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Drogues: L'Algérie déforme un rapport américain pour dénigrer le Maroc

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  • Drogues: L'Algérie déforme un rapport américain pour dénigrer le Maroc

    Drogues: L'Algérie déforme un rapport américain pour dénigrer le Maroc
    Le Maroc doit ses succès économiques et diplomatiques à l’argent de la drogue, c’est le message qu’essaie de faire passer l’agence algérienne APS à son opinion publique.

    L’agence algérienne a utilisé et grossièrement déformé le contenu du rapport 2017 du département d’Etat américain sur les drogues dans le monde.

    Le Maroc y figure à la page 220, nos lecteurs peuvent vérifier par eux-mêmes.

    Le rapport indique que le Maroc est le premier producteur et exportateur mondial de cannabis. Il ajoute que “potentiellement, cela représente l’équivalent de 23% du PIB marocain, une fois transformé en haschish“. Dans la version de l’agence APS, cette phrase est devenue : “Les revenus du trafic de drogue en 2016 ont représenté 23% du PIB marocain“.

    Il va sans dire que c’est faux: le revenu tiré par les paysans de la culture de cannabis est estimé à 3,5 MMDH ou 13% au maximum de la valeur du trafic, le reste étant entre les mains des trafiquants internationaux. De plus, les superficies cultivées en cannabis ont régressé de 70% en dix ans.

    Le rapport souligne que “les représentants du gouvernement marocain ont déclaré que le Maroc devenait une voie de transit pour la cocaïne originaire d'Amérique du Sud vers l'Europe“. Il cite donc les deux saisies record réalisées par la DGSN. Chez nos confrères algériens, cela devient “Les deux saisies record de cocaïne opérées en 2016 (1.230 kg et 250kg) illustrent l'énorme trafic de drogues dures au Maroc“, phrase inventée de toutes pièces.

    On se console comme on peut. Et cela n'explique pas non plus les échecs algériens.

    medias24
    Dernière modification par sergio, 03 mars 2017, 18h17.

  • #2
    Au moins ils reconnaissent les victoires marocaines c'est déjà pas mal... Laissons donc leurs le temps de digérer et d'admettre l'idée.

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    • #3
      De plus, les superficies cultivées en cannabis ont régressé de 70% en dix ans
      il faut savoir qu'il y a un réel fossé entre l’évaluation de la production marocaine de haschich faite par l’ONUDC ou l’INCSR et les quantités de cannabis saisies en Europe ainsi qu’au Maroc. ce qui jete un sérieux doute sur les chiffres avancés.

      de plus, en même temps, le maroc à introduduit des variétés de haschich hybrides, qui ont permis un rendement 3 à 5 fois supérieur à la variété cultivée quelques années avant.

      ce qui explique les flux énormes déversé, les quantités exponentielles interceptés à nos frontières algéro-marocaine et en Europe, et provenant toute du Maroc..
      Dernière modification par Pomaria, 03 mars 2017, 19h55.
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        pour info : Les revenus de la drogue ne sont pas comptabilisés dans le calcul du PIB.

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        • #5
          Le Maroc a introduit des variétés de hachiche hybride qui ont permis un rendement 3 à 5 fois supérieur.
          Pomoria
          Une preuve de plus que nous sommes des super agriculteurs
          Nous améliorons tout ce qu'on touche.

          Commentaire


          • #6
            Une preuve de plus que nous sommes des super agriculteurs
            sauf que c'est pas du tout des labos marocains qui ont créés ces nouvelles souches hybrides de haschich !
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

            Commentaire


            • #7
              le Maroc produit le cannabis et les algériens en consomment plus que les marocains

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              • #8
                Pomoria
                un coup tu dit c'est le Maroc et après tu qui ce n'est pas lui.

                Commentaire


                • #9
                  Envoyé par sergio
                  le Maroc produit le cannabis et les algériens en consomment plus que les marocains
                  Normal. Un patron de bar consomme toujours moins d'alcool que ses clients.

                  Commentaire


                  • #10
                    Awtil

                    si tu prenais un peu temps de bien relire ce que j'ai écris.

                    sauf que c'est pas du tout des labos marocains qui ont créés ces nouvelles souches hybrides de haschich !
                    les marocains ont juste acheté et utilisé cette nouvelle souche, en lieu et place de l'ancienne souche,

                    - pour augmenter la rentabilité de leur production de hashich,

                    - pour faire semblant de réduire les surfaces cultivés auprès des instances internationales, et surtout des européens qui le lui ont exigé, moyennant subventions,

                    et ainsi tromper l'ennemi ...... ha ha ha !
                    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                    Commentaire


                    • #11
                      Les journaux marocains font le meme constat

                      Inquiétant et accablant !

