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Immigration, Otan, mur... Ce qu'il faut retenir du discours de Trump face au Congrès

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  • Immigration, Otan, mur... Ce qu'il faut retenir du discours de Trump face au Congrès

    Erection du mur à la frontière mexicaine, ou encore lutte contre le "terrorisme islamique radical"... voici ce qu'il faut retenir de ce premier discours de Trump face au Congrès.

    Il en avait fait ses grands thèmes de campagne. Du "renouveau américain" au tour de vis sécuritaire, en passant par une "réforme fiscale historique", Donald Trump a détaillé ses actions à venir mardi soir lors de sa première allocution devant le Congrès réuni au grand complet. Il a notamment annoncé la création d'un bureau spécial pour les victimes de crimes "d'immigration".

    Rompant avec la tradition, les démocrates ont réservé un accueil glacial au président, la plupart restant assis dans leurs sièges, le visage fermé, les bras croisés. En signe de protestation silencieuse, une quarantaine d'élues démocrates étaient habillées de blanc, couleur symbolisant la défense des droits des femmes.

    Réformer l'immigration

    Loin de la tonalité sombre de son discours d'investiture, Donald Trump a plaidé mardi, sur un registre plus présidentiel qu'à l'habitude, pour un nouveau système d'immigration "basé sur le mérite", citant en exemple des pays comme le Canada et l'Australie et s'en prenant avec virulence aux immigrés clandestins.

    Le président américain a dit vouloir "abandonner le système actuel d'une immigration peu qualifiée et adopter à la place un système basé sur le mérite" qui permettre selon lui d'"économiser énormément d'argent" :


    "En appliquant enfin nos lois sur l'immigration, nous augmenterons les salaires, aiderons les chômeurs, économiserons des milliards de dollars et renforcerons la sécurité de nos communautés"

    Le président avait invité pour ce discours deux veuves de policiers californiens tués en 2014 par un clandestin. Devant elles, il a annoncé la création d'un bureau spécial pour les victimes de crimes "d'immigration" baptisé VOICE (Victims Of Immigration Crime Engagement).

    Le président républicain s'est par ailleurs engagé à ce que la construction d'un "grand" mur à la frontière mexicaine, sa promesse de campagne la plus emblématique contre l'immigration, débute "bientôt".

    Une réforme fiscale "historique"

    Très attendu sur l'économie, Donald Trump, qui avait délaissé sa célèbre cravate rouge pour une à rayures, a promis devant les élus une réforme fiscale "historique" qui se traduira par une baisse "massive" des impôts pour la classe moyenne et permettrait aux entreprises de "concurrencer n'importe qui".

    Mais comment compte-t-il financer cette mesure ? Donald Trump propose un vaste plan d'investissements dans les infrastructures, tout en déplorant que son pays ait dépensé "des milliards et des milliards de dollars à l'étranger" :

    "L'Amérique a dépensé environ six mille milliards de dollars au Moyen-Orient alors que les infrastructures chez nous se délitent. Avec ces six mille milliards de dollars nous aurions pu reconstruire notre pays deux fois, et même trois fois si nous avions eu des dirigeants qui avaient la capacité de négocier. "

    Chuck Schumer, chef des démocrates du Sénat et visage de l'opposition, a dénoncé une rhétorique "populiste":

    "Il y a un décalage complet entre ce que le président dit aux travailleurs et ce qu'il fait pour les riches".

    Augmenter les dépenses militaires

    Dans ce discours servant aussi de prélude à la bataille pour le budget 2018 qui s'ouvre au Congrès, Donald Trump a demandé aux élus de voter la hausse historique des dépenses militaires qu'il appelle de ses voeux (54 milliards de dollars, soit près de 10%).

    Mais déjà, la requête de couper les crédits de la diplomatie et de l'aide internationale de plus d'un tiers a reçu une fin de non recevoir de plusieurs responsables républicains. Sur les affaires étrangères qu'il abordées très brièvement, le nouveau locataire de la Maison Blanche a réaffirmé que son rôle n'était pas "de représenter le monde mais de représenter les Etats-Unis d'Amérique".

