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Violences xénophobes : quand les sud-africains insultent la mémoire de Mandela !

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  • Violences xénophobes : quand les sud-africains insultent la mémoire de Mandela !

    Depuis plusieurs jours, les « Townships » sud-africains sont à feu et à sang dans une poussée de fièvre xénophobe. Cette phrase qui rappelle les heures les plus sombres de l'apartheid décrit pourtant la réalité actuelle au pays de « Madiba ». Plus de vingt ans après l'adoption du drapeau arc-en-ciel, l'Afrique du Sud renoue avec les pires affres de son passé et cette fois c'est la communauté noire qui est à mettre en cause

    Depuis deux semaines, une foule en colère cible régulièrement les immigrants africains en Afrique du Sud leur reprochant de « voler le travail des locaux », d'être la principale cause de la prostitution et du trafic de drogue..., bref de tous les maux dont souffre la société. Une colère d'une violence inouïe, comme en témoignent les nombreuses vidéos devenues virales montrant des étrangers lynchés, au sens propre du terme

    La réaction des pays d'origine de ces ressortissants ne s'est pas fait attendre. Ainsi, après le Nigéria qui a protesté de manière virulente en convoquant l'ambassadeur sud-africain, c'est au tour du Congo de monter au créneau en demandant des explications sur la mise à mort d'un citoyen congolais samedi dernier au Cap. Les chancelleries des pays concernés appellent leurs concitoyens à la vigilance et exigent une réaction officielle des autorités sud-africaines.

    Pourtant ces dernières sont loin de répondre favorablement à ces doléances. Pire, dans ce qui ressemble à une stratégie de l'autruche, elles préfèrent éluder la question, et ce jusqu'au plus haut sommet de l'Etat. Le Président Jacob Zuma a ainsi demandé aux médias de ne pas qualifier ces violences de xénophobes.

    Un président « aux abois » et un bouc émissaire « commode »
    Il faut dire que le président sud-africain est en proie à de sérieuses difficultés jusqu'au sein même de son parti l'ANC. Rattrapé par les scandales à répétition, il ne veut surtout pas s'attirer les foudres des populations en colère. Car si ces dernières expriment leur mécontentement avec autant de virulence, c'est bien parce qu'elles souffrent des effets d'une situation économique de plus en plus critique. Alors, il est de bon temps pour le Président en exercice de se défausser de ses responsabilités en accompagnant de son silence complice la désignation de ce bouc émissaire « commode » qu'est l'étranger.

    Cela fait déjà quelques années que ce filon politique a d'ailleurs été investi par certains membres de la classe dirigeante sud-africaine. Le parti « South Africa First », créé en 2013 par d'anciens membres exclus de l'ANC, est l'expression politique la plus aboutie de la mise à profit de cette haine croissante de l'étranger. Ses membres font partie des leaders des manifestations xénophobes actuelles et entendent en faire une caisse de résonance pour des revendications qui veulent faire écho au glissement vers les extrêmes en cours aux Etats Unis et en Europe.

    Le gouvernement avait d'ailleurs drastiquement durci sa politique d'immigration en 2014 et opère régulièrement des expulsions de migrants irréguliers de son territoire. De quoi donner du crédit aux voies les plus extrêmes et renforcer le sentiment de haine xénophobe qui s'exprime avec de plus en plus de régularité à travers ces expéditions punitives.

    Campagnes de boycott des entreprises sud-africaines
    Le risque est majeur pour la nation arc-en-ciel. D'abord sur le plan interne, en divisant encore plus une société qui a beaucoup de mal à refermer les plaies d'un passé pas si lointain. Ensuite sur le plan international, en accusant un déficit d'image certain auprès des pays dont sont originaires les ressortissants et où des campagnes de boycott sont lancées contre les grandes compagnies sud-africaines. Ironie de l'histoire, c'est grâce à une campagne de boycott mondiale que le régime de Pretoria avait été obligé de rompre avec l'apartheid.

