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24 Février, Création de l’UGTA et nationalisation des hydrocarbures : améliorer le cadre de vie du citoyen

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  • 24 Février, Création de l’UGTA et nationalisation des hydrocarbures : améliorer le cadre de vie du citoyen


    24 Février, Création de l’UGTA et nationalisation des hydrocarbures
    améliorer le cadre de vie du citoyen


    elmoudjahid
    Les festivités officielles à Djelfa.

    Le double anniversaire du 24 février, date de création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) en 1956 et celle de la nationalisation des hydrocarbures en 1971, sera célébrée cette année dans un contexte politique marqué à la fois par l’entrée en vigueur de la Constitution amendée et à la veille de la tenue d’une tripartite, la vingtième du genre, annoncée par le Premier ministre qui devra effectuer une évaluation des mesures économiques prises par l'Etat ainsi qu'à l'examen de la situation économique du pays.La dernière réunion de la tripartite, tenue en juin dernier, avait évoqué plusieurs dossiers dont le nouveau modèle économique, la mise en œuvre du pacte économique et social dans les domaines de l'investissement et de l'emploi et l'ajustement du régime de retraite. Soulignant que "l'appui de la production et de l'entreprise est le facteur clé de la solution des problèmes socioéconomiques éventuels", M. Sellal a rappelé que les chiffres confirmaient que l'Algérie était dans une position confortable, grâce aux mesures prises par l'Etat, telles que la rationalisation des dépenses et l'encouragement de l'investissement afin d'atteindre l'objectif de la diversification de l'économie.Le Premier ministre a réaffirmé la ferme volonté des autorités publiques à améliorer le cadre de vie du citoyen, soutenant qu'en dépit de la chute importante des cours du pétrole ces trois dernières années « la situation socioéconomique est stable ».La wilaya de Djelfa abritera demain vendredi 24 février, les festivités officielles du 61e anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 46e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. Outre le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd et des cadres dirigeants de cette organisation, de nombreux ministres, des responsables et représentants d’organisations nationales et autres organismes publics, des directeurs généraux de plusieurs entreprises nationales, en plus d’une pléiade d’artistes prendront part à ces festivités qui seront célébrées cette année sous le signe « éloges aux artistes algériens ».L’intérêt accordé aux artistes durant ce double anniversaire est le reflet d’une reconnaissance pour les grands noms de la scène artistique nationale, que l’Algérie a perdu dernièrement à l’instar de Mohamed Tahar El Fergani, Amar Zahi, ou encore Ahmed Ben Bouzid, plus connu sous le nom de Cheikh Atallah, un syndicaliste très actif et député, décédé récemment à la fleur de l’âge.Le programme des festivités, dont le lancement est prévu jeudi, prévoit la tenue, pour la première fois, de la réunion de la commission exécutive nationale de l’UGTA en dehors de son siège d’Alger, tandis que la journée du vendredi sera marquée par une visite au carré des Martyrs de Djelfa, avec la lecture de la Fatiha à la mémoire de chouhada avant la pose de la première pierre de réalisation du projet du bureau local de l’UGTA.Une activité est prévue au niveau du théâtre régional de Djelfa, qui sera baptisé à l’occasion, du nom du défunt Ahmed Ben Bouzid en hommage à son œuvre, ainsi qu’à sa famille et à toute la famille artistique.
    Deux évènements majeurs
    La commémoration du 24 février, date anniversaire de la création, en 1956, de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation, en 1971, des hydrocarbures, sont deux dates phares liées à deux événements majeurs de notre histoire à savoir la lutte de Libération nationale et l’édification du pays. Il convient de rappeler que la nationalisation des hydrocarbures était un tournant dans l’histoire contemporaine de l’Algérie. Cette décision avait bouleversé les relations de l’Algérie avec le reste du monde et surtout la France. La souveraineté nationale sur les richesses du pays se reconstitua le 24 février 1971 et surtout son indépendance rehaussée. A maintes occasions, le Président Bouteflika a indiqué que ces dates « comptent parmi (celles) qui jalonnent notre histoire et qui marquent chacune une étape dans l’évolution de notre pays vers plus de prospérité, plus de progrès, plus de maturité ». Le Président soulignait aussi que ces deux dates, sont associées à des événements de très haute importance pour l’Algérie. La première est liée à la naissance de l’UGTA, qui a donné à la cause ouvrière un outil pour la défense des droits des travailleurs, mais également, la possibilité pour eux de participer activement et souvent efficacement à la vie politique, économique et sociale de notre pays. La seconde est celle de la nationalisation des hydrocarbures, qui a permis la récupération de nos richesses naturelles et leur utilisation pour le développement du pays et pour le bien-être de nos compatriotes. En effet, depuis cette date l’Algérie a réussi plusieurs réalisations économiques, notamment industrielles. Des projets pharaoniques qui ont renforcé l’économie du pays et ont permis l’amélioration du niveau de vie des citoyens. 47 ans durant le Groupe de production et de commercialisation d’hydrocarbures Sonatrach a été à l’origine de nombreuses réalisations. La mobilisation et la détermination des travailleurs de la compagnie nationale a permis de combler le vide laissé par les compagnies françaises qui exploitaient les puits de pétrole dans le Sud algérien. Ainsi, pour l’Algérie, les ressources naturelles constituent un pilier du développement économique. L’exploitation des hydrocarbures et des ressources minières pèse beaucoup dans la richesse nationale. Les autorités ont misé en priorité sur les investissements dans l’industrie pétrolière qui sert de locomotive au développement économique du pays. Aujourd’hui, les opportunités offertes par notre pays à l’investissement, grâce à sa stabilité politique et au climat favorable aux investissements sont des meilleures dans la région. Les progrès enregistrés ces derniers temps offrent plus de possibilités de diversifier davantage les activités, en poursuivant l’identification de nouvelles opportunités de coopération économique avec les partenaires de l’Algérie. Dans cette optique, les gouvernements qui se sont succédé ont exprimé une volonté manifeste de promouvoir le secteur pour assurer le développement économique dont notre pays a besoin pour se mettre sur le chemin de l’émergence. En effet, le secteur des hydrocarbures a obtenu des résultats appréciables en matière de production et d’exportations, confirmé l’évaluation initiale de son potentiel en ressources, ce qui lui a permis de conforter le niveau des réserves, renforçant ainsi sa capacité à satisfaire durablement les besoins énergétiques du pays avec des perspectives prometteuses de réaliser des exportations à même d’assurer un financement adéquat du développement économique national sur le long terme.En matière de valorisation des hydrocarbures, plusieurs projets d’envergure ont été réalisés ou sont en cours de réalisation par le secteur telles les raffineries, les unités de séparation de GPL et de liquéfaction du gaz, ainsi que les usines de transformation pour produire de l’ammoniac, de l’urée, du polyéthylène et de l’hélium. Le développement de la pétrochimie est relancé afin de contribuer à l’effort d’industrialisation et de diversification de l’économie nationale, en jetant les bases de déploiement d’activités de transformation pour des produits de seconde et troisième génération, jusqu’ici importés.
    Farid Bouyahia

