Anouar Rahmani, jeune écrivain arabophone, affirme avoir été interpellé, mardi 28 février, par la police judiciaire à Tipasa pour la publication de son dernier roman, La ville des ombres blanches, sur Internet.
Dans ce livre de 300 pages, un chapitre est consacré « aux discussions de l’un de ses personnages quand il était enfant avec un SDF fou qui se prenait pour Dieu », selon l’auteur.
« Je me suis présenté mardi 28 février après avoir reçu la convocation de la police la veille. Sur place, plusieurs policiers m’ont interrogé. Ils m’ont dit qu’il s’agissait d’un crime électronique et que le Code pénal sanctionne le fait de railler la religion et de railler Dieu », raconte à TSA, Anouar Rahmani, en assurant qu’il n’avait pas fait l’objet d’un mauvais traitement.
Le jeune écrivain affirme toutefois que de nombreuses questions lui ont été posées sur ses croyances religieuses et ses convictions politiques. « On m’a demandé quelle était ma religion, si j’étais musulman. J’ai refusé de répondre à cette question. Ils m’ont demandé si je faisais la prière, si je faisais carême et quelle était ma doctrine religieuse », dit-il.
« Les policiers m’ont aussi interrogé sur mes tendances politiques, et m’ont même demandé si je pouvais insulter le président Bouteflika. J’ai répondu que je n’insulterai aucun citoyen. Ils m’ont posé beaucoup de questions sur le roman aussi », poursuit-il.
Anouar Rahmani a été ensuite remis à la Gendarmerie nationale. « Ils (policiers) m’ont dit que je fuyais le service national. Sauf que je suis encore étudiant en droit. Ils m’ont transféré vers la gendarmerie. Il faudrait que je me rende dimanche au tribunal militaire de Blida », précise-t-il.
Par Hadjer Guenanfa
Dans ce livre de 300 pages, un chapitre est consacré « aux discussions de l’un de ses personnages quand il était enfant avec un SDF fou qui se prenait pour Dieu », selon l’auteur.
« Je me suis présenté mardi 28 février après avoir reçu la convocation de la police la veille. Sur place, plusieurs policiers m’ont interrogé. Ils m’ont dit qu’il s’agissait d’un crime électronique et que le Code pénal sanctionne le fait de railler la religion et de railler Dieu », raconte à TSA, Anouar Rahmani, en assurant qu’il n’avait pas fait l’objet d’un mauvais traitement.
Le jeune écrivain affirme toutefois que de nombreuses questions lui ont été posées sur ses croyances religieuses et ses convictions politiques. « On m’a demandé quelle était ma religion, si j’étais musulman. J’ai refusé de répondre à cette question. Ils m’ont demandé si je faisais la prière, si je faisais carême et quelle était ma doctrine religieuse », dit-il.
« Les policiers m’ont aussi interrogé sur mes tendances politiques, et m’ont même demandé si je pouvais insulter le président Bouteflika. J’ai répondu que je n’insulterai aucun citoyen. Ils m’ont posé beaucoup de questions sur le roman aussi », poursuit-il.
Anouar Rahmani a été ensuite remis à la Gendarmerie nationale. « Ils (policiers) m’ont dit que je fuyais le service national. Sauf que je suis encore étudiant en droit. Ils m’ont transféré vers la gendarmerie. Il faudrait que je me rende dimanche au tribunal militaire de Blida », précise-t-il.
Par Hadjer Guenanfa
Commentaire