Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Attends Moi : Arju-yi

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Attends Moi : Arju-yi

    ce poëme est le text d'une chanson , du grand poëte Kabyle Ait Menguellet

    Tassadit Yacine dans son livre "Ait Menguellet chante" , elle

    classe ce texte dans la partie "chansons d'amour et de nostalgie" ,,

    De l'amour et de la nostalgie, oui,elle a peu etre raison , ce texte en

    déborde. Mais il n'y a pas que ça dans ce poëme




    Laâca wis d acu yed'ran,
    su medjed tadartr teqlaâ,
    lghaci fghend s izenqan,
    tiziri tbed af yez'ra,
    di tafat mi dâadan,
    ayen akkn id âabban,
    yufrard nig iqarra,


    Azekka-ni mi d kkragh,
    tighri lâibad ur s sligh,
    aâni net'lent ur h'edragh,
    yili di tadart iligh,
    amin sinan : "akkewtagh,
    yerna ak galagh,
    ma ts'ughd ar d cetkigh".


    Ayn akkw i nehder,
    wisen ma d yeh'dar,
    yefkkat unebdu i lexrif,

    Ma nigham sbar,
    tez'rid uwlayghar,
    ih'fid' sebr n bbesif,

    Ma nru, ma nehdar,
    ma ns'ugh, ma neqbar,
    ayn z'ayn ur di ttixfif,


    Ardju-yi, ardju-yi,
    nan-d wid idi sawlen,
    d lggira ig zwaren,
    Ardju-yi, ardju-yi....


    Ardju ad am hedragh,
    fih'el ma âat'lagh,
    tez'rid' dacu dagh yughen,

    D abrid ad ruhagh,
    ayen id'r'an qeblagh,
    lexbar bwa d yughalen,

    Gher din ma yawd'agh,
    ad am ketbagh,
    am h'kkugh i di yughen,

    Ardju-yi, ardju-yi,
    widak id ttd'ebbiren,
    snulfan-iyid aâdawen,
    Ardju-yi, ardju-yi...


    Ghar tmacint uligh,
    d irfiqen i n-ufigh,
    udem-iw am udmawen nsen,

    Degsen ttwaligh,
    ghursen ttcabigh,
    yiwen uâekkaz igh yuwten,

    Ma teghlim lligh,
    telam m ara ghligh,
    di lmeh'na nagh d atmaten,

    Ardju-yi, ardju-yi,
    ceggeân-iyi ad naghagh,
    wisn ahat ma d ughalagh,
    Ardju-yi, ardju-yi,


    Mi niwed twensagh,
    degg w at'as yidnagh,
    râud mbbâid isensel,

    Mi bedlen, bedlagh,
    leh'waydj ikksagh,
    ardjant adi d yar sfel,

    Imiren ggwadagh,
    di dqayeq h'ettbagh,
    wa d yughalen ad awen imel,

    Ardju-yi, ardju-yi,
    s azrar âaleqn-iyi isem-iw,
    tameggh'elt ger ifasn-iw,
    Ardju-yi, ardju-yi,


    Tettugh-kkem tikkwal,
    yekks-ikkem w uzal,
    yekks-ikkem si gar w aln-iw,

    Aghebbar azal,
    ur h'wadjn awal,
    tidak tezin di lmux-iw,

    As yekkfan mazal,
    azekka ad yughal,
    saâreqn-iyi leh'sab-iw,

    Ardju-yi, ardju-yi,
    armel s yitij, yeh'ma,
    ikkemlas ars'as' yargha,
    Ardju-yi, ardju-yi,


    Sligh taqcict tarna,
    semi-yas lehna,
    ahat at-lhu d lfal,

    Naâya di lggira,
    d amenugh narwa,
    mulac agh di rdjem w akal,

    Neh'zen mi nengha,
    nefrah mi d nugwra,
    as nekkes nubas i cwal,

    Ardju-yi, ardju-yi,
    kkul-wa ad yughal s axam-is,
    akkn ad is'fed' lejrah' is,
    Ardju-yi, ardju-yi....."
    Dernière modification par Tamedit n-was, 01 février 2007, 17h41.

  • #2
    Ma nigham sbar,
    tez'rid uwlayghar,
    ih'fid' sebr n bbesif,



    Ce sont des vers plein de sagesse où l'on retrouve le vécu de beaucoup ...


    Merci Sensib

    Commentaire


    • #3
      Oui, c'est une belle chanson! Merci sensib.
      Tu connaitras le bonheur si ton existence s'inscrit dans les limites de la volonté de Dieu.

