Le Polisario maintient ses troupes à Guerguerat en dépit de l’appel du SG de l’ONU
Le Front Polisario a décidé de ne pas obtempérer à l’appel d’Antonio Guterres, SG de l’ONU qui exhortait les deux parties du conflit « à la plus grande retenue ». Dans un communiqué diffusé dimanche 26 février, le mouvement compte lier le processus de négociation sur le statut du Sahara dans sa globalité aux tensions actuelles
« Le Front Polisario partage les préoccupations du Secrétaire général de l’ONU concernant la situation présente dans la région de Guerguerat au Sahara occidental et soutient son appel pour le respect de l’esprit et de la lettre du cessez-le-feu en vigueur, depuis 1991, dans le cadre de la mise en application du plan de règlement ONU-OUA dont l’aboutissement reste la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a annoncé le mouvement dans un communiqué diffusé dimanche 26 février quelques heures après la décision du Maroc de se retirer de manière unilatérale de la zone tampon de Guerguerat.
Le Polisario a cependant avancé que la situation à Guerguerat « n’est pas un fait isolé et partant seule une prise en compte de l’état du processus de décolonisation du Sahara occidental dans son ensemble est à même de permettre le dépassement de la tension actuelle ».
« DE LA POUDRE AUX YEUX »
Dans son argumentaire, le Polisario a indiqué qu’au moment de l’établissement du cessez-le-feu il n’y avait ni route, ni trafic commercial entre le mur marocain et la frontière mauritanienne. « L’existence de ce trafic, aujourd’hui, est une violation du statut du territoire et du cessez-le-feu car il constitue un changement du statu quo dans la zone tampon », avance le Polisario, considérant la décision marocaine de retrait « de poudre aux yeux ».
Pour le Polisario, « seule la mise en application des résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale sur le Sahara occidental » pourrait changer la donne, rejetant ainsi « la responsabilité du seul Maroc qui empêche la mise en application du plan de règlement, refuse la négociation, entrave les efforts de l’Envoyé personnel, expulse à sa guise le personnel de la Minurso, viole impunément les droits de l’homme et pille les ressources naturelles du territoire ».
.........
reste sur DESK
Le Front Polisario a décidé de ne pas obtempérer à l’appel d’Antonio Guterres, SG de l’ONU qui exhortait les deux parties du conflit « à la plus grande retenue ». Dans un communiqué diffusé dimanche 26 février, le mouvement compte lier le processus de négociation sur le statut du Sahara dans sa globalité aux tensions actuelles
« Le Front Polisario partage les préoccupations du Secrétaire général de l’ONU concernant la situation présente dans la région de Guerguerat au Sahara occidental et soutient son appel pour le respect de l’esprit et de la lettre du cessez-le-feu en vigueur, depuis 1991, dans le cadre de la mise en application du plan de règlement ONU-OUA dont l’aboutissement reste la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a annoncé le mouvement dans un communiqué diffusé dimanche 26 février quelques heures après la décision du Maroc de se retirer de manière unilatérale de la zone tampon de Guerguerat.
Le Polisario a cependant avancé que la situation à Guerguerat « n’est pas un fait isolé et partant seule une prise en compte de l’état du processus de décolonisation du Sahara occidental dans son ensemble est à même de permettre le dépassement de la tension actuelle ».
« DE LA POUDRE AUX YEUX »
Dans son argumentaire, le Polisario a indiqué qu’au moment de l’établissement du cessez-le-feu il n’y avait ni route, ni trafic commercial entre le mur marocain et la frontière mauritanienne. « L’existence de ce trafic, aujourd’hui, est une violation du statut du territoire et du cessez-le-feu car il constitue un changement du statu quo dans la zone tampon », avance le Polisario, considérant la décision marocaine de retrait « de poudre aux yeux ».
Pour le Polisario, « seule la mise en application des résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale sur le Sahara occidental » pourrait changer la donne, rejetant ainsi « la responsabilité du seul Maroc qui empêche la mise en application du plan de règlement, refuse la négociation, entrave les efforts de l’Envoyé personnel, expulse à sa guise le personnel de la Minurso, viole impunément les droits de l’homme et pille les ressources naturelles du territoire ».
.........
reste sur DESK
Commentaire