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éloge à l'amour

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  • éloge à l'amour

    et le lui disait sans cesse, ensemble, marchant main dans la main, ils traversaient la rue en courant et tandis que le vent les portaient vers l'autre coté, sans coeur transporté de joie, s'aggripait désespérement à cet instant qu'il savait éphémère, le monde, il le savait, était indifférent à leur amour, et bientôt, dans quelques heures, il replongera dans ce monde terne et morose, où le temps s'écoule avec une lenteur malicieuse et calculée, loin d'elle.

    il l'aimait, il passait des demi-journées à le lui dire, elle buvait ses paroles, elle répétait qu'elle était timide de nature, mais ce qu'elle ressentait pour lui se ravifiait à chaque fois qu'il se métait à décrire le torrent d'amour qui se déchainait dans sa poitrine quand ses pensées s'orientaient, souvent malgré lui, vers elle, elle ressentir la même chose mais ne pouvait charger sa langue de le lui dire tant elle ne lui faisait pas confiance car souvent traitresse ou souffrant de maladresse sous l'effet d'une timidité qui par moment l'insupportait.

    ils s'aimaient, la lune en été témoin, sa lumière illuminait souvent leur rencontres nocturnes et mensuelles avec douceur et bienveillance, et souvent aussi, elle était témoin de brefs instants de tendresse témoignés timidement sous le regard inquisiteur de clones aux pensées uniques, et souvent aussi, il leur venait l'idée, en simultanée, de prendre à témoin le soleil, de le laisser illuminer leur rencontres... pourquoi pas quotidiennes, c'était envisageable, ce n'était pas un crime après tout, la haine se manifeste en plein jour, elle ne se cache pas, ses adeptes l'adulent fièrement, parfois même, ils sont applaudis, alors pourquoi l'amour devrait-il raser les murs pendant des nuits d'hiver et ses adeptes, taire leur sentiment de peur de porter atteinte à une dignité masochiste, aigrie et brutale, mais il finissait toujours par admettre qu'elle avait raison quand elle répétait que cette révolution qu'ils envisageaient ensemble, était essentiellement due à un élan de courage aussi éphémère que leur rencontres.

    ils s'aimaient, ils s'aiment encore, ils s'aimeront pour toujours, d'un amour cristallin, pur et sincère, contre lequel le temps s'acharne, en se rallongeant quand ils sont séparés et en se contractant quand ils ne le sont plus, ils s'aiment pour une infinité de raisons que la raisons ne saurait énumérer, les étoiles le répètent même après leur mort, à eux seules, ils sont un éloge à l'amour.

    je les déclare mari et femme, puissent-ils vivre heureux inchallah, amiine.
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective
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