24 Février, Création de l’UGTA et nationalisation des hydrocarbures
améliorer le cadre de vie du citoyen
améliorer le cadre de vie du citoyen
elmoudjahid
Les festivités officielles à Djelfa.
Deux évènements majeurs
La commémoration du 24 février, date anniversaire de la création, en 1956, de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation, en 1971, des hydrocarbures, sont deux dates phares liées à deux événements majeurs de notre histoire à savoir la lutte de Libération nationale et l’édification du pays. Il convient de rappeler que la nationalisation des hydrocarbures était un tournant dans l’histoire contemporaine de l’Algérie. Cette décision avait bouleversé les relations de l’Algérie avec le reste du monde et surtout la France. La souveraineté nationale sur les richesses du pays se reconstitua le 24 février 1971 et surtout son indépendance rehaussée. A maintes occasions, le Président Bouteflika a indiqué que ces dates « comptent parmi (celles) qui jalonnent notre histoire et qui marquent chacune une étape dans l’évolution de notre pays vers plus de prospérité, plus de progrès, plus de maturité ». Le Président soulignait aussi que ces deux dates, sont associées à des événements de très haute importance pour l’Algérie. La première est liée à la naissance de l’UGTA, qui a donné à la cause ouvrière un outil pour la défense des droits des travailleurs, mais également, la possibilité pour eux de participer activement et souvent efficacement à la vie politique, économique et sociale de notre pays. La seconde est celle de la nationalisation des hydrocarbures, qui a permis la récupération de nos richesses naturelles et leur utilisation pour le développement du pays et pour le bien-être de nos compatriotes. En effet, depuis cette date l’Algérie a réussi plusieurs réalisations économiques, notamment industrielles. Des projets pharaoniques qui ont renforcé l’économie du pays et ont permis l’amélioration du niveau de vie des citoyens. 47 ans durant le Groupe de production et de commercialisation d’hydrocarbures Sonatrach a été à l’origine de nombreuses réalisations. La mobilisation et la détermination des travailleurs de la compagnie nationale a permis de combler le vide laissé par les compagnies françaises qui exploitaient les puits de pétrole dans le Sud algérien. Ainsi, pour l’Algérie, les ressources naturelles constituent un pilier du développement économique. L’exploitation des hydrocarbures et des ressources minières pèse beaucoup dans la richesse nationale. Les autorités ont misé en priorité sur les investissements dans l’industrie pétrolière qui sert de locomotive au développement économique du pays. Aujourd’hui, les opportunités offertes par notre pays à l’investissement, grâce à sa stabilité politique et au climat favorable aux investissements sont des meilleures dans la région. Les progrès enregistrés ces derniers temps offrent plus de possibilités de diversifier davantage les activités, en poursuivant l’identification de nouvelles opportunités de coopération économique avec les partenaires de l’Algérie. Dans cette optique, les gouvernements qui se sont succédé ont exprimé une volonté manifeste de promouvoir le secteur pour assurer le développement économique dont notre pays a besoin pour se mettre sur le chemin de l’émergence. En effet, le secteur des hydrocarbures a obtenu des résultats appréciables en matière de production et d’exportations, confirmé l’évaluation initiale de son potentiel en ressources, ce qui lui a permis de conforter le niveau des réserves, renforçant ainsi sa capacité à satisfaire durablement les besoins énergétiques du pays avec des perspectives prometteuses de réaliser des exportations à même d’assurer un financement adéquat du développement économique national sur le long terme.En matière de valorisation des hydrocarbures, plusieurs projets d’envergure ont été réalisés ou sont en cours de réalisation par le secteur telles les raffineries, les unités de séparation de GPL et de liquéfaction du gaz, ainsi que les usines de transformation pour produire de l’ammoniac, de l’urée, du polyéthylène et de l’hélium. Le développement de la pétrochimie est relancé afin de contribuer à l’effort d’industrialisation et de diversification de l’économie nationale, en jetant les bases de déploiement d’activités de transformation pour des produits de seconde et troisième génération, jusqu’ici importés.
