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Une nouvelle donne pour le renforcement du partenariat économique Maroc-Arabie saoudite. Il s’agit du retour du Maroc à l’Union africaine (UA), mais également de l’ambitieux plan de développement économique saoudien, «Arabie saoudite 2030». C’est ce qui ressort des débats qui ont animé une rencontre du Conseil d’affaires maroco-saoudien tenue lundi dernier à la CGEM à Casablanca. À noter que cette réunion fait partie d’une tournée au Maroc du conseil, avec la participation des hommes d’affaires saoudiens pour rencontrer différents partenaires et institutions. Ainsi, Mohamed Fahd Al-Hamadi, président du Conseil d’affaires maroco-saoudien, côté saoudien, a affirmé que le retour du Maroc au sein de l’UA constitue un véritable acquis pour le Royaume et un soutien aux opportunités d’investissement en Afrique. -
Passant à l’acte, les deux parties ont convenu au cours de la même rencontre de constituer une commission conjointe pour permettre aux opérateurs des deux pays d’aborder ensemble le marché africain, en mettant à profit l’expérience du Maroc. Ce qui devra se traduire par des visites d’exploration des pays africains et l’étude des opportunités d'investissement, ont expliqué les responsables du Conseil d’affaires maroco-saoudien.
Pour ce qui est de la vision «Arabie saoudite 2030», qui promet un important changement de paradigme économique dans ce pays, elle a été présentée par la partie saoudienne comme une opportunité offerte aussi aux investisseurs marocains. Ont été cités notamment le programme de privatisation lancé par l’Arabie saoudite ainsi que des secteurs, tel l’enseignement.
Cette rencontre a permis également de revenir sur des thématiques régulièrement abordées dans ce genre de rendez-vous, aussi bien les projets que les obstacles.
Il en est ainsi de vieux projets qui tardent à voir le jour comme la création d’une ligne maritime directe entre les deux pays et la mise en place d'un fonds d'investissement commun entre les secteurs privé et public des deux pays en vue de soutenir les projets des entreprises, notamment les PME.
La mise en œuvre de ces deux projets urge, relève Khalid Benjelloun, président du Conseil d'affaires maroco-saoudien, côté marocain. En effet, indique-t-il, les échanges entre les deux pays restent faibles et marqués par un déséquilibre commercial, du fait de la faiblesse des exportations marocaines vers l’Arabie saoudite. En effet, au moment où le Maroc importe de ce pays autour de 4 milliards de dollars de produits, notamment pétroliers, il y exporte moins de 500 millions de dollars.
Par ailleurs, les deux parties ont convenu d’augmenter l’échange de visites d’hommes d’affaires. La prochaine aura lieu en avril ou mai à Riyad, selon Khalid Benjelloun.
-le matin
Passant à l’acte, les deux parties ont convenu au cours de la même rencontre de constituer une commission conjointe pour permettre aux opérateurs des deux pays d’aborder ensemble le marché africain, en mettant à profit l’expérience du Maroc. Ce qui devra se traduire par des visites d’exploration des pays africains et l’étude des opportunités d'investissement, ont expliqué les responsables du Conseil d’affaires maroco-saoudien.
Pour ce qui est de la vision «Arabie saoudite 2030», qui promet un important changement de paradigme économique dans ce pays, elle a été présentée par la partie saoudienne comme une opportunité offerte aussi aux investisseurs marocains. Ont été cités notamment le programme de privatisation lancé par l’Arabie saoudite ainsi que des secteurs, tel l’enseignement.
Cette rencontre a permis également de revenir sur des thématiques régulièrement abordées dans ce genre de rendez-vous, aussi bien les projets que les obstacles.
Il en est ainsi de vieux projets qui tardent à voir le jour comme la création d’une ligne maritime directe entre les deux pays et la mise en place d'un fonds d'investissement commun entre les secteurs privé et public des deux pays en vue de soutenir les projets des entreprises, notamment les PME.
La mise en œuvre de ces deux projets urge, relève Khalid Benjelloun, président du Conseil d'affaires maroco-saoudien, côté marocain. En effet, indique-t-il, les échanges entre les deux pays restent faibles et marqués par un déséquilibre commercial, du fait de la faiblesse des exportations marocaines vers l’Arabie saoudite. En effet, au moment où le Maroc importe de ce pays autour de 4 milliards de dollars de produits, notamment pétroliers, il y exporte moins de 500 millions de dollars.
Par ailleurs, les deux parties ont convenu d’augmenter l’échange de visites d’hommes d’affaires. La prochaine aura lieu en avril ou mai à Riyad, selon Khalid Benjelloun.
-le matin