La presse aux ordres et la bonne information : Le magister dixit
«C’est beaucoup plus économique de lire Minute que d’acheter Sartre car pour le prix d’un journal, vous avez à la fois la nausée et les mains sales.» Pierre Desproges
Cette boutade de l’humoriste Pierre Desproges à propos du journal d’extrême droite « Minute », était là pour nous rassurer à l’époque sur la structuration du monde entre les bons et les mauvais, les pyromanes et les autres. De nos jours tout se brouille et le journal Minute de l’extrême droite, que l’on croyait seul à éructer ses insanités brutales, n’est plus le seul, il est secondé par une bien pensance qui, sous couvert de civilité, fait plus et mieux, mais d’une façon insidieuse pour formater l’imaginaire des citoyens lambda.
Faits alternatifs, fake news, post-vérité… petit lexique de la crise de l’information
La manipulation de l’information a commencé depuis que le monde est monde. Cependant, l’apport de l’internet et des médias télévisés a décuplé l’information et en a fait un enjeu de pouvoir et d’assujettissement des peuples par la tromperie multiforme. Cette information peut être politique, mais aussi économique ( ce qu’on appelait avant la réclame, qui consistait à vanter les performances d’un produit par rapport aux autres. « Omo lave plus blanc que blanc » ). le but dans tous les cas est de s’emparer de l’imaginaire du citoyen et d’en faire un consommateur sous influence comme l’ si bien décrit le philosophe Dany Robert Dufour dans ses multiples écrits notamment « le Divin Marché ».
Souvenons-nous !
Tout a commencé avec CNN pendant la deuxième guerre du Golfe de février 1991. Le Pentagone avait diffusé l’information qu’il a voulu sans contrôle avec la complicité de CNN. Cette mauvaise habitude s’est perpétuée et vingt-cinq ans après, nous voyons des journalistes français embedded ( embarqués dans le langage américain) avec les militaires, imitant leurs acolytes américains, nous raconter les délices et la majesté de l’opération Sangaris, fruit des escapades de François Hollande dans son pré carré africain. Les médias dominants, appelés mainstream, s’intronisent les seuls détenteurs de la vérité que les autres doivent accepter comme parole d’Evangile, sous peine d’encourir les foudres de l’Empire.
Avec l’élection de Donald Trump, pour des raisons que j’ignore, ils se sont sentis diminués, eux qui avaient tout fait pour nous vendre Hillary Clinton en vain ! Résultat des courses : il fallait trouver un coupable. Ce sera Poutine et sa manipulation de l’information au point qu’il a été capable de manipuler l’information pour faire élire Trump et naturellement, les rares médias alternatifs qui sont devenus des acteurs qu’ils ne peuvent plus ignorer, notamment avec l’Internet, deviennent des concurrents. Il faut donc mettre en place un tribunal qui décide de ce que c’est une bonne information. Dans un deal qui s’apparente à « un trafic en bande organisée, dix journaux américains avec le tristement célèbre Le Monde et Google définissent la doxa et le catéchisme de la presse de la vérité vraie, surtout avec l’élection de Trump qui s’avère iconoclaste imprévisible et inacceptable selon les codes actuels de ceux qui détiennent le robinet du financement de l’information.
Dans un premier temps nous allons présenter leurs visions de la presse libre et vraie, ensuite nous dirons ce qu’il faut penser de la vérité de l’information dans l’absolu :
Huit médias français s’allient à Facebook contre les « fake news »
Comment traquer l’information alternative ? L’information indésirable, celle qui dérange, celle qui ouvre les yeux du citoyen et lui permet de faire la part des choses, pour donner son suffrage éventuel lors d’une élection en connaissance de cause ? Les médias main-stream dans leur obsession de garder l’information c’est-à-dire le pouvoir, pour mieux la triturer et la faire apparaitre sous une autre forme, traquent l’information alternative qui pour eux est fausse. Ils auront contre eux les sans-grade qui, même s’ils n’ont rien, sont actifs sur la Toile
Le Monde donneur de leçons
Un proverbe bien connu est rapporté : « Avant de donner des leçons aux autres, il faut commencer à balayer devant sa porte. » Cela n’a pas empêché Le Monde dans sa fuite en avant de proposer de formater l’imaginaire des jeunes. Nous lisons :
Le Monde lance un « décodex » pour traquer les fake news des autres, pas les siennes
Un article sur dreuze infos remet les pendules à l’heure. « fake news ? » écrit-il.