                      Trafic de drogue, blanchiment, informel et autres banques offshore minent l’économie marocaine


                      Le secteur informel, les transactions en argent liquide et les réseaux de trafic international de drogue constituent les principales sources potentielles de blanchiment d’argent au Maroc. C’est ce qui ressort du deuxième volume du Rapport international 2017 sur la stratégie du contrôle des narcotiques que le Département d’Etat américain a rendu public jeudi dernier.

                      Selon ce document, le secteur informel représente 12,6% du PIB et totalise chaque année 42 millions de dollars comme chiffre d'affaires selon une enquête menée par le gouvernement marocain en 2014. Quant au trafic de drogue, il représente près de 23% du PIB en 2016, soit l’équivalent de 23 milliards de dollars.

                      Le même rapport précise, en outre, que la production totale de cannabis au Maroc en 2015-2016 a été estimée à 700 tonnes, soit près de 23% du PIB estimé à 100 milliards de dollars et 19.000 personnes sont en détention pour des affaires liées au trafic de drogue, soit 25% du nombre des détenus.
                      Les banques offshore situées dans la zone franche de Tanger ont été pointées du doigt par le Département d’Etat américain. Son rapport évoque des données de l’Unité marocaine du traitement du renseignement financier (UTRF) qui parle des soupçons de blanchiment qui planent sur cette zone franche ; laquelle bénéficie d’exemptions douanières pour les marchandises destinées à l'exportation.

                      Concernant le marché immobilier, de l'art, du négoce d'antiquités et de la vente des pierres précieuses, le rapport révèle qu’ils n'ont pas été soumis à l’évaluation tout en indiquant que les revenus de la drogue sont facilement blanchis via des investissements dans les produits de luxe (bijou ou véhicules), mais aussi dans l'immobilier. D'autres acteurs non-financiers, y compris les notaires, les casinos et les comptables, ne semblent pas poser de risques significatifs, selon l'UTRF.

                      Sur un autre registre, le Département d’Etat américain précise que les règlements marocains en matière de blanchiment d'argent et de lutte contre les crimes financiers ne prévoient pas, en règle générale, de mesures de contrôle préalable des opérations. En pratique, précise le rapport, il y a une forte entente informelle entre l'UTRF, la Banque centrale et toutes les institutions financières concernées en matière de contrôle préalable et des modalités de celui-ci.

                      De son côté, l’UTRF a indiqué dans son rapport 2016 relayé ce vendredi par l’agence MAP, qu’elle a reçu 318 déclarations de soupçon (DS) liées à des cas de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme en 2015, portant ainsi le nombre total des DS à 1.185 depuis la création de l’Unité en 2009.
                      Dans le détail, 305 de ces dossiers sont liés au blanchiment de capitaux et 13 relatifs au financement du terrorisme, ce qui porte le nombre des DS afférentes au blanchiment de capitaux à 1.162 et celles liées au financement du terrorisme à 23 et ce, depuis octobre 2009, selon le rapport 2015 de l’Unité, rendu public récemment.

                      Le nombre des déclarations de soupçons par les personnes assujetties est passé de 213 en 2013, à 305 en 2014 pour se situer à 318 en 2015, émanant de 20 personnes assujetties dont 12 banques, 5 sociétés de transfert de fonds et 3 notaires, précise le rapport.
                      En 2015, l’Unité a reçu une DS relative à des transactions non encore exécutées, pour laquelle elle a émis une décision d’opposition, fait savoir l’UTRF.

                      Dans le cadre de l’enrichissement des dossiers traités, l’Unité a adressé en 2015 aux personnes assujetties 5.077 demandes d’information (DI) contre 4.914 en 2014 et 1.543 en 2013, souligne la même source.
                      Ainsi, le nombre de DI envoyées aux personnes assujetties en 2015, était de 3.908 pour les banques, de 1.019 pour les sociétés de transfert de fonds et de 150 pour les autres secteurs (sociétés de bourse, compagnies d’assurances, casinos, notaires, société de financement, etc.).

                      Concernant les déclarations spontanées, l’Unité a reçu quatre déclarations en 2015, portant leur nombre à 29 déclarations spontanées depuis 2009, en provenance respectivement de l’Office des changes, de l’Administration des douanes et impôts indirects, de Bank Al-Maghrib, de l’Instance centrale de prévention de la corruption, en plus d’une première déclaration spontanée reçue d’un bureau d’avocat en 2015.

                      Source : libe.ma
                      "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                      • #12
                        Les revenus de la drogue ne sont pas comptabilisés dans le calcul du PIB

                        comme les revenus de la prostitution
                        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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