    Il en avait fait ses grands thèmes de campagne. Du "renouveau américain" au tour de vis sécuritaire, en passant par une "réforme fiscale historique", Donald Trump a détaillé ses actions à venir mardi soir lors de sa première allocution devant le Congrès réuni au grand complet. Il a notamment annoncé la création d'un bureau spécial pour les victimes de crimes "d'immigration".

    Rompant avec la tradition, les démocrates ont réservé un accueil glacial au président, la plupart restant assis dans leurs sièges, le visage fermé, les bras croisés. En signe de protestation silencieuse, une quarantaine d'élues démocrates étaient habillées de blanc, couleur symbolisant la défense des droits des femmes.


    Réformer l'immigration

    Loin de la tonalité sombre de son discours d'investiture, Donald Trump a plaidé mardi, sur un registre plus présidentiel qu'à l'habitude, pour un nouveau système d'immigration "basé sur le mérite", citant en exemple des pays comme le Canada et l'Australie et s'en prenant avec virulence aux immigrés clandestins.

    Le président américain a dit vouloir "abandonner le système actuel d'une immigration peu qualifiée et adopter à la place un système basé sur le mérite" qui permettre selon lui d'"économiser énormément d'argent" :

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    "En appliquant enfin nos lois sur l'immigration, nous augmenterons les salaires, aiderons les chômeurs, économiserons des milliards de dollars et renforcerons la sécurité de nos communautés"

    Le président avait invité pour ce discours deux veuves de policiers californiens tués en 2014 par un clandestin. Devant elles, il a annoncé la création d'un bureau spécial pour les victimes de crimes "d'immigration" baptisé VOICE (Victims Of Immigration Crime Engagement).

    Le président républicain s'est par ailleurs engagé à ce que la construction d'un "grand" mur à la frontière mexicaine, sa promesse de campagne la plus emblématique contre l'immigration, débute "bientôt".

    Une réforme fiscale "historique"

    Très attendu sur l'économie, Donald Trump, qui avait délaissé sa célèbre cravate rouge pour une à rayures, a promis devant les élus une réforme fiscale "historique" qui se traduira par une baisse "massive" des impôts pour la classe moyenne et permettrait aux entreprises de "concurrencer n'importe qui".

    Mais comment compte-t-il financer cette mesure ? Donald Trump propose un vaste plan d'investissements dans les infrastructures, tout en déplorant que son pays ait dépensé "des milliards et des milliards de dollars à l'étranger" :

    "L'Amérique a dépensé environ six mille milliards de dollars au Moyen-Orient alors que les infrastructures chez nous se délitent. Avec ces six mille milliards de dollars nous aurions pu reconstruire notre pays deux fois, et même trois fois si nous avions eu des dirigeants qui avaient la capacité de négocier. "


    Chuck Schumer, chef des démocrates du Sénat et visage de l'opposition, a dénoncé une rhétorique "populiste":

    "Il y a un décalage complet entre ce que le président dit aux travailleurs et ce qu'il fait pour les riches".

    Augmenter les dépenses militaires

    Dans ce discours servant aussi de prélude à la bataille pour le budget 2018 qui s'ouvre au Congrès, Donald Trump a demandé aux élus de voter la hausse historique des dépenses militaires qu'il appelle de ses voeux (54 milliards de dollars, soit près de 10%).

    Mais déjà, la requête de couper les crédits de la diplomatie et de l'aide internationale de plus d'un tiers a reçu une fin de non recevoir de plusieurs responsables républicains. Sur les affaires étrangères qu'il abordées très brièvement, le nouveau locataire de la Maison Blanche a réaffirmé que son rôle n'était pas "de représenter le monde mais de représenter les Etats-Unis d'Amérique".

    Donald Trump ou le temps des généraux

    Mais, après avoir défendu une spectaculaire hausse des crédits militaires, il a aussi mis en avant un ton plutôt conciliant. "Nous voulons l'harmonie et la stabilité, pas des guerres et des conflits", a-t-il martelé, réaffirmant en particulier son attachement à l'Otan.

    "Le temps des combats futiles est derrière nous", a conclu le président républicain, dans une volonté de rassembler un pays profondément divisé.


    L'OBS

  • #2
    ET pour "l'Obama care",il demande au congres de l'aider.

    ll sait que cette promesse de campagne ne sera jamais tenue sans le soutien des démocrates,j'attend de voir quelles concessions il va leurs faire pour soit la reformer soit la détruire complètement.

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