Décodex : Le Monde pris d’hubris pour dicter la norme !
Pris par l’ivresse d’une réputation surfaite , celle perdue de Hubert Beuve Mery , Jacques Fauvet et Autre André Fontaine , L’équipe actuelle du monde qui a perdu son âme pour continuer à perdurer se veut détentrice de la norme de ce qu’on nous appris , celle du magister dixit indiscutable et infaillible. De ce fait elle s’intronise comme un Torquemeda des temps modernes appelant l’anthème sur les thèmes de tout ceux qui ne sont pas dans la ligne de ses bailleurs de fond qui tiennent le journal à flot…
Pour nous rendre compte de la cocasserie de la situation qui ressemble à une vaste canular je rapporte l’appréciation donnée par Arrêt sur Info – site jugé par Le Monde comme « non fiable » –en préambule d’un article d’Eric Verhaeghe touchant le classement du Monde Décodex:
... à suivre
«C’est beaucoup plus économique de lire Minute que d’acheter Sartre car pour le prix d’un journal, vous avez à la fois la nausée et les mains sales.» Pierre Desproges
Cette boutade de l’humoriste Pierre Desproges à propos du journal d’extrême droite « Minute », était là pour nous rassurer à l’époque sur la structuration du monde entre les bons et les mauvais, les pyromanes et les autres. De nos jours tout se brouille et le journal Minute de l’extrême droite, que l’on croyait seul à éructer ses insanités brutales, n’est plus le seul, il est secondé par une bien pensance qui, sous couvert de civilité, fait plus et mieux, mais d’une façon insidieuse pour formater l’imaginaire des citoyens lambda.
Faits alternatifs, fake news, post-vérité… petit lexique de la crise de l’information
La manipulation de l’information a commencé depuis que le monde est monde. Cependant, l’apport de l’internet et des médias télévisés a décuplé l’information et en a fait un enjeu de pouvoir et d’assujettissement des peuples par la tromperie multiforme. Cette information peut être politique, mais aussi économique ( ce qu’on appelait avant la réclame, qui consistait à vanter les performances d’un produit par rapport aux autres. « Omo lave plus blanc que blanc » ). le but dans tous les cas est de s’emparer de l’imaginaire du citoyen et d’en faire un consommateur sous influence comme l’ si bien décrit le philosophe Dany Robert Dufour dans ses multiples écrits notamment « le Divin Marché ».
Souvenons-nous !
Tout a commencé avec CNN pendant la deuxième guerre du Golfe de février 1991. Le Pentagone avait diffusé l’information qu’il a voulu sans contrôle avec la complicité de CNN. Cette mauvaise habitude s’est perpétuée et vingt-cinq ans après, nous voyons des journalistes français embedded ( embarqués dans le langage américain) avec les militaires, imitant leurs acolytes américains, nous raconter les délices et la majesté de l’opération Sangaris, fruit des escapades de François Hollande dans son pré carré africain. Les médias dominants, appelés mainstream, s’intronisent les seuls détenteurs de la vérité que les autres doivent accepter comme parole d’Evangile, sous peine d’encourir les foudres de l’Empire.
