Le Maroc envisage d’exercer son droit de « hot pursuit » contre le Polisario
Le roi Mohammed VI a averti Antonio Guterres de la gravité de la situation au sud du Sahara suite aux « provocations du Polisario ». Les FAR sont en alerte maximale dans la zone de Guerguerat soumise à une pression des séparatistes depuis l’été. L’option d’un droit de « hot pursuit » militaire est désormais sur la table des généraux marocains.
Les armes se sont tues depuis l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu en 1991, et l’ONU maintient sur place une force de paix, mais la situation semble avoir nettement dégénéré entre le Maroc et le Front Polisario au point que Rabat rende public le contenu d’un appel téléphonique du roi au secrétaire général des Nations Unies au ton inhabituel qui présagerait, fait inédit, d’une action unilatérale des FAR.
Le Polisario a depuis lors multiplié les incursions dans cette zone, les médias proches du mouvement faisant état en décembre dernier de patrouilles de ses combattants et d’installation de « bases d’appui » aux abords de la frontière mauritanienne. Le site Security Council Report (SCR) avait rapporté que le Polisario aurait également déployé des éléments armés dans d’autres parties de la zone tampon, près de Bir Lahlou et de Mijk.
Brahim Ghali, nouveau chef du Polisario, a lui même participé à ces manœuvres paradant avec d’autres hommes en armes sur la façade atlantique du Sahara « entre Guerguerat et Lagouira ». Le 13 février, celui-ci donnait une interview à l’agence mauritanienne Al Akhbar fustigeant lui aussi « une provocation et une violation marocaines du cessez-le-feu, alors que les deux armées sont face-à-face à Guerguerat ».
Source: Le Desk
Le roi Mohammed VI a averti Antonio Guterres de la gravité de la situation au sud du Sahara suite aux « provocations du Polisario ». Les FAR sont en alerte maximale dans la zone de Guerguerat soumise à une pression des séparatistes depuis l’été. L’option d’un droit de « hot pursuit » militaire est désormais sur la table des généraux marocains.
Les armes se sont tues depuis l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu en 1991, et l’ONU maintient sur place une force de paix, mais la situation semble avoir nettement dégénéré entre le Maroc et le Front Polisario au point que Rabat rende public le contenu d’un appel téléphonique du roi au secrétaire général des Nations Unies au ton inhabituel qui présagerait, fait inédit, d’une action unilatérale des FAR.
Le Polisario a depuis lors multiplié les incursions dans cette zone, les médias proches du mouvement faisant état en décembre dernier de patrouilles de ses combattants et d’installation de « bases d’appui » aux abords de la frontière mauritanienne. Le site Security Council Report (SCR) avait rapporté que le Polisario aurait également déployé des éléments armés dans d’autres parties de la zone tampon, près de Bir Lahlou et de Mijk.
Brahim Ghali, nouveau chef du Polisario, a lui même participé à ces manœuvres paradant avec d’autres hommes en armes sur la façade atlantique du Sahara « entre Guerguerat et Lagouira ». Le 13 février, celui-ci donnait une interview à l’agence mauritanienne Al Akhbar fustigeant lui aussi « une provocation et une violation marocaines du cessez-le-feu, alors que les deux armées sont face-à-face à Guerguerat ».
Source: Le Desk
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