    Le moment est donc suffisamment grave pour que toutes les forces vives du pays soient mises devant leurs responsabilités par la communauté internationale. Si le contrôle des frontières relève de la manière la plus absolue de la souveraineté nationale, et que le combat contre la criminalité est une prérogative étatique incontestable, la dignité humaine n'est à bafouer nul part sur terre et encore moins au pays de Mandela, qui a appris au monde qu'il ne faut faire l'économie d'aucun sacrifice pour qu'elle soit dûment respectée. « Tout homme ou institution qui essaiera de me voler ma dignité perdra », disait Madiba. Cela vaut aussi et surtout pour les héritiers de la jeune nation qu'il a fondé..

    la Tribune fr

  • #2
    Cela fait déjà quelques années que ce filon politique a d'ailleurs été investi par certains membres de la classe dirigeante sud-africaine. Le parti « South Africa First », créé en 2013
    on peut pas en vouloir a trump avec son "america first",alors!!

    les sud africains l'ont précédé...

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    • #3
      Concernant l'auteur

      Auteur de l'Article : Aziz Saïdi
      Rédacteur en chef - Afrique.latribune.fr


      Après des études en finances, il a fait ses classes dans nombre de supports de la presse marocaine spécialisée avant de diriger la rédaction d’un quotidien économique de la place. Il a ensuite occupé le poste de directeur exécutif de l’APEBI, Fédération Marocaine des Technologies de l’Information et de Télécommunications. Il a, par ailleurs, remporté le prix 2M (Télévision marocaine) de la création.
      ........................

      Les chiens de sa majesté ont encore frappé.

      Le modus operandi est connu, on l'a dit et répété : une bande de criminels sub-africains payés et envoyés par les autorités marocaines, sont neutralisée par la police locale après grabuge, vient ensuite le tour d'un chien de propagande plumitif s'étant faufilé dans un média quelconque.

      L'Afrique et le monde ne sont pas dupes, le Maroc et les marocains sont synonyme de mensonges et manipulations.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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      • #4
        Afrique du Sud: la police intervient contre les violences xénophobes



