C'est qui ces Nouveaux Intellectuels Médiatiques Algériens ?
Source: Algerie Network Algérie - Jamouli Ouzidane [QUOTE]
Un Intellectuel médiatique algérien, c’est qui et quoi ?
Qu’est-ce qu’un intellectuel algérien ? Citer Sansal, Daoud, Khadra, Amin Zaoui est une immense escroquerie intellectuelle ! Ce n’est pas parce qu’on parle d’eux dans les médias et les réseaux sociaux à longueur d’année jusqu’à la nausée qu’ils ont fait quelques romans et reçurent des prix de l’hexagone, qu’ils sont dans l’éternité. On veut nous les imposer comme un modèle à leur image : le complexe francophile de François et son image Mohammed comme un modèle de sadomasochisme !
Ils n’ont pas inventé la poésie, la littérature, ou la pensée sublime de Nietzsche, de Dostoïevski, ou de Marx à part le bel usage de la belle langue française de Molière; une langue qui peut être un butin de guerre, mais aussi une affiliation de la voix de son maitre quand la source n’est plus du génie local, mais de la transfiguration mimétique.
Ils n’ont pas été capables d’être à la hauteur de la littérature algérienne authentique comme ont pu le transmettre les Mouloud Feraoun, Mameri, Kateb Yacine, Dib, Djaout, Jean et Taous Amrouche, Moufdi Zakaria, …
Ils n’ont engendré aucune pensée à la hauteur de nos penseurs comme Malek Benabi, Rabhani Koribaa, Franz Fanon, Nait Belkacem, Mohammed Arkoun (malgré sa critique, mais qui est éclairée par une connaissance profonde du sujet anthropologique) qui sont plus authentiques, pudiques, dignes et plus ingénieux ! Ceci est une méprise à la pensée algérienne !
Un pitre burlesque et pathétique ne peut prendre la place d’un géant ! La complexité de la pensée sublime ne peut se réduire à la réduction débile d’un primaire bicéphale : noir-blanc. Ce n’est plus l’autre qui est la laideur, mais nous autres ; une autoflagellation masochiste.
Non !
Il faut que leurs évidences se justifient par des décennies de recherche et exploration dans l’abime de la complexité humaine. Arkoun a passé des décennies de recherche dans la pensée musulmane profonde pour oser ensuite dire : « je pense que « . Il ne suffit pas de combattre la religion, et plus précisément, la sienne, pour se faire élire un héros, un courageux et encore moins un penseur. Certes Nietzsche a combattu la sienne, mais en nous pondant « Ainsi parlait Zarathustra » ; un sommet de la pensée humaine ! Maudire l’obscurité ne nous ramène pas de la lumière et la laideur de nous autres ne nous rend pas plus beaux…
Oui, on parle beaucoup d’eux, de leurs personnes et de leurs polémiques populistes, mais pas de la pensée de leurs « œuvres » qu’ils voudraient nous faire passer pour du Shakespeare ! Oui, on parle d’eux, pour divertir le peuple de son destin cosmique :
Quel courage ont-ils de faire défoncer des portes ouvertes ? leur combat contre la religion (mais plus particulièrement l’islam), contre l’oppression des femmes (et particulièrement les musulmanes), contre l’intolérantisme (toujours la notre) pour la modernité, la liberté, la vérité.. Bull Shit !
Ces nouveaux intellos médiatiques veulent nous blanchir juste avec le bel usage de la belle langue : parlez du Molière et vous devenez le Bourgeois gentilhomme de Si Boubagra ! Quelle méconnaissance tragique de notre peuple; de son histoire, de ses valeurs et de son génie universel. On ne devient pas français en parlant le français et encore moins un allemand en conduisant une Mercedes !
Emerson aimait dire que « Le talent seul ne suffit pas pour faire un écrivain. Derrière un livre, il doit y avoir un homme ». Oui un homme, c’est des convictions et des valeurs universalistes qui prennent leurs ailes de la localité historique.
Un intellectuel dans le sens d’un penseur pour le courant intellectuel français est :
On peut ainsi observer une immense ignorance de ces faux intellectuels de leur propre héritage ou de toute la pensée complexe d’une civilisation ; par son histoire, sa sociologie, son humanisme. Éblouis par les néons de la modernité occidentale, ils ne connaissent rien de la pensée des lumières de l’islam que la barbarie saoudienne qu’ils prennent comme étant représentante de l’Islam universel dans toute sa diversité humaine ! Ils ne reconnaissent pas aussi les critiques de la pensée occidentale post-moderne que remettent en cause leurs propres penseurs comme une annihilation de l’humanisme dans les courants existentialistes de Heidegger par exemple.
Ces intellos algériens sont en réalité un relais dans le combat millénaire que mène l’occident contre l’Orient pour le faire assujettir à sa volonté par l’acculturation et prendre possession de la route de la soie aux profits des financières C’est ainsi que naquit le mythe des penseurs universalistes modernistes réformateurs du monde arabe qui n’ont qu’un seul objectif : déconstruire la civilisation arabo-musulmane comme un mythe qui n’a rien inventé à la pensée humaine et qu’elle constitue même un frein à notre émancipation vers la modernité ! C’est ainsi que revendiquer son émancipation s’est réduit pour ces intellos dans un combat contre l’arabe et l’islam ; exactement ce que veut leur maitre à penser.
