Amnesty International
« Les autorités algériennes restreignent la liberté d’expression et de religion…»
« Les autorités algériennes restreignent la liberté d’expression et de religion…»
le 22.02.17|10h24
Comme attendu et au regard des multiples violations des libertés
et des droits de l'homme qui ont rythmé la chronique algérienne durant l'année de 2016,le rapport annuel de Amnesty international dresse un tableau sombre de l'état des libertés en Algérie.
et des droits de l'homme qui ont rythmé la chronique algérienne durant l'année de 2016,le rapport annuel de Amnesty international dresse un tableau sombre de l'état des libertés en Algérie.
Liberté religieuse bafouée
L'année passée comme celle en cours auront été marquées par des atteintes multiples à la liberté de conscience et de croyance. De nombreux algériens sont persécutés, poursuivis et condamnés pour avoir embrassé une autre religion que l'Islam. Des musulmans appartenants a un autre rite que celui dominât sont poursuivis pour atteinte à la religion. C'est le cas des Ahmadis qui subissent un harcèlement policier et judiciaire en règle. Les adeptes de ce rite sont arrêtés massivement partout sur le territoire national.Une persécution digne des temps de l'inquisition. Plus d'une centaine de personne se réclamant de la Ahamdyah sont soit en prison ou sous contrôle judiciaire. "Les autorités ont pris pour cible des membres de la communauté musulmane ahmadie, arrêtant en raison de leur foi plus de cinquante personnes dans les wilayas (préfectures) de Blida et Skikda et ailleurs dans le pays. Peu après les interpellations dans la wilaya de Blida en juin. En novembre, un tribunal de Skikda a condamné vingt ahmadis à des amendes et à des peines allant de un mois à un an d’emprisonnement » mentionné Amnesty international qui s'inquiète du sort réservé à la fois par les autorités publiques que par une partie de l'opinion hostile.Cette communauté est stigmatisée de manière permanente. Les dernières arrestations en date remontent à il y a seulement quatre jours où un groupe Ahmadis dont leur chef est arrêté dans la wilaya de Chelef. Sur le même registre, le cas de Slimane Bouhafs convertir au christianisme condamné à trois ans de prison ferme pour "insulte au prophète". Dans ses conclusions également, Amnesty international brocarde le système judiciaire en s’appuyant sur le cas d’une centaine de militants dans la région du M’zab qui croupissent en prison depuis vingt mois sans jugement.Le rapport rappelle l’avertissement du Comité des droits de l’homme de l’ONU qui avait accusé l’Algérie d’avoir « violé » les articles 2, 7 et 9 du PIDCP. Amnesty international a mentionné d ans son rapport annuel les conditions désastreuses de l’accueil des migrants et des réfugiés qui ne bénéficient d’aucune loi protégeant le droit d’asile. En somme, le rapport de l’ONG des droits de l’homme confirme la régression d’année en année de l’état des libertés dans en Algérie.
Hacen Ouali
El Watan
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