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La datte californienne bouscule la Deglet Nour

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  • La datte californienne bouscule la Deglet Nour

    En dépit d’une production de qualité supérieure et d’un parc de palmiers-dattiers plus vaste, la célèbre datte algérienne ne parvient pas à percer à l’export. Décryptage.

    Les exportateurs algériens de dattes font toujours face à d’innombrables difficultés pour accéder aux marchés extérieurs. Ils se plaignent de la bureaucratie, qui freine l’acte d’exporter. Et ils craignent une forte concurrence de la Tunisie, d’Israël, de l’Afrique du Sud et maintenant… des Etats Unis. La datte californienne concurrence désormais la célèbre Deglet Nour algérienne. « Dans le domaine logistique, on n’arrive pas à trouver une offre complète, de bout en bout, qui garantit la chaîne de froid d’un produit périssable. Nous n’arrivons pas à trouver des bons tarifs pour être concurrentiels », explique Fayçal Khbizat, directeur de Bio dattes Algérie, entreprise exportatrice de ce fruit du Sud.

    « Sur la qualité, on a réussi à faire admettre la supériorité de notre produit, mais on ne peut pas compter que sur la nature. Sur l’offre tarifaire, on est loin de faire concurrence avec les Tunisiens, les Jordaniens ou les Israéliens »

    Selon lui, les opérateurs algériens ne bénéficient pas vraiment de la proximité géographique avec l’Europe. « Il existe plusieurs interlocuteurs qui interviennent dans les opérations du commerce extérieur à des niveaux différents. Il faut préparer de nombreux dossiers. Les assurances sont dans un endroit, les douanes dans un autre. Il n’existe pas de facilitations pour un opérateur exportateur », a-t-il expliqué. Le guichet unique, tant espéré par les opérateurs algériens, n’a toujours pas vu le jour. Un numéro vert a certes été crée pour assister les exportateurs, mais, avec la pratique, paraît insuffisant pour surmonter les blocages.

    Certains tentent de se débrouiller comme ils peuvent. Pourtant, le gouvernement lui-même reconnait l’existence de ces lenteurs administratives. « Le seul dumping encore possible et permissible dans les règles de commerce international, et dont nos exportateurs ont vraiment besoin, ce sont les facilitations administratives » reconnait Mohamed Benini, directeur général de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX, organisme public).

    Coûts de production élevés

    Au-delà de ce constat, rien ne semble faire bouger les choses. Ce qui est davantage contraignant pour les exportateurs algériens de dattes, qui aspirent à conquérir de nouveaux marchés. « Sur la qualité, on a réussi à faire admettre la supériorité de notre produit, mais on ne peut pas compter que sur la nature. Sur l’offre tarifaire, on est loin de faire concurrence avec les Tunisiens, les Jordaniens ou les Israéliens » , observe Fayçal Khbizat. Les coûts de production de la datte algérienne sont plus élevés que ceux des autres pays. Cette situation est due, entre autres, à une agriculture encore traditionnelle et à des techniques d’emballage peu performantes. Les exportateurs souhaitent une mise à niveau de la phoeniciculture, pour rester dans la course. Ils appellent à un accompagnement bancaire plus efficace. Sans cela, la Tunisie, qui a pourtant moins de palmiers-dattiers que l’Algérie, continura à exporter plus que son voisin de l’Ouest.

    Objectif 60 000 tonnes à l’export en 2013

    Selon des statistiques douanières, l’Algérie a exporté, en 2008, 13 000 tonnes de dattes, alors qu’un seul opérateur tunisien a vendu à l’étranger 15 000 tonnes. Il reste que les dattes rapportent annuellement à l’Algérie presque 20 millions de dollars. Les pouvoirs publics projettent d’atteindre la barre des 60 000 tonnes de dattes à écouler sur les marchés extérieurs en 2013. Le label algérien demeure peu protégé, ce qui favorise la falsification des certificats d’origine, surtout pour la Deglet Nour, qui est une qualité supérieure.

    Cette variété n’existe qu’en Algérie, dans la région de Biskra. Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture, reconnait le retard enregistré par le pays dans la protection du label algérien. « Nous avons d’excellents produits du terroir et beaucoup de variétés qui n’attendent qu’à être valorisés. Nous avons donné une série de recommandations, en commençant par la localisation géographique des produits. Des travaux techniques sont en cours pour labéliser les dattes, les olives, les figues, les fraises, les carottes, etc. », précise-t-il.

    Par Zohir Bouzid et Fayçal Métaoui, Alger
    Les Afriques
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Après le Champagne et le vin manquerait plus que la datte.......

    Si tu veux manger un bon couscous va en Californie.....
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      L'explication est dite ici:

      https://youtu.be/svNpJ5sJ6BY


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      • #4
        non ! titre vraiment mensonger !

        un article publié en 2009

        Si tu vois la taille de leur parlmeraie de deglet nour en Calofornie , il n'y a vraiment pas de quoi fouetter un chat. Non

        par contre celle de Tunisie, Israel et Jordanie, ils ont réussi à faire une production importante, oh que oui !
        mais, ca n'égale en rien la qualité véritable de Deglet Nour algérienne.