Michel Onfray (Entretien au quotidien Corriere della sera, mercredi 3 février 2016) disait : « L’islam manifeste ce que Nietzsche appelle ‘une grande santé’ : il dispose de jeunes soldats prêts à mourir pour lui. Quel occidental est prêt à mourir pour les valeurs de notre civilisation : le supermarché et la vente en ligne, le consumérisme trivial et le narcissisme égotiste, l’hédonisme trivial et la trottinette pour adultes ? »
Philippe Bartherotte nous avertit : « Dans notre monde globalisé, où d’un bout à l’autre de la planète règne l’économie de marché (excepté peut-être en Corée du Nord), partout les riches sont identiques aux riches, et les pauvres identiques aux pauvres ; parler dans ce contexte de guerre des civilisations en opposant l’Islam au monde occidental est une vaste escroquerie intellectuelle qui ne séduira que quelques nationalistes demeurés. Dans l’économie de marché, il n’y a que deux civilisations, celle des riches et celle des pauvres. »
Confusion entre l’expression d’opinion et la pensée intellectuelle dans les médias.
Qu’est-ce qu’un intellectuel algérien ?
Citer Mohamed Boudiaf, Mohamed Dib, Mohamed Harbi, Kateb Yacine… comme intellectuel est aussi inexact.
Citer le débat entre Mostefa Lacheraf et Dr Abdallah Cheraït autour du bilinguisme comme intellectuel est faux; c’est un débat sociologique.
On fait une confusion entre intellectuel et écrivain, artiste, sociologue, philosophe, journaliste, activiste, poète, partisan …
Certains journalistes nous expliquent le mal de notre société et se donnent ainsi le nom d’intellect. Ahmed Halfaoui nous disait cela sur le sujet de la corruption par exemple ;
Maudire l’obscurité, s’indigner est trop simple, car la victime n’a pas toujours raison !
à suivre ...
Source: Algerie Network Algérie - Jamouli Ouzidane [QUOTE]
Un Intellectuel médiatique algérien, c’est qui et quoi ?
Qu’est-ce qu’un intellectuel algérien ? Citer Sansal, Daoud, Khadra, Amin Zaoui est une immense escroquerie intellectuelle ! Ce n’est pas parce qu’on parle d’eux dans les médias et les réseaux sociaux à longueur d’année jusqu’à la nausée qu’ils ont fait quelques romans et reçurent des prix de l’hexagone, qu’ils sont dans l’éternité. On veut nous les imposer comme un modèle à leur image : le complexe francophile de François et son image Mohammed comme un modèle de sadomasochisme !
Ils n’ont pas inventé la poésie, la littérature, ou la pensée sublime de Nietzsche, de Dostoïevski, ou de Marx à part le bel usage de la belle langue française de Molière; une langue qui peut être un butin de guerre, mais aussi une affiliation de la voix de son maitre quand la source n’est plus du génie local, mais de la transfiguration mimétique.
Ils n’ont pas été capables d’être à la hauteur de la littérature algérienne authentique comme ont pu le transmettre les Mouloud Feraoun, Mameri, Kateb Yacine, Dib, Djaout, Jean et Taous Amrouche, Moufdi Zakaria, …
Ils n’ont engendré aucune pensée à la hauteur de nos penseurs comme Malek Benabi, Rabhani Koribaa, Franz Fanon, Nait Belkacem, Mohammed Arkoun (malgré sa critique, mais qui est éclairée par une connaissance profonde du sujet anthropologique) qui sont plus authentiques, pudiques, dignes et plus ingénieux ! Ceci est une méprise à la pensée algérienne !
Un pitre burlesque et pathétique ne peut prendre la place d’un géant ! La complexité de la pensée sublime ne peut se réduire à la réduction débile d’un primaire bicéphale : noir-blanc. Ce n’est plus l’autre qui est la laideur, mais nous autres ; une autoflagellation masochiste.
Non !
Il faut que leurs évidences se justifient par des décennies de recherche et exploration dans l’abime de la complexité humaine. Arkoun a passé des décennies de recherche dans la pensée musulmane profonde pour oser ensuite dire : « je pense que « . Il ne suffit pas de combattre la religion, et plus précisément, la sienne, pour se faire élire un héros, un courageux et encore moins un penseur. Certes Nietzsche a combattu la sienne, mais en nous pondant « Ainsi parlait Zarathustra » ; un sommet de la pensée humaine ! Maudire l’obscurité ne nous ramène pas de la lumière et la laideur de nous autres ne nous rend pas plus beaux…
Oui, on parle beaucoup d’eux, de leurs personnes et de leurs polémiques populistes, mais pas de la pensée de leurs « œuvres » qu’ils voudraient nous faire passer pour du Shakespeare ! Oui, on parle d’eux, pour divertir le peuple de son destin cosmique :
Quel courage ont-ils de faire défoncer des portes ouvertes ? leur combat contre la religion (mais plus particulièrement l’islam), contre l’oppression des femmes (et particulièrement les musulmanes), contre l’intolérantisme (toujours la notre) pour la modernité, la liberté, la vérité.. Bull Shit !