      Commentaire


      • #4
        c'est une chanson que j'adore écouter merc i !!
        “If you think education is expensive, try ignorance”
        Derek Bok

        Commentaire


        • #5
          excusez moi pour cette traduction " incomplete " , elle est trop approximative ,, mais avant de lire ce poeme faut bien se mettre dans la scene du poete
          un village , violence par des inconnues ,, vérité , paix , amour ,et attachement ,,,,etc




          L'histoire commence par un soir éclairé par un clair de lune, que l'on imagine aisément léger mais nous avons la certitude que cette clareté est figée, là-bas.

          Figée sur un cercueil transporté sur des épaules amicales ?
          Comment pouvons-nous savoir puisqu'il n'en reste aucune trace à la lumière du jour ?

          Et le non-sens !! Ma tsughed' ad cetkigh : si tu cries, je te dénonce !
          Quel aboutissement est possible dans un non-sens ?


          Faut-il se résigner, puisque ni les cris, ni les silences lourds n'apaiseront les tourments ?


          Dans le regard de ceux d'en face, il n'y a que le reflet de notre propre détresse. Ce que l'on voit sur leur visage, c'est la même chose qu'ils lisent sur le notre.
          De l'écho. Seulement de l'écho. Un écho déstructeur.
          Si au moins l'ennemi identifié était un ennemi affirmé.
          Même pas. Un ennemi inventé, créé de toutes pièces, voilà ce qu'ils sont.
          Des ennemis fictifs.

          Ce sont ceux qui nous ont façonné ces ennemis fictifs, dans lesquels nous plaçons tant de certitudes négatives, ce sont eux qui nous ruinent de l'intérieur.

          Croire en la solidarité dans l'affliction et face à une mort probable ?
          La peur peut-être plus forte. La peur est certainement plus forte.

          La peur quand le ciel se met à gronder.
          La peur de ne pas revoir les siens.
          La peur de ne pas les savoir en paix.
          Mais comment pourraient-ils l'être ?
          Peut-être en mettant au monde la paix.
          Semmi-yas Lehna.

          La paix.
          Si un jour t'auras une fille , appelles la " paix "

          Est-elle morte ou n'a-t-elle jamais existé ?
          Est-elle un leurre ou est-elle un mirage ??

          Doit-elle renaître, tel un phénix , de ses cendres ?
          Il importe d'y croire.
          Il est vital d'y croire.

          Seulement alors nous pourrons panser nos blessures, réelles et symboliques. As nekkes nuba-s i cwal.

          Commentaire


          • #6
            merci Sensib.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

            Commentaire


            • #7
              il n y a pas de quoi les amis

              Commentaire


              • #8
                Sensib, c'est la chanson kabyle que je préfère, surtout l'introduction de la chanson qui me donne des frissons.
                J'ai tous les albums du grand poète Aït Menguellet. C'est mon papa défunt, qui m'a transmis cet héritage culturel.

                Sensib, merci pour les paroles ! Sahit agma
                Dernière modification par sentenza, 31 janvier 2007, 21h41.

                Commentaire


                • #9
                  Je t'en prie sentenza

                  Commentaire


                  • #10
                    je vous propose la chanson

                    Commentaire


                    • #11
                      Sensib

                      Je ne pas tout lu mais ce que je savais de cette chanson c'est qu'il parle de la guerre !

                      C'est quelqu'un qui s'en va en guerre et parle à sa femme et lui dis "attends moi ". Le début de la chanson commence par un enterrement...puis il raconte son départ, le train, les compagnons, pourquoi la guerre !

                      Je me souviens bien de : Sligh taqchicht terna semmiyas LEHNA
                      "Pour cette fille qui vient de naître prénomme là LEHNA (Paix) !

                      Cette chanson est tirée de l'Album AYAGOU (1979), une mélodie forte et nostalgique presque mélancolique...
                      Dernière modification par elyas, 01 février 2007, 17h55.

                      Commentaire


                      • #12
                        effictivement elyas la chanson est d'un album ayagou "brouillard" de 1979 et c'est une année avant qu'il rentre en prison !!!!!!!!!

                        il parle d'une guerre et une relation entre un homme et sa femme lors de leurs séparation pour aller faire une guerre qui les conserne pas
                        ceux qui ont causé cette guerre ce sont des gouverneurs selon " lounis "

                        Commentaire


                        • #13
                          effictivement elyas la chanson est d'un album ayagou "brouillard" de 1979 et c'est une année avant qu'il rentre en prison !!!!!!!!!
                          Tu y est presque Sensib, cette sombre affaire de détension d'arme (prétexte) date de 1985.

                          Commentaire


                          • #14
                            pas en 1980 ?

                            Commentaire


                            • #15
                              pas en 1980 ?
                              Non

                              L'arrestation n'a pas de lien avec les evénements d'avril 1980.

                              D'ailleurs l'album qu'il a sorti après c'est Assefru en 1986 où est revenu sur ce triste épisode dans les titres Assefru, Ameddah, later.
                              Dernière modification par elyas, 01 février 2007, 21h40.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X