Avec l’élection de Donald Trump, pour des raisons que j’ignore, ils se sont sentis diminués, eux qui avaient tout fait pour nous vendre Hillary Clinton en vain ! Résultat des courses : il fallait trouver un coupable. Ce sera Poutine et sa manipulation de l’information au point qu’il a été capable de manipuler l’information pour faire élire Trump et naturellement, les rares médias alternatifs qui sont devenus des acteurs qu’ils ne peuvent plus ignorer, notamment avec l’Internet, deviennent des concurrents. Il faut donc mettre en place un tribunal qui décide de ce que c’est une bonne information. Dans un deal qui s’apparente à « un trafic en bande organisée, dix journaux américains avec le tristement célèbre Le Monde et Google définissent la doxa et le catéchisme de la presse de la vérité vraie, surtout avec l’élection de Trump qui s’avère iconoclaste imprévisible et inacceptable selon les codes actuels de ceux qui détiennent le robinet du financement de l’information.
Dans un premier temps nous allons présenter leurs visions de la presse libre et vraie, ensuite nous dirons ce qu’il faut penser de la vérité de l’information dans l’absolu :
« La campagne du « Brexit » et l’élection de Donald Trump, lit-on sur le journal Le Monde, ont propulsé de nombreux nouveaux termes qui témoignent de la crise moderne de confiance dans les faits. Ils ont envahi le débat public en quelques mois – et parfois même en quelques jours seulement. A l’image de « post-vérité », intronisé mot de l’année 2016 par Oxford, tous ces nouveaux termes traduisent la crise des médias traditionnels qui a caractérisé la dernière campagne électorale américaine. Au point de parfois occulter d’autres termes plus anciens, qu’ils sont en train de remplacer.. (…) Donald Trump s’est de son côté dit « actuellement en guerre contre les médias, [qui] font partie des êtres humains les plus malhonnêtes de la planète », dans un discours à la CIA. (1)
Comment traquer l’information alternative ? L’information indésirable, celle qui dérange, celle qui ouvre les yeux du citoyen et lui permet de faire la part des choses, pour donner son suffrage éventuel lors d’une élection en connaissance de cause ? Les médias main-stream dans leur obsession de garder l’information c’est-à-dire le pouvoir, pour mieux la triturer et la faire apparaitre sous une autre forme, traquent l’information alternative qui pour eux est fausse. Ils auront contre eux les sans-grade qui, même s’ils n’ont rien, sont actifs sur la Toile
« Huit médias français, lit-on dont Le Monde, ont décidé de collaborer avec Facebook pour réduire la présence de fausses informations sur le réseau social. Concrètement, le projet est de déployer prochainement en France un dispositif similaire à celui qui a été mis en place en décembre aux Etats-Unis avec le concours de cinq médias (ABC News, AP, FactCheck.org, Politifact et Snopes), En France, outre Le Monde, les médias partenaires sont l’Agence France-Presse (AFP), BFM TV, France Télévisions, France Médias Monde, L’Express, Libération et 20 Minutes. Après la France, Facebook projette de poursuivre le déploiement dans d’autres pays. Ce dispositif permet aux utilisateurs, grâce à une nouvelle catégorie de signalement, de « faire remonter (…) ». (2)
Un proverbe bien connu est rapporté : « Avant de donner des leçons aux autres, il faut commencer à balayer devant sa porte. » Cela n’a pas empêché Le Monde dans sa fuite en avant de proposer de formater l’imaginaire des jeunes. Nous lisons :
« En parallèle du Décodex, ce guide créé par l’équipe des Décodeurs qui permet de vérifier la fiabilité d’un site Internet, Le Monde a décidé de s’engager dans une démarche d’éducation à l’information, à destination des collégiens et des lycéens, par le biais d’interventions en classe et par la mise à disposition, sur son site Internet, de contenus pédagogiques. En complément du Décodex nos journalistes ont mis à disposition des internautes une série de fiches pédagogiques destinées à guider leur lecture au quotidien. Nous expliquons notamment pourquoi il est important de vérifier une information avant de la partager, (…) D’ici à la fin de l’année scolaire 2016-2017, nous tâcherons d’intervenir dans différents établissements, aussi bien généraux que professionnels, de la 6e à la terminale. » (3)
Un article sur dreuze infos remet les pendules à l’heure. « fake news ? » écrit-il.
