Un Lyautey ambivalent
Nos deux prospecteurs, ayant eu accès à des archives françaises, peu ou pas exploitées, sont remontés bien plus loin que l’époque du roi Hassan II et du caudillo Franco. Jusqu’à Lyautey, dont l’action saharienne fut tour à tour négative puis positive en faveur de l’Etat nommé alors «Empire chérifien».
Commandant militaire en Oranie, avant le traité de Protectorat (1912), le futur maréchal-résident, conseilla à son pays, et sur ce point il fut écouté, de mordre sur les marches occidentales du Maroc, au bénéfice de l’Algérie, française depuis 1830. Après sa retraite en France, Lyautey, au contraire, notamment en 1932, conseilla secrètement au nouveau et jeune sultan, Mohamed Ben Youssef, de protester contre les empiètements français sur les marches méridionales de la Chérifie, où se trouvaient alors aussi les Espagnols du roi Alphonse XIII.
Il était trop tard! La France au zénith de son influence ultramarine, ne pouvait reculer sans risquer de perdre la face. Toutefois, en 1956, lors de la récupération par Rabat de sa souveraineté, la bourgade de Tindouf fut théoriquement placée sous le commandement d’Agadir. Il était là aussi un peu tard: c’est dès 1934 qu’il aurait fallu le faire, lorsque les militaires français parvinrent pour la première fois à Tindouf, où les habitants se dirent sans ambigüité, «fidèles à Sa Majesté chérifienne»…
Alger imite Paris
A présent, Alger invoque à chaque occasion sa «souveraineté» sur Tindouf, ce qui fait dire à Boussois et Adnani que l’Algérie indépendante observe au Sahara exactement la même attitude que la France coloniale, celle-ci étant pourtant vilipendée à chaque occasion par les porte-paroles de la «République algérienne démocratique et populaire»… Oxymore, quand tu nous tiens!
Source:le 360
Nos deux prospecteurs, ayant eu accès à des archives françaises, peu ou pas exploitées, sont remontés bien plus loin que l’époque du roi Hassan II et du caudillo Franco. Jusqu’à Lyautey, dont l’action saharienne fut tour à tour négative puis positive en faveur de l’Etat nommé alors «Empire chérifien».
Commandant militaire en Oranie, avant le traité de Protectorat (1912), le futur maréchal-résident, conseilla à son pays, et sur ce point il fut écouté, de mordre sur les marches occidentales du Maroc, au bénéfice de l’Algérie, française depuis 1830. Après sa retraite en France, Lyautey, au contraire, notamment en 1932, conseilla secrètement au nouveau et jeune sultan, Mohamed Ben Youssef, de protester contre les empiètements français sur les marches méridionales de la Chérifie, où se trouvaient alors aussi les Espagnols du roi Alphonse XIII.
Il était trop tard! La France au zénith de son influence ultramarine, ne pouvait reculer sans risquer de perdre la face. Toutefois, en 1956, lors de la récupération par Rabat de sa souveraineté, la bourgade de Tindouf fut théoriquement placée sous le commandement d’Agadir. Il était là aussi un peu tard: c’est dès 1934 qu’il aurait fallu le faire, lorsque les militaires français parvinrent pour la première fois à Tindouf, où les habitants se dirent sans ambigüité, «fidèles à Sa Majesté chérifienne»…
Alger imite Paris
A présent, Alger invoque à chaque occasion sa «souveraineté» sur Tindouf, ce qui fait dire à Boussois et Adnani que l’Algérie indépendante observe au Sahara exactement la même attitude que la France coloniale, celle-ci étant pourtant vilipendée à chaque occasion par les porte-paroles de la «République algérienne démocratique et populaire»… Oxymore, quand tu nous tiens!
Source:le 360
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