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Trois mois après son lancement, la nouvelle carte de paiement d’Algérie Poste ne fonctionne toujours pas

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  • Trois mois après son lancement, la nouvelle carte de paiement d’Algérie Poste ne fonctionne toujours pas

    Trois mois après son lancement, la nouvelle carte de paiement d’Algérie Poste ne fonctionne toujours pas

    Lancée le 7 décembre 2016 avec une grande opération de communication, la carte Edahabia d’Algérie Poste est censée remplacer définitivement l’ancienne carte. Selon sa description, elle peut également permettre d’effectuer le paiement électronique. Mais les détenteurs de cette carte ne peuvent l’utiliser. Elle ne fonctionne dans aucun distributeur de billets.

    Un basculement sur le nouveau système

    Pour Houda Imane Feraoun, « Edahabia » ne souffre d’aucun dysfonctionnement. Selon la ministre, il s’agit d’un problème de mise à niveau technique qui devrait s’effectuer au niveau de tous les distributeurs automatiques de billets (DAB) d’Algérie Poste afin de « basculer sur le nouveau système », permettant l’utilisation de la nouvelle carte. Ce basculement devrait se faire d’ici le mois de juin, d’après ses estimations.

    « Aujourd’hui, au niveau d’Algérie Poste il y a 7 millions de détenteurs de l’ancienne carte de retrait d’Algérie Poste. On a commencé à distribuer la carte Edahabia. Il y a déjà environ 700 000 personnes qui ont reçu cette nouvelle carte et d’ici le mois de juin, on espère qu’on aura distribué 5 millions de cartes. Si on fait basculer aujourd’hui tous les DAB d’Algérie Poste sur la carte Edahabia, les détenteurs de l’ancienne carte, qui n’ont pas encore reçu Edahabia, ne pourront plus retirer », a-t-elle expliqué, ce dimanche, sur les ondes de la radio Chaîne III.

    Selon ses affirmations, les détenteurs de la carte Edahabia peuvent toujours utiliser leurs anciennes cartes pour effectuer leur retrait. « Chaque client d’Algérie Poste, qui a la nouvelle carte, est aussi détenteur de l’ancienne carte. Il peut donc retirer avec. Mais, tous ceux qui ont l’ancienne n’ont pas forcément la nouvelle. Il suffit d’un clic et on basculera tous les DAB et tous les GAB (guichet automatique bancaire) sur la nouvelle carte. Mais les 7 millions de détenteurs (de l’ancienne carte) ne pourront plus retirer. C’est pour cela qu’on souhaite que tout le monde dispose de la nouvelle carte pour basculer le système », a-t-elle précisé.

    Les explications d’Algérie Poste

    Pour le directeur général d’Algérie Poste, Nacer Sayah, ses services ont déjà communiqué sur « la non fonctionnalité temporaire » de la carte Edahabia au niveau des DAB d’Algérie Poste « en attendant de basculer vers la nouvelle solution ». « Cette polémique n’a pas lieu d’être », déplore-t-il dans une déclaration à TSA.

    « Quand on a lancé la carte Edahabia, on a dit qu’elle ne fonctionnerait pas sur les DAB en attendant de basculer vers le nouveau système », explique-t-il. D’après M. Sayah, ce basculement devrait se faire « progressivement » sur les 1162 DAB que comptent les bureaux d’Algérie Poste. À ce titre « 462 DAB ont déjà été changés et 600 autres le seront prochainement », révèle M. Sayah. Outre le changement des DAB, « une mise à niveau » technique est nécessaire pour les connecter au nouveau système.

    Faute de cette « mise à niveau », les détenteurs de la nouvelle carte ne peuvent pas s’en servir « pour le moment ».

    Pour accélérer le processus, le patron d’Algérie Poste invite les citoyens à « demander massivement la carte Edahabia sur internet » pour pouvoir débrancher totalement « l’ancienne solution et lancer la nouvelle ».

    Les distributeurs des banques devraient aussi subir les mêmes réglages techniques pour généraliser l’utilisation de la carte « Edahabia ». D’ailleurs, les ingénieurs d’Algérie Poste sont actuellement en train de travailler pour trouver une solution globale, selon lui.

    « Actuellement, nos ingénieurs sont en train de développer un switch de telle sorte que toutes les cartes (ancienne, nouvelle et interbancaire) soient fonctionnelles. Il s’agit d’une carte hautement sécurisée fabriquée par un opérateur national aux normes internationales », conclut le patron d’Algérie Poste.
    L’opérateur en question est HB Technologies. Son patron, Hamid Benyoucef, réfute également l’idée d’un dysfonctionnement des cartes monétiques fabriquées par l’entreprise. « Les cartes que nous avons fabriquées pour Algérie Poste sont aux normes EMV. C’est une première en Algérie. Les cartes vont fonctionner le plus normalement du monde », affirme-t-il.

    tsa-algerie

  • #2
    si les nouveaux DAB(s) n'étaient pas prêts, il fallait attendre le nombre de mois qu'il faut pour lancer cette nouvelle carte.

    un basculement graduelle des DAB par région ou par wilaya, et ne livrer les nouvelles cartes que pour les régions ou les DABs ont été déployés.
    ca aurait été plus sage, que de décider de faire un basculement total au niveau national sans avoir terminé le déploiement des nouveau DABs (ou leur mise à niveau).
    Exactement comme ca été fait pour la 3G et la 4G, avec une mise en exploit de sites pilotes pour s'assurer du déploiement réussi.

    ca aurait été plus facile à faire et plus gérable !
    Dernière modification par Pomaria, 06 mars 2017, 19h09.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

    Commentaire


    • #3
      Carnaval fel dechra, Saison 101

      Bonjour,

      Tu n'as pas bien saisi la problématique Pomaria.

      le soucis c'est que ça ne dépend pas des délais technique pour le déploiement, mais de l'incompatibilité des deux cartes (réseaux et infrastructure), et donc tout dépend de l'engouement des porteurs d'anciennes cartes qui seront affectées par l'activation des nouvelles. AP se trouve dans l’embarrassante et très anecdotique situation d'être bloquée dans son "progrès" par l’intérêt de ses propres clients satisfaits des anciennes cartes.

