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MAROC,Agroalimentaire: Les exportateurs diversifient les débouchés

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  • MAROC,Agroalimentaire: Les exportateurs diversifient les débouchés

    Ils se dirigent vers le marché américain et asiatique
    Des plateformes logistiques à l’étranger afin de maîtriser les coûts

    Des packagings attractifs, des prix compétitifs, des marchés diversifiés… Les exportateurs marocains qui opèrent dans le secteur de l’agroalimentaire changent de «logiciel» afin de récupérer les parts de marché perdues pendant plusieurs années. Mais ils ont une redoutable concurrence notamment celle des entreprises turques.

    C’est ce qui ressort de la participation marocaine organisée par l’Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE) au salon international «Gulfood» de Dubaï, du 26 février au 2 mars. «Le pavillon marocain a connu plus d’affluence et de visites professionnelles que l’année dernière. Certains exportateurs ont conclu des contrats sur place», déclare Mehdi Laghrib, directeur de la promotion et du développement à l’EACCE.

    Au-delà de l’Europe, les industriels se dirigent vers de nouveaux marchés à fort potentiel comme ceux des Etats-Unis, du Canada et de l’Asie. Sur les Emirats arabes unis, le Maroc a triplé ses exportations agroalimentaires ces trois dernières années. En Afrique subsaharienne, les produits de la conserve de poissons et de fruits de mer réalisent de très bonnes performances. En 2016, les exportations agricoles et agroalimentaires ont enregistré une hausse de 5% à 48,2 milliards de dirhams. Elles occupent la deuxième position après l’automobile.
    Le Gulfood de Dubaï a connu la participation de 53 entreprises marocaines contre 39 en 2016. Un zoom sur quelques exportateurs présents au salon de Dubaï

    ■ Un contrat de 8 millions d’euros pour Agro Juice Processing
    Agro Juice Processing (fabricant de la marque Valencia) vient de décrocher un contrat d’un montant de plus de 8 millions d’euros étalé sur 5 ans avec le numéro 1 du lait et du jus aux Emirats arabes unis. Il s’agit d’Al Rawabi, une entreprise publique. Cette dernière va délocaliser sa production des jus dans les usines de l’entreprise marocaine. «Cela va permettre à l’entreprise de doubler son chiffre d’affaires», explique Youssef Belkora, directeur général délégué d’Agro Juice Processing.
    La société exporte ses produits dans 43 pays. En Europe, Agro Juice Processing vise essentiellement les grandes surfaces qui demandent d’être livrées chaque semaine et dans la majorité des cas ne font pas d’importation directe. Pour cela, la société a créé une filiale à Barcelone. L’entreprise pilote depuis cette ville les contrats avec ses clients européens. Agro Juice Processing vient de signer un contrat avec Carrefour Espagne.
    En 2016, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 220 millions de dirhams dont 43 millions à l’export.

    ■ Confiserie: Faconex lance de nouveaux produits
    Faconex opère dans le secteur de la confiserie depuis 2008. Sa fabrication se concentre essentiellement sur deux produits: barbe à papa et le pop-corn caramélisé dont le maïs est acheté à l'étranger. La production de la société est destinée pour 90% à l’export. Faconex exporte ses produits vers une vingtaine de pays du Moyen-Orient, d’Europe et d’Asie. Elle vient de décrocher un nouveau marché en Chine. Des négociations sont par ailleurs engagées aves des clients indiens et de la Corée du Sud. En Afrique, la société a vendu une seule fois pour le Gabon. Le directeur général de la société, Hamid Mouhim explique cette faiblesse des exportations en Afrique par l’absence d’une chaîne logistique pour maintenir la qualité des produits. Côté concurrence, les Polonais et les Bulgares demeurent les principaux concurrents de Faconex. L’entreprise prévoit le lancement de trois gammes de produits: barbe à papa qui se transforme en chewing gum, un pop-corn au chocolat et un autre au fromage.

    Dalia Foods: 60 millions de DH à l’export
    Dalia Foods est une entreprise familiale créée en 1958. Elle opère dans la transformation des céréales en couscous et pâtes dont les exportations représentent 45% du chiffre d’affaires. L’Afrique, l’Europe, les Etats-Unis, le Canada et le Moyen-Orient restent les principaux marchés pour la société. Il y a quelques mois, Dalia Foods a conclu un accord avec Carrefour France pour être référencée sur 150 magasins à travers le territoire français. L’entreprise exporte ses produits vers de nouveaux marchés, notamment celui de la Russie, l’Ukraine et la Malaisie. Il y a une année, elle a installé une nouvelle ligne de pâtes. Cela a permis de compléter la gamme de produits. En 2016, Dalia Foods a réalisé un chiffre d’affaires de 60 millions de dirhams à l’export dont 50% émanent de l’Afrique. Pour le marché national, la consommation annuelle par habitant reste encore faible. Elle s’élève à 5 kilogrammes. Alors qu’en Tunisie, elle se situe à 16 kg.

