Si plusieurs élus LR souhaitent que François Fillon laisse sa place à Alain Juppé, rien ne dit que le maire de Bordeaux sera effectivement candidat...
Si François Fillon entend continuer sa campagne envers et contre tous, la droite ne fait désormais plus bloc derrière lui. Ses plus fidèles restent encore à ses côtés mais les soutiens des autres candidats de la primaire désertent chacun à leur tour son équipe… Et certains en appellent (encore) à Alain Juppé, demandant aux élus LR de le parrainer pour l’élection présidentielle. C’est le cas par exemple de Georges Fenech, député du Rhône, de Fabienne Keller, ancienne porte-parole de campagne du maire de Bordeaux, ou encore de Franck Riester, député de Seine-et-Marne. Le dernier sondage Odoxa pour France 2 semble d'ailleurs leur donner raison. Si Alain Juppé remplaçait François Fillon, il finirait en tête du premier tour, devant Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Alain Juppé ne s’est pour le moment pas exprimé publiquement mais préparerait son retour en coulisses, d’après Le Parisien. Tout en souhaitant rester “loyal”, il aurait affirmé qu’il ne se “défilerait pas”. “L’appel ne peut pas venir que des gens qui étaient déjà pour moi, il faut que ce soit plus large”, aurait-il néanmoins ajouté. Concrètement, que compte faire Alain Juppé ? Déjà, tenter de réunir les 500 parrainages nécessaires à une candidature à l'élection présidentielle. Jean-François Copé lui aurait apporté son aide pour cette tâche et le Conseil constitutionnel aurait déjà reçu des précieuses signatures… "On les garde et on attend pour le moment", aurait-on déclaré rue de Montpensier. Dans le compte des parrainages de ce vendredi mis en ligne par le Conseil apparaît une signature en faveur d'Alain Juppé. Elle émane de Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire).
Mais pour l’instant, aucun mouvement brusque ne serait prévu. Les sarkozystes préfèrent encore ne pas se prononcer sur le plan B à mettre en place. Les parlementaires fidèles à l’ancien président devraient se réunir mardi pour décider des suites à entreprendre, croit savoir Le Parisien. Surtout, Alain Juppé ne voudrait rien faire sans le consentement de François Fillon. Ce n’est pas gagné… Le candidat actuel de la droite ne cesse de son côté de réaffirmer son intention de battre la campagne jusqu’au bout.
capital
Si François Fillon entend continuer sa campagne envers et contre tous, la droite ne fait désormais plus bloc derrière lui. Ses plus fidèles restent encore à ses côtés mais les soutiens des autres candidats de la primaire désertent chacun à leur tour son équipe… Et certains en appellent (encore) à Alain Juppé, demandant aux élus LR de le parrainer pour l’élection présidentielle. C’est le cas par exemple de Georges Fenech, député du Rhône, de Fabienne Keller, ancienne porte-parole de campagne du maire de Bordeaux, ou encore de Franck Riester, député de Seine-et-Marne. Le dernier sondage Odoxa pour France 2 semble d'ailleurs leur donner raison. Si Alain Juppé remplaçait François Fillon, il finirait en tête du premier tour, devant Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Alain Juppé ne s’est pour le moment pas exprimé publiquement mais préparerait son retour en coulisses, d’après Le Parisien. Tout en souhaitant rester “loyal”, il aurait affirmé qu’il ne se “défilerait pas”. “L’appel ne peut pas venir que des gens qui étaient déjà pour moi, il faut que ce soit plus large”, aurait-il néanmoins ajouté. Concrètement, que compte faire Alain Juppé ? Déjà, tenter de réunir les 500 parrainages nécessaires à une candidature à l'élection présidentielle. Jean-François Copé lui aurait apporté son aide pour cette tâche et le Conseil constitutionnel aurait déjà reçu des précieuses signatures… "On les garde et on attend pour le moment", aurait-on déclaré rue de Montpensier. Dans le compte des parrainages de ce vendredi mis en ligne par le Conseil apparaît une signature en faveur d'Alain Juppé. Elle émane de Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire).
Mais pour l’instant, aucun mouvement brusque ne serait prévu. Les sarkozystes préfèrent encore ne pas se prononcer sur le plan B à mettre en place. Les parlementaires fidèles à l’ancien président devraient se réunir mardi pour décider des suites à entreprendre, croit savoir Le Parisien. Surtout, Alain Juppé ne voudrait rien faire sans le consentement de François Fillon. Ce n’est pas gagné… Le candidat actuel de la droite ne cesse de son côté de réaffirmer son intention de battre la campagne jusqu’au bout.
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