Ces nouveaux intellos médiatiques veulent nous blanchir juste avec le bel usage de la belle langue : parlez du Molière et vous devenez le Bourgeois gentilhomme de Si Boubagra ! Quelle méconnaissance tragique de notre peuple; de son histoire, de ses valeurs et de son génie universel. On ne devient pas français en parlant le français et encore moins un allemand en conduisant une Mercedes !
Emerson aimait dire que « Le talent seul ne suffit pas pour faire un écrivain. Derrière un livre, il doit y avoir un homme ». Oui un homme, c’est des convictions et des valeurs universalistes qui prennent leurs ailes de la localité historique.
Un intellectuel dans le sens d’un penseur pour le courant intellectuel français est :
- un laïque, mais dans le sens francophile de BHL : celui qui combat la religion, mais attention uniquement la religion musulmane, mais pas juive ou chrétienne. On le voit par leurs reprises de thème contre la burka, les droits des femmes, les droits de manger en public durant le ramadan.
- Un occidentalisé ; dans le sens de l’héritage gréco-romain ou judéo-chrétien qui n’est nullement universaliste ; ce serait une insulte au reste de l’humanité.
- Un refus de l’antisémitisme dans son sens exclusif ; C’est un à dire un promoteur du sionisme dans le monde arabe d’où les visites mystiques d’obédience de nos intellos au mur des lamentations (on pensait à Sansal entre autres)
On peut ainsi observer une immense ignorance de ces faux intellectuels de leur propre héritage ou de toute la pensée complexe d’une civilisation ; par son histoire, sa sociologie, son humanisme. Éblouis par les néons de la modernité occidentale, ils ne connaissent rien de la pensée des lumières de l’islam que la barbarie saoudienne qu’ils prennent comme étant représentante de l’Islam universel dans toute sa diversité humaine ! Ils ne reconnaissent pas aussi les critiques de la pensée occidentale post-moderne que remettent en cause leurs propres penseurs comme une annihilation de l’humanisme dans les courants existentialistes de Heidegger par exemple.
Ces intellos algériens sont en réalité un relais dans le combat millénaire que mène l’occident contre l’Orient pour le faire assujettir à sa volonté par l’acculturation et prendre possession de la route de la soie aux profits des financières C’est ainsi que naquit le mythe des penseurs universalistes modernistes réformateurs du monde arabe qui n’ont qu’un seul objectif : déconstruire la civilisation arabo-musulmane comme un mythe qui n’a rien inventé à la pensée humaine et qu’elle constitue même un frein à notre émancipation vers la modernité ! C’est ainsi que revendiquer son émancipation s’est réduit pour ces intellos dans un combat contre l’arabe et l’islam ; exactement ce que veut leur maitre à penser.
Michel Onfray (Entretien au quotidien Corriere della sera, mercredi 3 février 2016) disait : « L’islam manifeste ce que Nietzsche appelle ‘une grande santé’ : il dispose de jeunes soldats prêts à mourir pour lui. Quel occidental est prêt à mourir pour les valeurs de notre civilisation : le supermarché et la vente en ligne, le consumérisme trivial et le narcissisme égotiste, l’hédonisme trivial et la trottinette pour adultes ? »
Philippe Bartherotte nous avertit : « Dans notre monde globalisé, où d’un bout à l’autre de la planète règne l’économie de marché (excepté peut-être en Corée du Nord), partout les riches sont identiques aux riches, et les pauvres identiques aux pauvres ; parler dans ce contexte de guerre des civilisations en opposant l’Islam au monde occidental est une vaste escroquerie intellectuelle qui ne séduira que quelques nationalistes demeurés. Dans l’économie de marché, il n’y a que deux civilisations, celle des riches et celle des pauvres. »
Confusion entre l’expression d’opinion et la pensée intellectuelle dans les médias.
Qu’est-ce qu’un intellectuel algérien ?
Citer Mohamed Boudiaf, Mohamed Dib, Mohamed Harbi, Kateb Yacine… comme intellectuel est aussi inexact.
Citer le débat entre Mostefa Lacheraf et Dr Abdallah Cheraït autour du bilinguisme comme intellectuel est faux; c’est un débat sociologique.
On fait une confusion entre intellectuel et écrivain, artiste, sociologue, philosophe, journaliste, activiste, poète, partisan …
Certains journalistes nous expliquent le mal de notre société et se donnent ainsi le nom d’intellect. Ahmed Halfaoui nous disait cela sur le sujet de la corruption par exemple ;
« Ainsi, on accuse «les généraux», la «mafia politico-financière», personne en particulier et tout le monde en général, accusation reprise et répercutée à l’infini par une opinion publique qui n’a aucune peine à l’admettre et aucun moyen d’en vérifier la véracité. »
à suivre ...
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