        par contre, notre principal problème est la difficulté à exporter. Nos autorités doivent faire le nécessaire pour régler ce problème.
        et avec la baisse du prix du pétrole, nos autorités sont maintenant OBLIGES de régler ce problème bureaucratique ! ha ha ha !
        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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        • #5
          Pour réussir à exporter il faut une politique de marketing ficelée avec l'aide de l'Etat ,publicité ,emballage de qualité ,participation aux foires ,suivi des commandes ,labelliser le produit pour le protéger etc c'est une des recettes pour réussir à percer les marchés ,le Maroc importe des milliers de tonnes de Tunisie mais d'autres qualités sont présentes comme celles de l'Egypte ,EAU ,AS

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          • #6
            haddou
            Pour réussir à exporter il faut une politique de marketing ficelée avec l'aide de l'Etat ,publicité ,emballage de qualité ,participation aux foires ,suivi des commandes ,labelliser le produit pour le protéger etc c'est une des recettes pour réussir à percer les marchés ,le Maroc importe des milliers de tonnes de Tunisie mais d'autres qualités sont présentes comme celles de l'Egypte ,EAU ,AS
            Tu as entièrement raison haddou !

            nos autorités commencent à s'en rendre compte. De tout temps, elle encourageaot d'un coté les producteurs à l'export, et elle les bloquait de l'autre coté.
            Un véritable tollé s'est fait sentir l'année dernière contre ces blocages en tout genre !!!

            il ya eu quelques mesures pour faciliter des choses. Mais c'est pas suffisant.
            déjà il y a eu début nov 2016, de nouvelles mesures du ministère des finances qui visent à allonger le délai de rapatriement des devises provenant des exportations algériennes hors hydrocarbures en le portant de 180 à 360 jours ( quoique encourager les exportateurs est primordiale mais aller jusqu’à prolonger le délai de rapatriement des devises de 06 à 12 mois m'est totalement incompréhensible !!! ... bref)

            face à cette difificulté, l'ouverture de filiales des banques publiques nationales à l'étranger notamment en Afrique et en europe me semble primordiale sinon vraiment urgent pour rapatrier ces devises plus rapidement.

            je suis d'accord avec toi haddou, pour dire qu'un travail de fond doit être effectué pour promouvoir nos produits (stratégie marketing), attirer de nouveaux clients, pénétrer de nouveaux marchés, et favoriser nos exports de produits au niveau facilitation et fluidifiaction des opérations reglementaires, bancaires et surtout logistiques (au niveau des ports et aéroports)

            une meilleure fluidification du frêt dans nos aéroports, et ports sont obligatoires. ce n'est pas complètemlent le cas aujourdhui

            Attirer des compagnies cargo aussi. Et si le besoin se fait sentir investir dans des avions cargos pour les produits frais et/ou très sensibles (si c'est rentable biensur).

            Bref: il faut établir un système complet qui facilite l'acte d'exporter
            Dernière modification par Pomaria, 07 mars 2017, 14h04.
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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            • #7
              Envoyé par Pomaria
              Si tu vois la taille de leur parlmeraie de deglet nour en Calofornie , il n'y a vraiment pas de quoi fouetter un chat. Non
              La production en 2015 des dattes de Coachella Valley est de 22.680 tonnes, juste une vallée.

              Mais le problème c'est que la part de l'Algérie sur le marché mondial a quand même diminué depuis plusieurs décennies.

              A la veille de l'indépendance elle était à la 3e place mondiale

              Aujourd'hui, c'est seulement 10% de la production mondiale et occupe la 7e place, derrière l’Égypte, l’Iran, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, l’Irak et le Pakistan.
              Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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              • #8
                zek

                on parle ici de déglet nour , et pas des autres types de dates.

                Mais le problème c'est que la part de l'Algérie sur le marché mondial a quand même diminué depuis plusieurs décennies
                là, je suis entièrement d'accord avec toi.

                il y a même certains producteurs de biskra qui vendent leur produits aux tunisiens, qui eux exportent ces produits sous le label tunisiens .
                C'est pour dire que les stratégies de production et d'exportation des dattes en Algérie sont à revoir.
                Dernière modification par Pomaria, 07 mars 2017, 14h12.
                Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                • #9
                  Eh oui !

                  car l'algérien adore l'argent il vend les tunisiens mettent le label dattes de tunisie

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                  • #10
                    En France les dattes algeriennes font souvent figure de deuxième choix derrière le dattes mieux stockées, emballées, etc...

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                    • #11
                      .............
                      Dernière modification par Aloha, 08 mars 2017, 21h06.

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                      • #12
                        Personnellement j'ai fait de bonnes et de mauvaises experiences avec les dattes algériennes. J'ai dernièrement acheté a Rabat un paquet de 2 kg de dattes d'Algérie. elles étaient plus chères que les dattes tunisiennes soit 60 des le kilo.
                        après avoir consomme la partie supérieure qui était en branches, les dattes d'en bas du paquet étaient presque toutes pleines de vers morts.
                        Pourtant j'en avais acheté auparavant. elles étaient bonnes.
                        En general, les dattes algériennes sont plus savoureuses que les tunisiennes.
                        Témoignage d'un maghrébine d'extreme ouest

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                        • #13
                          le monsieur dans la video dit l'Algérie était un pays touristique au debut du 20 eme siecle, il a raison c'était avant l'avènement des caporaux bac moins 10, ils ont tué avec leur incompetence le Tourisme , les vignobles , maintenant les dattes...mais les chiattes d'ici vont toujours continuer a les defendre oeilfermé

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                          • #14
                            A l’échelle d'une simple vallée (Coachella Valley) la production de datte a apporté une certaine prospérité, qu'en est-il de cette prospérité à l’échelle d'une région où plusieurs régions ?



                            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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