      Même si AP attendait dix ans, si le citoyen algérien lambda n'est pas "intéressé" par la nouvelle edhahabiya (car trouvant que l'ancienne qui lui permet de retirer sa paie ou sa pension en évitant de faire la chaîne dans le bureau de poste satisfait à son unique besoin qui l'avait convaincu à l'adopter la toute première fois) ils auront un soucis à l'activer cette nouvelle carte, et ce même si à coté, 7 autres millions de citoyens désireraient profiter des nouveaux services que la nouvelle va leur offrir, exclusivement.

      Donc l'une des deux, soit l'engouement est là (l'hypothse optimiste d'AP), et donc on attend (en croisant les doigts, et surtout en ne faisant aucun effort de marketting/comm) le temps qu'un nombre données de demandes soit comblé (5 sur les 7 millions c'est déjà juste juste) pour activer la nouvelle ce qui désactive l'ancienne sans causer trop de désagréments (les 2 millions restant sont considéré comme étant des détenteurs passives).
      Soit l'engouement n'est pas là, et donc ils seront obligé de forcer la transitions ou, à l’extrême bafouillage, lancer un réseau parallèle à l'ancien.

      Qu'ils attendent un délais ou dix fois ce délais n'y changent rien autrement. AP aurait du plutôt mieux former ses ressources humaines managériales, ses business managers en particulier... enfin, s'il y en a.

      Ceci étant précisé,
      un basculement graduelle des DAB par région ou par wilaya, et ne livrer les nouvelles cartes que pour les régions ou les DABs ont été déployés.
      Un basculement graduel reste impossible dans la région ou les DAB auront été mis à jour si les porteurs d'anciennes cartes ne "basculent" pas eux même en faisant expressément la demande de la nouvelle carte, ainsi, le basculement graduel sera synonyme de "désactivation" graduelle de ces utilisateurs satisfaits par l'ancienne carte. C'est donc à l'envers qu'il faut apprécier le problème: le basculement ne peut se faire qu'après livraison des cartes, et donc d'engouement pour ces cartes ou en les imposant implicitement aux utilisateurs par instauration d'une date de fin de vie pour les anciennes, ce qui n'est pas sans risque de perdre des clients en route (en plus des 2 millions passives) .

      Le cercle vicieux s'installe, comme il n y a qu'AP & Co. savent s'y prendre: la mauvaise presse de la nouvelle carte qui "ne sert à rien" et qui a, d'après la presse très professionnelle et la communication officielle très communicante, déçu même les quelques surexcités qui l'attendaient impatiemment et en énuméraient les mérites à longueur de discussions (pour le citoyen lambda, on est devant une carte qui ne rempli pas son plus basique job: retirer ses sous), ce "flop" médiatique va entraîner un flop de l'engouement, qui va lui retarder encore l'échéance du déploiement et ainsi de suite.

      il ne restera qu'une décision courageuse mais coûteuse politiquement qui pourra sortir tout le monde (utilisateurs avertis, citoyens lambda et AP) de ce cercle, une décision de fixer une date de fin de vie de l'ancienne et le basculement sur la nouvelle. Ou sinon, on gèlera ce projet et on affichera les frais dans la colonne "pertes sèches pour manque d'engouement", dans ce dernier cas, ça sera un autre cercle vicieux, plus grand qui va être alimenté: "on vous a bien dis, le peuple ne cherche pas de paiement électronique et le marché n'est pas prêt pour ça, qu'on ne vous entende plus réclamer ces joujoux" !

      Exactement comme ca été fait pour la 3G et la 4G
      Ce n'est pas pértinent comme comparaison par bien des aspects. j'en cite quelques uns:
      - le déploiement de la 4g n'influençait pas la 3g (et ne posait pas de problème d'incompatibilité de l’infrastructure qui rendait le déploiement du nouveau exclusif envers l'ancien, comme pour les cartes d'AP), et donc quoi qu'elle ait été la stratégie adoptée, elle n'avait pas pour motivation de faciliter une "transition" quelconque, les deux services existent indépendamment et en parallèle l'un de l'autre.
      - le déploiement qui a été opéré (par villes et par opérateur) répondait à une problématique principale à caractère commerciale (concurrence), d'ailleurs l'obligation de délais et de couverture étaient à titre concurrentiel et non un impératif technique: chaque opérateur devait les atteindre pour pouvoir se déployer sur d'autres "espaces" en concurrence avec les autres opérateur, autrement dit, si on n'avait qu'un seul opérateur, le déploiement par ville et par opérateur n'aurait eu aucun sens et aucune utilité si on suppose que l'opérateur (comme AP) avait les moyens et les ressources nécessaire pour déployer le service sur tout le marché. même s'il s'agissait de 4g après la 3g déjà déployée.
      Dernière modification par GLP, 07 mars 2017, 01h52.
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