        a police sud-africaine est intervenue vendredi à Pretoria pour empêcher des affrontements entre riverains et immigrés lors d'une manifestation contre les étrangers, cibles d'une nouvelle vague de violences xénophobes qui a mis le pays sous tension.
        Depuis deux semaines, des dizaines de bâtiments occupés par des étrangers, notamment des Nigérians, et soupçonnés d'abriter des maisons de passe ou du trafic de drogue ont été brûlés par des habitants en colère à Johannesburg et dans la capitale.
        Ces attaques, qui n'ont pas fait de victime, sont fréquentes en Afrique du Sud, nourries par le fort taux de chômage et la pauvreté qui affecte la population des townships.
        Réunies à l'appel d'un collectif d'habitants d'un quartier de Pretoria, environ un millier de personnes ont marché dans la matinée sur le ministère de l'Intérieur, en accusant les immigrés de voler leur travail et d'encourager la criminalité.
        "Les Nigérians sont très mauvais, ils répandent la drogue dans nos communautés", a dénoncé à l'AFP une manifestante, Aysha Ali.
        Le passage du cortège a provoqué des confrontations dans certaines rues. "Les gens disent que nous, les étrangers, nous vendons de la drogue. Personne ne pourrait vendre de la drogue ici", a protesté un Somalien, Mohamed Abdi, 31 ans, "qu'ils viennent fouiller nos magasins !"
        La police est intervenue en fin de matinée avec des tirs de balles en caoutchouc et de grenades assourdissantes ou lacrymogènes pour éviter toute bataille rangée entre les deux groupes.
        Les forces de l'ordre restaient déployées en nombre dans plusieurs quartiers de Pretoria pour prévenir d'autres confrontations.
        "La situation est sous contrôle", s'est réjoui le commandant en chef de la police sud-africaine, Khomotso Phahlane. Un total de 136 personnes ont été arrêtées pour des actes de pillage ces deux derniers jours dans la province du Gauteng, où se trouvent Johannesburg et Pretoria, a-t-il ajouté.
        Muet jusque-là, le président Jacob Zuma est intervenu vendredi pour condamner les violences et appeler au calme.
        - Echec -
        Il s'est toutefois refusé à "fermer les yeux" sur les préoccupations de la population, en promettant de renforcer la lutte contre la criminalité et le travail au noir. "Nous ne sommes pas un pays xénophobe", a ajouté le chef de l'Etat, "nous n'aurions pas autant d'immigrés dans notre pays (...) si nous l'étions".
        "La cause essentielle de ces violences xénophobes, c'est l'échec du gouvernement à créer des emplois et à fournir à notre peuple une éducation de qualité", a rétorqué le principal parti d'opposition, l'Alliance démocratique (DA).
        La récente vague de violences a suscité une crise diplomatique avec le Nigeria, dont les ressortissants sont souvent la cible.
        Abuja a convoqué jeudi l'ambassadeur sud-africain pour lui faire part de sa "profonde préoccupation" et exiger des mesures de protection de "vies et des biens des étrangers".
        Des étudiants nigérians ont défilé jeudi en représailles dans la capitale nigériane, notamment devant les sièges des entreprises sud-africaines Multichoice (fournisseur de télévision par satellite) et MTN (téléphonie mobile).
        "Tous les Sud-Africains du Nigeria doivent partir sous quarante-huit heures, sinon nous ne serons plus en mesure de garantir leur sécurité", a menacé leur responsable, Aruna Kadiri.
        De nombreuses ONG d'aide aux étrangers ont demandé en vain aux autorités sud-africaines d'interdire la manifestation de vendredi qui, selon elles, ne pouvait que "renforcer les attitudes xénophobes et les attaques".
        "Nous avons peur parce que nous connaissons les Sud-Africains", a confié jeudi soir à l'AFP un immigré de Pretoria, Alain Bome, 47 ans, originaire de République démocratique du Congo. "Nous avons décidé de ne pas quitter notre domicile".
        La fondation Nelson Mandela a, au nom de l'icône de la lutte anti-apartheid, appelé les Sud-Africains à la "mesure" et au "dialogue".
        Les flambées de violence anti-immigrés sont récurrentes en Afrique du Sud, dont le niveau de vie attire des millions d'étrangers venus de tout le continent, souvent illégalement.
        En 2015, sept personnes sont mortes pendant des pillages visant des commerces tenus par des étrangers à Johannesburg et à Durban. En 2008, des émeutes xénophobes avaient fait 62 morts.


        le parisien

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        • #5
          Violences xénophobes en Afrique du Sud : l'alerte du Congo après la mort d'un de ses ressortissants

          Carole KOUASSI 01/03 - 13:08
          Congo

          Les violences xénophobes qui ont lieu ces derniers jours en Afrique du Sud n’inquiètent pas que le Nigeria, pays visiblement ciblé par ces attaques. La République du Congo a également émis des réserves sur cette affaire.
          Une circulaire de l’ambassade du Congo à Pretoria rappelle aux ressortissants congolais “partout où ils se trouvent, que les mesures de prudence visant à préserver l’intégrité individuelle de chacun demeurent de rigueur”.
          Cette mise en garde intervient alors que la diplomatie congolaise a constaté le “décès tragique de M. Hoven Moussiossio-Souka”, un Congolais basé à Cape Town, le samedi 25 février.
          Les circonstances du décès ne sont pas explicitées, mais l’ambassade du Congo affirme avoir sollicité “un concours exceptionnel des autorités sud-africaines” en vue “de déterminer les circonstances exactes du meurtre et établir les responsabilités”.
          africanews

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          • #6
            L'Afrique du Sud face à une escalade des violences xénophobes

            Des migrants nigérians se protègent d'une attaque de manifestants devant une église à Pretoria, le 18 février 2017.
            © REUTERS/James Oatway



            Par RFI Publié le 19-02-2017 Modifié le 19-02-2017 à 18:26



            En Afrique du Sud, les attaques xénophobes s'enchainent depuis une semaine à Johannesburg et Pretoria. Ces agressions visent les étrangers accusés de trafic de drogue et jugés responsables de la criminalité dans certains quartiers. Samedi 18 février, des bâtiments ont été incendiés dans la capitale Pretoria et face à l’escalade des violences, la situation devient préoccupante.

