirs du gouvernement soudanais aux Etats-Unis ne suffira pas à faire tomber le régime. Nul n'ignore le prix payé en nombre de morts et de destructions par l'Irak, simplement soupçonné de détenir d'introuvables armes de destruction massive. Des morts, qui comme celles du Liban ou de la Palestine n'ont guère ému certains procureurs du TPI, activant pour traduire en justice les responsables soudanais.
                          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                          Commentaire


                          • #14
                            Sanctions américaines contre le Soudan, Darfour : il s'agit bien du pétrole

                            Les pressions internationales se multiplient pour contraindre le gouvernement soudanais à appliquer la résolution du Conseil de sécurité, votée le 30 août, et prévoyant le déploiement d'une force de l'ONU, en remplacement des troupes africaines. Le président américain George Bush a renforcé, le 13 octobre, les sanctions contre Khartoum, par l'interdiction de toute transaction liée aux activités pétrolières et pétrochimiques.

                            Le président en exercice de l'Union africaine, Denis Sassou N'Guesso, a qualifié la situation au Darfour de «préoccupante», alors que le mandat des soldats de l'UA a été prorogé jusqu'à fin 2006. Si, à Paris, des personnalités médiatiques dénoncent ce qu'elles définissent déjà comme «le 1er génocide du XXIe siècle», des voix africaines, et non des moindres, parlent d'«arabisation forcée au Darfour». Une lecture délibérément ethniciste ?

                            La volonté de l'administration américaine de remodeler le Soudan ne date pas de la crise du Darfour qui a éclaté en 2003. Elle remonte à la première guerre du Golfe en 1991, le Soudan étant ciblé pour ses positions pro-irakiennes et accusé de détenir des missiles irakiens de longue portée, susceptibles d'atteindre Israël.

                            Une usine de lait en poudre infantile sera bombardée au lieu et place d'une hypothétique fabrique d'armes chimiques. Ensuite, ce pays fut accusé d'abriter des bases terroristes. Le blocage, en 1997, de tous les avoirs du gouvernement soudanais aux Etats-Unis ne suffira pas à faire tomber le régime. Nul n'ignore le prix payé en nombre de morts et de destructions par l'Irak, simplement soupçonné de détenir d'introuvables armes de destruction massive. Des morts, qui comme celles du Liban ou de la Palestine n'ont guère ému certains procureurs du TPI, activant pour traduire en justice les responsables soudanais.

                            Le prétexte invoqué aujourd'hui par les faucons de la Maison-Blanche pour étendre leur influence est évidemment humanitaire. Un bilan de plus de deux cent mille morts et de deux millions de réfugiés au Darfour interpelle, bien sûr, toutes les consciences, à moins d'être aveugle. Pourtant, les énormes enjeux stratégiques, pétroliers en particulier, dans ce pays, convient à une lecture et des solutions de paix se préoccupant davantage de l'avenir et de la résolution réelle des conflits.

                            Premier constat : la réunion extraordinaire du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, le 20 septembre, a prorogé le mandat de la Force africaine (AMIS) jusqu'à la fin de l'année 2006 au Darfour. Pourquoi la résolution 1706 s'est-elle empressée de substituer l'UA, plutôt que de la renforcer ? Et pourquoi des Etats africains ambitionnant un rôle continental ne s'impliquent-ils pas davantage dans l'appui à la mission au Conseil de paix africain ? Autre interrogation : comment expliquer les pressions des ONG dénonçant le plan du gouvernement soudanais qui vise à déployer plus de 15 000 hommes au Darfour ? Ainsi, ce gouvernement, accusé de laisser les milices éradiquer la population, est suspecté dès qu'il tente de rétablir un minimum d'autorité. Donc, ce sont bien les institutions soudanaises qui sont remises en cause. Or, si le gouvernement soudanais refuse le déploiement des Casques bleus, il n'a d'autre choix que de prêter son concours ou de se faire assister par les Forces africaines d'interposition. Et là, le continent africain ferait preuve, réellement preuve, de sa capacité et volonté politique à gérer ses conflits, imposer la paix, au lieu des sempiternelles interventions étrangères, tant dénoncées par les africanistes : des interventions qui, du reste, n'ont fait qu'exacerber la situation dans les zones de conflit.