    UGTA : l’esprit de novembre
    Date à forte charge historique, le 24 février symbolise parfaitement la souveraineté à laquelle aspirait, de longues années durant, le peuple algérien. D’abord durant l’époque coloniale et ensuite lors de la période post-indépendance, traduite finalement en 1971 par la nationalisation des hydrocarbures. Mais auparavant, en 1956 plus exactement, il y a eu la création de l’UGTA, l’Union générale des travailleurs algériens, sous la férule de l’un des héros de la Révolution algérienne, Aissat Idir, mort en martyr le 25 juillet 1959 suite à d’atroces tortures subies en détention. Véhiculant donc un esprit novembriste, ce double anniversaire va en ligne de mire avec le triptyque de « liberté, souveraineté et progrès social ». L’objectif stratégique de la Révolution de se doter d’une organisation syndicale avec pour mission de faire participer les travailleurs à la lutte libératrice a été atteint dans la mesure où quelque 100.000 travailleurs avaient adhéré au sein de cette organisation dès les premières années. On compte parmi les membres fondateurs de l’UGTA de grands noms de la Révolution à l’image de Abane Ramdane, Benkhedda, Mohamed Flissi, Benaissa Atallah ou encore Hassan Bourouib.S’impliquant grandement dans la lutte pour le recouvrement de notre indépendance, l’Union générale des travailleurs algériens a lancé sa propre publication, en l’occurrence l’Ouvrier algérien dont le premier numéro est paru moins de deux mois après sa création, soit le 7 avril 1956, et définis rapidement les axes majeurs de sa stratégie. Il était question en effet de donner à la lutte ouvrière algérienne une « orientation » stratégique « conforme » à ses aspirations, c’est-à-dire une révolution dans les domaines politique, économique et social, de « forger » une « conscience ouvrière » qui rende les travailleurs « aptes » à lutter contre tous les exploiteurs sans distinction aucune, de « bannir » toute discrimination dans la défense de la classe ouvrière, et enfin d’orienter la lutte des travailleurs pour arracher de « meilleures » conditions de vie et le plein emploi. Après l’indépendance, le combat de l’UGTA pour l’édification d’un Etat fort et la préservation des droits des travailleurs n’a pas flanché, comme l’a indiqué récemment son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Said, qui soutient que l’objectif d’instaurer une « culture de confiance » entre le gouvernement, le patronat et l’UGTA a été « atteint ». Sidi Said n’a de cesse d’affirmer que son organisation est « fière » d’avoir « contribué » à la stabilité sociale du pays et assure toujours qu’elle « continuera » d'apporter sa contribution à la « préservation » des acquis des travailleurs.
    S. A. M.