            « A 8 heures du soir, un groupe d’hommes s’est planté devant notre porte, ils ont commencé à crier "tous les étrangers doivent sortir", ils ont tout pillé et ils ont ensuite mis le feu à la maison ». Le témoignage de Sogun Oluwa, un ressortissant nigérian, qui s’est entretenu avec la presse locale, fait froid dans le dos.
            Samedi 18 février, pendant toute la journée, dans un quartier situé à l’ouest de Pretoria, trois habitations et plus d’une vingtaine de voitures ont été détruites par les flammes, les forces de l’ordre ont été déployées, plusieurs véhicules blindés ont été déployés sur place et un hélicoptère a survolé la zone.
            Des habitants rapportent que la police n’a rien fait pour les protéger, Ces bâtiments ont été incendiés par des centaines d’hommes qui accusent les étrangers d’être responsables de l’insécurité à cause de la drogue et de la prostitution.
            Pas encore d'arrestation
            Les troubles ont commencé la semaine dernière à Rosettenville, au sud de Johannesburg, où 26 voitures ont été brûlées dans un hangar par des hommes non identifiés. D’après la porte-parole de la police, il n’y a aucune arrestation pour l’instant et une enquête est en cours.
            Face aux flambées de violence xénophobe, des membres de la société civile se sont réunis ce dimanche après-midi à Johannesburg pour trouver des solutions et dénoncer l’inertie des politiques voire les provocations, comme les propos de Herman Mashaba, le nouveau maire de la ville, qui a déclaré en décembre dernier que les immigrés illégaux squattaient les bâtiments du centre-ville et qu’il fallait les mettre dehors.


            rfi

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            • #7
              Les chiens de sa majesté ont encore frappé.

              Le modus operandi est connu, on l'a dit et répété : une bande de criminels sub-africains payés et envoyés par les autorités marocaines, sont neutralisée par la police locale après grabuge, vient ensuite le tour d'un chien de propagande plumitif s'étant faufilé dans un média quelconque.

              L'Afrique et le monde ne sont pas dupes, le Maroc et les marocains sont synonyme de mensonges et manipulations.
              pas la peine de présenter des excuses.

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              • #8
                Xénophobie des sud-africains ? une population constituée de 90% de noirs qui en veut aux noirs .. c'est un peu tiré par les cheveux, d'autant plus le pays de Mandela a œuvré pour effacer tout racisme et xénophobie.

                C'est bien d'avoir une image à mettre sur les fauteux de troubles payés par les caisses de la drogue de sa majesté. On nettoie la place de ces bandits, vendre de la drogue personne n'en veut.

                Après l'Algérie, l'Afrique du Sud je suppose que les prochaines rixes seront au Zimbabwe ou l'Angola !!!!
                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                • #9
                  okba...
                  ha ha
                  ca fait longtemps que je n'ai pas autant ri.

                  Commentaire


                  • #10
                    elkhadir@

                    okba...
                    ha ha
                    ca fait longtemps que je n'ai pas autant ri.


                    Ocba a aimé quand c'était l'Algérie qui les a chargé dans des camions comme une marchandise en les dépouillant de tout ce qu'ils avaient avant de les vider à Tamanrasset.
                    Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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                    • #11
                      En s'accrochant au pouvoir coute que coute, malgre toutes les charges de corruption contre lui,Zuma est en train de precipiter tout le pays dans le chaos.

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                      • #12
                        Ocba a aimé quand c'était l'Algérie qui les a chargé dans des camions comme une marchandise en les dépouillant de tout ce qu'ils avaient avant de les vider à Tamanrasset.
                        Laisse tomber, il va te dire que c'est des mensonges de la presse marocaine. Je connais la propagande des chiyates de service.

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