                            La prochaine réunion du Comité des sages, regroupant le Sénégal, le Nigeria et le Congo, avec Omar El Bachir sera un test. Pour l'heure, seule la Chine a apporté son soutien à l'UA en remettant un chèque d'un montant de 1 000 000 dollars pour les opérations de maintien de la paix au Darfour. Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, a exhorté les membres de l'organisation à assumer leurs engagements. La Ligue, pour rappel, s'est abstenue lors du vote de la résolution 1706. Que des intellectuels africains montent au créneau pour dénoncer la duplicité de la Ligue, réclamant, comme ils le soulignent, une intervention de l'ONU en Palestine, et la récusant au Soudan, ne surprend guère.

                            Mais la hiérarchisation des victimes, au nom d'une appartenance, négro-africaine ou arabo-africaine, n'aide ni la cause humaniste ni le règlement des problèmes. Plus grave, fustiger le Monde arabe au moment où il subit les pires agressions collectives de son histoire, et réduire la question du Darfour à une opération d'«arabisation forcée», cela revient à entretenir des grilles de lecture raciales confortant le discours dominant, de ceux précisément qui hiérarchisent les souffrances des victimes.

                            A l'exemple des initiateurs de la manifestation de Paris, qui ont défendu toutes les dernières guerres américaines au Proche-Orient et souhaitent créer un point de fixation nouveau anti-arabe en instrumentalisant, hélas, le drame des Soudanais. Qu'on le veuille ou non, les pressions sur le Soudan ont aussi l'odeur du soufre et du pétrole. «Le cordon pétrolier africain aujourd'hui ne s'étend pas seulement du golfe de Guinée aux confins du lac Tchad. Il a désormais des prolongements nilotiques, le Soudan étant en passe de devenir un producteur substantiel d'or noir. Il n'est d'ailleurs pas exclu que le génocide en cours dans le Darfour s'explique lui aussi, en très grande partie, par la perspective d'exploitation du pétrole dans cette région. En l'absence d'un cadre politique solide et légitime, et face aux réalités d'une souveraineté fortement limitée, les gouvernements locaux peinent à imposer des conditions aux multinationales dans l'exploitation des ressources naturelles locales», souligne Achille Mbembe.

                            Il n'est pas exclu, rappelle-t-il, que les pays de l'arc pétrolier africain (du golfe de Guinée aux pays nilotiques) «soient, dans un avenir pas tout à fait éloigné, petit à petit aspirés par le tourbillon […] Les luttes de pouvoir et les conflits autour de la captation, du contrôle et de la répartition des ressources rares». En conclusion de son étude, ce chercheur note aussi : «Comme à l'époque de la traite de l'ivoire et sous la colonisation, une relation globalement négative existe désormais entre l'exploitation des matières premières et le développement humain en Afrique. Si l'on ne brise pas le lien, assure-t-il, entre corruption, extraction et militarisation, l'exploitation des richesses africaines sera, de plus en plus, un réel facteur de génocide.» Et d'en appeler à un véritable débat sur l'extraction des matières premières.

                            Il s'agit bien d'une guerre pour le contrôle du pétrole, et la construction d'oléoducs est au cœur de ces enjeux, affirme Elizabeth Struder. «C'est le cas de l'ouverture de l'oléoduc Tchad-Cameroun, où sont impliqués les intérêts des firmes transnationales Total, pour la France, CNPC pour la Chine, Pétronas pour la Malaisie, Lundin pour la Suède, OMV pour l'Autriche, Talisman pour le Canada et Exxon Mobil pour les Etats-Unis. Ce pipeline doit passer par le Darfour et entre dans la logique d'éviter les zones à risques et arabes en particulier. De son côté, l'Inde envisage également un oléoduc qui passera dans cette région d'Afrique, celui prévu par les firmes ONGC et Reliance Petroleum en accord avec le Soudan.»