    Exportations en gaz
    Les exportations algériennes en gaz (gaz naturel et gaz naturel liquéfié) devraient passer de 54 milliards de mètres cubes (m3), en 2016, à 56 milliards m3, en 2017, soit une hausse de 5,5%. Pour le GNL, les exportations attendues pour 2017 devraient atteindre 17 milliards m3 équivalent gaz, contre 39 milliards m3 pour le gaz naturel. Les exportations gazières représentent environ 30% des exportations globales des hydrocarbures du pays.
    Gaz de schiste
    Pour le gaz de schiste, le pays occupe la troisième place dans le monde en termes de ressources techniquement récupérables de gaz de schiste, avec 707 trillions pieds cubes. Selon l'évaluation faite par Sonatrach, en collaboration avec des entreprises spécialisées, ce chiffre pourrait être revu à la hausse. Le potentiel du gaz de schiste de l’Algérie est énorme, mais, pour le moment, le développement des ressources en schiste n'est pas à l'ordre du jour.
    Filiale de Sonatrach à Londres
    «La filiale de Sonatrach à Londres pour la commercialisation du gaz vers l'Europe était motivée par les marges de bénéfice intéressantes. Elle achète les produits pétroliers à Sonatrach pour les commercialiser dans toutes les régions du monde. La flotte de cette filiale est composée de deux grands GPliers, Reggane et Djanet, avec une capacité de 84.000 m3 chacun, et trois autres, Adrar, Ghoud Enouss et Hassi Messaoud, d'une capacité moyenne allant jusqu'à 59.000 m3 chacun», a-t-il dit. «Elle compte également un navire de transport de pétrole brut d'une capacité de 2 millions de barils», a ajouté le Premier ministre.
    Capacité de production
    La capacité de production annuelle de Sonatrach «augmentera» de 200 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep), actuellement, à plus de 205 millions de Tep, en 2017. Sonatrach compte «augmenter sa capacité de production annuelle», tout en «respectant» les décisions de baisse de la production de pétrole, comme convenu avec l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), sur la base de la plateforme de l'accord d'Alger, a précisé le Pdg de Sonatrach

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