Melodie Guerguerat guerguerat
Les costumes de la danseuse au palais de Rabat (la mère et sa fille)
- 1974: Depot auprès de l'ONU une demande pour rattaché le Sahara occidental au Maroc
-1974: L'ONU demande l'avis de la Cour internationale de justice
- 1975: Avis défavorable de la Cour internationale de justice
- 1975: Lance la marche verte
- 1976: Partage le sahara occidental avec la Maouritanie
- 1976: Lance la guerre contre le peuple sahraouis
- 1977: Signe l'accord de délimitation de frontières partagés au Sahara occidental (Maroc-Mauritanie)
- 1984: Se retire de l'Organisation de l'unité africaine (OUA)
- 1988: Envoi en Algerie une délégation pour négocier un cessez le feu avec le Polisaro. À l’issue de cette rencontre, un communiqué commun affirmait que le référendum était la solution pour trouver une issue, un référendum ‘sans aucune contrainte’.
- 1991: Accepte un référendum
- 1991: Accepte les conditions (référendum) et signe l'accord de cessez le feu
- 1991: Accepte l'arrivée de la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO)
- 1992: Refuse le référendum
- 2007: Propose l'autonomie
- 2016: Expulse des agents civils de la Minurso
- 2016: Accepte le retour des agents civils de la Minurso
- 2016 Demande l'Adhésion a l''Union africaine
- 2017: Demande l'Adhésion a la Cédéao pour des raisons politiques sous couverture économique
et Ceuta et Melilla font partie du continent asiatique
------------------------------------------
Un peu d'histoire
Moulay Hicham Alaoui
NOVEMBRE 2016
Le Maroc ne parvient toujours pas à clore l’épineux dossier du Sahara occidental. Ce territoire, dont le Front Polisario réclame l’indépendance, reste considéré par Rabat comme partie intégrante du royaume. Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) a jusqu’à présent apaisé le Maroc, et entend sans doute continuer ainsi aussi longtemps que pos sible. Cependant, le ressentiment qui bouillonne au Sahara occidental pourrait finir par saper ce statu quo. Chaque crise qui secoue le territoire accule la monarchie à de nouveaux compromis.
Le régime ayant toujours fait de ce dossier un sujet d’union sacrée, il se piège lui même avec cette stratégie. Il exploite le discours nationaliste pour se prémunir en interne de ses erreurs, mais il prend le risque de s’en retrouver prisonnier plus tard, quand surviendront de nouvelles contestations au Sahara. La fibre patriotique qui a vibré par le passé se trouve aujourd’hui malmenée, ce qui avive un peu plus les tensions au sein de la société marocaine. Il en va de cette affaire comme de l’exigence de dignité.
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Les costumes de la danseuse au palais de Rabat (la mère et sa fille)
- 1974: Depot auprès de l'ONU une demande pour rattaché le Sahara occidental au Maroc
-1974: L'ONU demande l'avis de la Cour internationale de justice
- 1975: Avis défavorable de la Cour internationale de justice
- 1975: Lance la marche verte
- 1976: Partage le sahara occidental avec la Maouritanie
- 1976: Lance la guerre contre le peuple sahraouis
- 1977: Signe l'accord de délimitation de frontières partagés au Sahara occidental (Maroc-Mauritanie)
- 1984: Se retire de l'Organisation de l'unité africaine (OUA)
- 1988: Envoi en Algerie une délégation pour négocier un cessez le feu avec le Polisaro. À l’issue de cette rencontre, un communiqué commun affirmait que le référendum était la solution pour trouver une issue, un référendum ‘sans aucune contrainte’.
- 1991: Accepte un référendum
- 1991: Accepte les conditions (référendum) et signe l'accord de cessez le feu
- 1991: Accepte l'arrivée de la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO)
- 1992: Refuse le référendum
- 2007: Propose l'autonomie
- 2016: Expulse des agents civils de la Minurso
- 2016: Accepte le retour des agents civils de la Minurso
- 2016 Demande l'Adhésion a l''Union africaine
- 2017: Demande l'Adhésion a la Cédéao pour des raisons politiques sous couverture économique
et Ceuta et Melilla font partie du continent asiatique
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Un peu d'histoire
Moulay Hicham Alaoui
NOVEMBRE 2016
Le Maroc ne parvient toujours pas à clore l’épineux dossier du Sahara occidental. Ce territoire, dont le Front Polisario réclame l’indépendance, reste considéré par Rabat comme partie intégrante du royaume. Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) a jusqu’à présent apaisé le Maroc, et entend sans doute continuer ainsi aussi longtemps que pos sible. Cependant, le ressentiment qui bouillonne au Sahara occidental pourrait finir par saper ce statu quo. Chaque crise qui secoue le territoire accule la monarchie à de nouveaux compromis.
Le régime ayant toujours fait de ce dossier un sujet d’union sacrée, il se piège lui même avec cette stratégie. Il exploite le discours nationaliste pour se prémunir en interne de ses erreurs, mais il prend le risque de s’en retrouver prisonnier plus tard, quand surviendront de nouvelles contestations au Sahara. La fibre patriotique qui a vibré par le passé se trouve aujourd’hui malmenée, ce qui avive un peu plus les tensions au sein de la société marocaine. Il en va de cette affaire comme de l’exigence de dignité.
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