                            Parmi les différents groupes qui composent les milices du Sud, «l'administration américaine a particulièrement favorisé ceux qui revendiquent la sécession», estime-t-elle. Un certain nombre de «missions chrétiennes», bénéficiant d'importants soutiens financiers aux Etats-Unis, «s'efforcent depuis plusieurs années d'alimenter la haine raciale contre les «Arabes». Non seulement le gouvernement américain «a fourni entraînement militaire, armes et argent à l'APLS mais il a aussi accordé son soutien au «Mouvement pour la Justice et l'Egalité» [JEM] basé au Darfour. Le JEM est lié au fondamentaliste Al Tourabi».

                            Certes, ces enjeux et les plans stratégiques ne seraient guère réalisables avec des Etats et des régimes aptes à gérer leur développement et leur projet d'Etat national, mais le conflit soudanais, qui ne diffère pas fondamentalement de celui vécu en Angola, au Congo, en Sierra Leone, interpelle plus que jamais une Afrique et un Monde arabe soucieux de leur destin futur.

                            Blocks Oil and Gas Concession Holders

                            1 (Unity) Greater Nile Petroleum Operating Company

                            2 (Heglig) Talisman Energy Inc. (Canada)

                            4 (Kalkang) Petronas Carigali(Malaysia), Sudapet(Sudan) and China National Petroleum Corporation (CNPC)

                            3 (Adar) Gulf Petroleum Corporation(Qatar)

                            7 (Melut) Sudapet(Sudan) and China National Petroleum Corporation (CNPC)

                            5a Lundin Oil AB/International Petroleum Corporation

                            5b (IPC)(Sweden), Petronas Carigali(Malaysia), OMV Sudan Exploration GmbH(Austria) and Sudapet(Sudan)

                            5 (Central) Total Elf Fina

                            6 China National Petroleum Corporation (CNPC) Open

                            Chabha Bouslimani

                            La Tribune
                            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                            • #15
                              La volonté de l'administration américaine de remodeler le Soudan ne date pas de la crise du Darfour qui a éclaté en 2003. Elle remonte à la première guerre du Golfe en 1991, le Soudan étant ciblé pour ses positions pro-irakiennes et accusé de détenir des missiles irakiens de longue portée, susceptibles d'atteindre Israël.

                              Une usine de lait en poudre infantile sera bombardée au lieu et place d'une hypothétique fabrique d'armes chimiques. Ensuite, ce pays fut accusé d'abriter des bases terroristes. Le blocage, en 1997, de tous les avoirs du gouvernement soudanais aux Etats-Unis ne suffira pas à faire tomber le régime. Nul n'ignore le prix payé en nombre de morts et de destructions par l'Irak, simplement soupçonné de détenir d'introuvables armes de destruction massive. Des morts, qui comme celles du Liban ou de la Palestine n'ont guère ému certains procureurs du TPI, activant pour traduire en justice les responsables soudanais.
                              effectivement, c'est encore et TOUJOURS l'oncle SAM qui fout la M.ER.DE partout dans le monde, pour :

                              - créer un CHAOS sans nom, et laisser le peuple se débattre et s'entretuer,

                              - ainsi, et comme par enchantement, voir s'ouvrir les coffres forts de pays, avec des millions de brèches, et d'opportunités pour assoir sa domination sur tout le monde,

                              - et profiter de toutes parts des richesses de tous les belligérants et parties prenantes !

                              elle est là, L'INTELLIGENCE AMERICAINE... ou bien le MACHIAVELISME AMERICAIN ....
                              c'est au choix.

                              car çà dépend du type de vision et des filtres de perception de chacun d'entre nous. oeilfermé
                              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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