Farid Bouyahia
UGTA : l’esprit de novembre
Date à forte charge historique, le 24 février symbolise parfaitement la souveraineté à laquelle aspirait, de longues années durant, le peuple algérien. D’abord durant l’époque coloniale et ensuite lors de la période post-indépendance, traduite finalement en 1971 par la nationalisation des hydrocarbures. Mais auparavant, en 1956 plus exactement, il y a eu la création de l’UGTA, l’Union générale des travailleurs algériens, sous la férule de l’un des héros de la Révolution algérienne, Aissat Idir, mort en martyr le 25 juillet 1959 suite à d’atroces tortures subies en détention. Véhiculant donc un esprit novembriste, ce double anniversaire va en ligne de mire avec le triptyque de « liberté, souveraineté et progrès social ». L’objectif stratégique de la Révolution de se doter d’une organisation syndicale avec pour mission de faire participer les travailleurs à la lutte libératrice a été atteint dans la mesure où quelque 100.000 travailleurs avaient adhéré au sein de cette organisation dès les premières années. On compte parmi les membres fondateurs de l’UGTA de grands noms de la Révolution à l’image de Abane Ramdane, Benkhedda, Mohamed Flissi, Benaissa Atallah ou encore Hassan Bourouib.S’impliquant grandement dans la lutte pour le recouvrement de notre indépendance, l’Union générale des travailleurs algériens a lancé sa propre publication, en l’occurrence l’Ouvrier algérien dont le premier numéro est paru moins de deux mois après sa création, soit le 7 avril 1956, et définis rapidement les axes majeurs de sa stratégie. Il était question en effet de donner à la lutte ouvrière algérienne une « orientation » stratégique « conforme » à ses aspirations, c’est-à-dire une révolution dans les domaines politique, économique et social, de « forger » une « conscience ouvrière » qui rende les travailleurs « aptes » à lutter contre tous les exploiteurs sans distinction aucune, de « bannir » toute discrimination dans la défense de la classe ouvrière, et enfin d’orienter la lutte des travailleurs pour arracher de « meilleures » conditions de vie et le plein emploi. Après l’indépendance, le combat de l’UGTA pour l’édification d’un Etat fort et la préservation des droits des travailleurs n’a pas flanché, comme l’a indiqué récemment son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Said, qui soutient que l’objectif d’instaurer une « culture de confiance » entre le gouvernement, le patronat et l’UGTA a été « atteint ». Sidi Said n’a de cesse d’affirmer que son organisation est « fière » d’avoir « contribué » à la stabilité sociale du pays et assure toujours qu’elle « continuera » d'apporter sa contribution à la « préservation » des acquis des travailleurs.
S. A. M.
Exportations en gaz
Les exportations algériennes en gaz (gaz naturel et gaz naturel liquéfié) devraient passer de 54 milliards de mètres cubes (m3), en 2016, à 56 milliards m3, en 2017, soit une hausse de 5,5%. Pour le GNL, les exportations attendues pour 2017 devraient atteindre 17 milliards m3 équivalent gaz, contre 39 milliards m3 pour le gaz naturel. Les exportations gazières représentent environ 30% des exportations globales des hydrocarbures du pays.
Gaz de schiste
Pour le gaz de schiste, le pays occupe la troisième place dans le monde en termes de ressources techniquement récupérables de gaz de schiste, avec 707 trillions pieds cubes. Selon l'évaluation faite par Sonatrach, en collaboration avec des entreprises spécialisées, ce chiffre pourrait être revu à la hausse. Le potentiel du gaz de schiste de l’Algérie est énorme, mais, pour le moment, le développement des ressources en schiste n'est pas à l'ordre du jour.
Filiale de Sonatrach à Londres
«La filiale de Sonatrach à Londres pour la commercialisation du gaz vers l'Europe était motivée par les marges de bénéfice intéressantes. Elle achète les produits pétroliers à Sonatrach pour les commercialiser dans toutes les régions du monde. La flotte de cette filiale est composée de deux grands GPliers, Reggane et Djanet, avec une capacité de 84.000 m3 chacun, et trois autres, Adrar, Ghoud Enouss et Hassi Messaoud, d'une capacité moyenne allant jusqu'à 59.000 m3 chacun», a-t-il dit. «Elle compte également un navire de transport de pétrole brut d'une capacité de 2 millions de barils», a ajouté le Premier ministre.
Capacité de production
La capacité de production annuelle de Sonatrach «augmentera» de 200 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep), actuellement, à plus de 205 millions de Tep, en 2017. Sonatrach compte «augmenter sa capacité de production annuelle», tout en «respectant» les décisions de baisse de la production de pétrole, comme convenu avec l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), sur la base de la plateforme de l'accord d'Alger, a précisé le Pdg de Sonatrach