    ■ Conserves de poissons: Silver Food veut developper le marché américain
    Silver Food est spécialisée dans la mise en conserve de sardines, de maquereaux et de thon. Sa production est répartie sur 9 lignes pour une capacité annuelle de 100 millions de boîtes, soit l’équivalent de plus de 50.000 tonnes de matières première transformées. Silver Food détient trois marques: Mario, Atlanta et Silver. 70% de la production est destinée à l’export avec une présence sur des marchés internationaux: Afrique, Europe, Moyen-Orient et Etats-Unis. La société mise fortement sur le marché américain au potentiel estimé à 180 millions de dollars. Pour cela, un cabinet de conseil a été mobilisé pour accompagner l’entreprise dans développement de ce marché. En 2016, le chiffre d’affaires réalisé à l’export s’est élevé à 250 millions de dirhams.

    ■ Câpres: Urcimar exporte 2.000 tonnes par an
    La société focalise ses exportations principalement sur les marchés européen et américain. Ses produits sont vendus dans plus de 50 pays. En volume, l’entreprise exporte 2.000 tonnes de câpres par an. En 2016, Urcimar a réalisé un chiffre d’affaires de près de 42 millions de dirhams pour uniquement les câpres. En parallèle, la société produit des olives ridés. Le chiffre d’affaires a atteint environ plus de 60 millions de dirhams. «En 2017, la société compte maintenir son chiffre d’affaires», souligne Guessous Driss, directeur général d’Urcimar. Le Maroc est le premier producteur et exportateur des câpres. Paradoxalement, la consommation de ce produit y est quasi nulle.

    Carte visite du «Gulfood»

    Il s’agit de la septième participation consécutive des exportateurs marocains au salon «Gulfood» de Dubaï. Le pavillon marocain s’est étalé sur une superficie de 604 m² répartie sur trois halls: «Alimentation mondiale», «légumineuses et céréales» et toute la gamme de l’huile. Plus d’une cinquantaine d’entreprises ont fait le déplacement à Dubaï pour dénicher les bonnes affaires. Le salon est considéré parmi les plus importants du secteur de l’alimentation et des boissons. Sur une surface de 100.000 m², le salon attire plus de 95.000 visiteurs et accueille 5.000 exposants représentant 120 pays.


    l'économiste

  • #2
    la marché est saturé, il faut attaquer les niches et faire de la bonne pub...

    exporter des tomates ou des oranges en vrac ou même en jus ne donne plus rien...

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    • #3
      Franchement, je n'ai jamais compris pourquoi on a perdu tout ce temps. Exporter de la matière brute que les autres transforment et nous refourguent plus cher.

      Il y a longtemps que le Maroc s'y mettre, surtout que dans ce domaine il peut jouer sur l'image de marque qui n'est pas du tout mauvaise dans ce secteur. A voir le nombre d'émissions, de reportages... fait à l'étranger sur la cuisine marocaine, l'art de vivre, les produits du terroir... le Maroc a une carte à jouer dans ce domaine.

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      • #4
        C'est vrai que l'économie marocaine est diversifiée. C'est gratifiant pour un pays encore pauvre.

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        • #5
          Lixus,

          Pourtant nos oranges et nos tomates font des dégâts chez les voisin du nord en tant que consurrents. les agriculteurs espagnols et francais en savent quelques choses.
          Avec la croissance de la production des légumes et fruits comme resultat du plan vert, la transformation d une grande quantité "excedentaires" deviendrait une nécessité.

          Produire des oranges ou des tomates a des prix attractifs ce n est pas facile( couts de l irrigation, investissements, transport ), et ce n est pas donné à tout le monde, il suffit de voir par exemple le coût des légumes et fruits en Egypte qui a des dizaines de milliards de m3 par an gratis en eau d irrigation et les comparer aux prix chez nous pour comprendre que c est difficile de nous battre ..
          Dernière modification par upup, 07 mars 2017, 09h27.

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