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(Agence Ecofin) - Plusieurs camions de transport de charbon ont bloqué des autoroutes à Pretoria, la capitale sud-africaine, en signe de protestation contre le développement des énergies renouvelables dans le pays. Selon les professionnels du charbon, 30 000 emplois seraient menacés par la progression de la mise en place des centrales d’énergies renouvelables.
« Nous sommes contre la signature de contrat avec les producteurs indépendants d’énergie. Toutes les mines produisant du charbon seront affectées et les centrales à charbon, obligées de fermer », craint Mary Phadi, la porte-parole du Forum du transport de charbon. Elle a également annoncé qu’un autre mouvement de protestation réunissant 2 000 participants aura bientôt lieu en direction de l’Union Building où se trouvent les bureaux présidentiels.
Le 10 février dernier, Jacob Zuma avait en effet exhorté l’Eskom à signer les contrats de rachat d’électricité produite par ce type de centrales qui avait été mis en suspens. Une invitation dont les premiers résultats se font sentir avec l’annonce par le ministère de l’énergie d’un début de résolution du problème.
En outre, Matshela Koko, le directeur par intérim de l’Eskom, a annoncé que les contrats avec les transporteurs de charbon fournissant l’Eskom, qui arriveront à leur terme en mars 2018, ne seront pas renouvelés. « Effectivement, nous utilisons de moins en moins de charbon à cause du surplus de capacité, de la diminution de la production et du programme d’implantation des énergies renouvelables actuellement en cours », a-t-il déclaré lors d’une intervention à la Talk Radio 72.
Les camions ne fournissent qu’une partie du charbon utilisé par l’Eskom pour alimenter ses centrales thermiques. Une grande partie du transport du combustible se fait par bande transporteuse ou par train depuis les mines.
« Nous sommes contre la signature de contrat avec les producteurs indépendants d’énergie. Toutes les mines produisant du charbon seront affectées et les centrales à charbon, obligées de fermer », craint Mary Phadi, la porte-parole du Forum du transport de charbon. Elle a également annoncé qu’un autre mouvement de protestation réunissant 2 000 participants aura bientôt lieu en direction de l’Union Building où se trouvent les bureaux présidentiels.
Le 10 février dernier, Jacob Zuma avait en effet exhorté l’Eskom à signer les contrats de rachat d’électricité produite par ce type de centrales qui avait été mis en suspens. Une invitation dont les premiers résultats se font sentir avec l’annonce par le ministère de l’énergie d’un début de résolution du problème.
En outre, Matshela Koko, le directeur par intérim de l’Eskom, a annoncé que les contrats avec les transporteurs de charbon fournissant l’Eskom, qui arriveront à leur terme en mars 2018, ne seront pas renouvelés. « Effectivement, nous utilisons de moins en moins de charbon à cause du surplus de capacité, de la diminution de la production et du programme d’implantation des énergies renouvelables actuellement en cours », a-t-il déclaré lors d’une intervention à la Talk Radio 72.
Les camions ne fournissent qu’une partie du charbon utilisé par l’Eskom pour alimenter ses centrales thermiques. Une grande partie du transport du combustible se fait par bande transporteuse ou par train depuis les mines.