« Le journal Le Monde se pose en censeur, avec une idée simple : toute information que Le Monde décide de vous cacher, il l’appelle Fake News. Lui ? Il est blanc-bleu, pur et innocent… Quoi de plus compatible avec l’esprit de la gauche et de la presse de gauche que de se poser en arbitre entre le vrai et le faux – ou plutôt entre ce que vous avez le droit de savoir et de ne pas savoir, dire et ne pas dire, penser et ne pas penser – et de décider à la place des citoyens et des internautes ? Est-ce le travail de la presse que de couper court aux argumentations et à la réflexion des lecteurs ? oui, si on vit sous une dictature, oui encore quand la presse est de gauche. Pour entrer par le grand portail de la chasse aux Fake News, mais surtout pour contrer la désaffection des lecteurs et éviter que ne s’effrite le mur politiquement correct et de la pensée unique, érigée contre l’information libre par les tenants de la gauche morale et bien pensante, – mais battu en brèche par la « fachosphère (l’endroit où l’on s’informe) » et Internet -, le journal Le Monde croit avoir trouvé sa parade. »(4)
« La police de la pensée est à l’oeuvre avec son permis à points : Orwell au secours, ils étaient fous, ils sont devenus hystériques. Ce qui nous reste encore d’espace de liberté de penser et de dire sera décortiqué, étiqueté, classé par codes couleurs, par idéologie, et actionnariat… grâce au Decodex une sorte de boîte à outils de sensibilité de gauche qui sera mise en ligne le 1er février sur le site du Monde, et fournira aux internautes un « système » de classification censé leur donner les moyens de juger du degré de fiabilité des sites d’information et des partis pris sous-jacents aux informations qu’ils relayent sur le Net. Autant dire que plus le site donnera des infos que Le Monde ne veut pas diffuser, plus la note sera mauvaise. Et si vous dénoncez une Fake News du Monde, là ce sera le zéro pointé ! La censure de la réflexion, de la pensée et de la pensée critique a de beaux jours devant elle. La pensée unique aussi. (..) A l’école du dénigrement et du sectarisme, grâce au Monde, ce nouveau lavage de cerveau formatera encore un peu plus les jeunes…. À moins qu’ils ne se détournent ? » (4)
Pris par l’ivresse d’une réputation surfaite , celle perdue de Hubert Beuve Mery , Jacques Fauvet et Autre André Fontaine , L’équipe actuelle du monde qui a perdu son âme pour continuer à perdurer se veut détentrice de la norme de ce qu’on nous appris , celle du magister dixit indiscutable et infaillible. De ce fait elle s’intronise comme un Torquemeda des temps modernes appelant l’anthème sur les thèmes de tout ceux qui ne sont pas dans la ligne de ses bailleurs de fond qui tiennent le journal à flot…
Pour nous rendre compte de la cocasserie de la situation qui ressemble à une vaste canular je rapporte l’appréciation donnée par Arrêt sur Info – site jugé par Le Monde comme « non fiable » –en préambule d’un article d’Eric Verhaeghe touchant le classement du Monde Décodex:
« Arrêt sur Info – un site d’information et d’opinion indépendant de tous pouvoirs, qui s’efforce de relayer une information sérieuse, fondée sur des sources plurielles, mettant en évidence les mensonges par omission ou les nouvelles biaisées relayées par des médias traditionnels financés par des entrepreneurs privés et subventionnés par les Etats – est concerné par les accusations du Monde. En effet, Décodex Monde classe le site Arrêt sur Info avec la couleur orange (site peu sérieux) – parmi quelque 600 sites et blogs non « fiables » à ses yeux – en ces termes : Nous pensons que Le Monde est fort mal placé pour juger autrui. Il a perdu toute crédibilité. Il ne doit sa survie qu’aux subventions de l’Etat, soit plus de 5 millions € par an. Depuis 2013 nous dénonçons sa désinformation touchant la guerre en Syrie, sa couverture mensongère. [Silvia Cattori] »
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