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Genève: fin du congrès mondial contre la contrefaçon

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  • Genève: fin du congrès mondial contre la contrefaçon

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    Le troisième congrès mondial contre la contrefaçon et le piratage a permis de renforcer la mobilisation, mais le combat sera de longue durée.

    Les participants ont convenu mercredi à Genève d'accroître leurs efforts et leur coopération.

    Le congrès placé sous l'égide de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a réuni pendant deux jours plus de mille représentants des secteurs privé et public. Les multinationales ont réclamé l'aide d'urgence des gouvernements.

    Mobiliser tous les acteurs

    «Il faut mobiliser tous les acteurs dans l'espoir de stabiliser le phénomène», a affirmé le secrétaire général de l'Organisation mondiale des douanes (OMD), Michel Danet, résumant les débats. Les efforts vont se poursuivre dans plusieurs directions: l'amélioration des législations, le renforcement des capacités de contrôle et la sensibilisation du public.

    Les pertes économiques dépassent les 190 milliards de francs par an et, selon l'OMD, la contrefaçon représente environ 8% du commerce mondial. Cigarettes, CD et DVD, textiles, jouets et produits alimentaires sont dans l'ordre les produits conrefaits les plus courants. Jusqu'à 30 % des médicaments vendus en Afrique sont contrefaits.

    Les saisies ne cessent d'augmenter: 75 millions d'articles saisis dans l'Union européenne en 2005, une hausse de 1000% par rapport à 1998, selon l'OMD. Dans l'UE, plus de 60% des produits contrefaits viennent de Chine, souvent après avoir fait le détour par l'Afrique.

    Les participants ont insisté sur le rôle des consommateurs, qui doivent refuser d'être complices en achetant sur internet ou dans la rue. «Mais il arrive qu'ils soient victimes d'une tromperie dans des magasins réputés», admet Michel Danet.

    Révision suisse bien accueillie

    Il n'y a pas que les faux médicaments qui font des victimes. Il cite les pièces détachées contrefaites des automobiles, à l'origine d'accidents le plus souvent inexpliqués.

    Le responsable de l'OMD se félicite de l'annonce, faite mardi par le conseiller fédéral Christoph Blocher, que la Suisse va réviser sa législation sur les droits de propriété intellectuelle, en l'étendant au transit des marchandises et en renforçant les peines. La Suisse s'aligne ainsi sur le dispositif de l'UE.

    «Le transit est le maillon faible. Les contrôles à l'exportation et à l'importation ne suffisent pas», souligne M. Danet. Une soixantaine de pays n'ont pas encore de législation anti-contrefaçon.

    La Chine sur le banc des accusés

    Le secteur privé est d'accord de participer au financement de mesures pour renforcer les capacités des pays en développement, a indiqué le responsable de l'OMD. Pour sa part, l'UE a annoncé mardi une contribution de 12 millions d'euros pour aider l'administration chinoise.

    «La Chine est le principal accusé, mais elle s'y met. Le problème est la mise en œuvre des nouvelles lois adoptées», fait remarquer Michel Danet. Un responsable de l'OMPI souligne que les entrepreneurs chinois ont aussi intérêt à protéger leurs produits par des brevets. La Chine est d'ailleurs devenue l'an dernier le 4e pays à déposer le plus grand nombre de brevets sur le plan international, selon l'OMPI.



    Source: SDA/ATS
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