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l’accord de l’Opep montre déjà ses limites

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  • l’accord de l’Opep montre déjà ses limites

    Si la signature de l’accord de limitation de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), conclu fin novembre 2016 à Vienne, a permis de faire remonter le baril au-dessus de 50 dollars, il n’est toutefois pas aussi efficace que prévu.

    Pour rappel, les 13 pays membres de l’Opep, et 11 autres pays producteurs non membres s’étaient engagés, à réduire leur production de 1,2 million de barils par jour à 32,50 millions de bpj (barils par jour) au premier semestre 2017 afin d’abaisser les réserves mondiales pour rééquilibrer le marché, et faire remonter les prix de l’or noir.

    Officiellement, presque deux mois après l’entrée en vigueur de l’accord, le « pire » est « passé » pour le marché, a indiqué lundi 27 février le Secrétaire général du cartel, Mohammed Barkindo. Il a d’ailleurs souligné que les pays, ayant souscrit à l’accord de Vienne, avaient atteint entre 90 et 94% de leur objectif de réduction en janvier. Mais le représentant de l’Opep a toutefois admis que « le groupe des pays non-Opep est en retard par rapport au cartel ».

    Accord Opep pas tout à fait respecté

    En effet, la Russie, qui avait accepté de réduire sa production de 300.000 barils par jour au premier semestre 2017, ne respecte pas les termes de l’accord. En février, Moscou a finalement ramené sa production de pétrole autour de 11,10 millions de barils par jour (bpj), contre plus de 11,2 millions en octobre, soit 100.000 bpj en moins le mois dernier, selon les données de l’agence Reuters.

    Le ministre russe de l’Énergie Alexandre Novak a fait savoir que ces baisses seraient progressives : 200.000 bpj au premier trimestre, puis 300.000 bpj en avril.

    Dans un tel contexte, il y a fort à parier que le cartel prolonge son accord de réduction de la production avec les pays producteurs non-membres, voire qu’il mette en oeuvre des baisses plus importantes à partir du mois de juillet, comme le révélait Reuters mi-février.

    Hausse des stocks américains

    En outre, la publication hebdomadaire des stocks américains mercredi 1er mars confirme, une fois encore, que les États-Unis, qui ne sont pas partie prenante de l’accord de Vienne, pourraient nuire au rééquilibrage du marché. Certes, les chiffres sont moins élevés que ceux avancés par les analystes dans un premier temps – ils tablaient en moyenne sur une augmentation de 3,1 millions de barils – mais atteignent un niveau record.

    L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a annoncé une augmentation des stocks américains de pétrole brut la semaine dernière, de 1,5 million de barils pour atteindre 520,2 millions de barils.

    | LIRE AUSSI : Pétrole : des nouvelles inquiétantes en provenance des États-Unis

    Sans surprise, ces différents éléments ont tendance à crisper le marché. À la mi-journée, ce jeudi 2 mars, le prix du baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, recule de 89 cents à 52,85 dollars (contre 53,69 dollars à l’ouverture) sur le contrat pour livraison en avril au New York Mercantile Exchange.

    Le cours du baril de Brent, baril de référence en Europe, évoluait ce jeudi à 55,26 dollars, contre 56,31 dollars à l’ouverture.

    tsa-algerie

  • #2
    le Brent n'a plus dépassé 60$ depuis juin 2015.

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