L'invention de l'ingénieur burundais Gérard Niyondiko et du Burkinabé Moctar Dembele éloigne les moustiques jusqu'à six heures après usage. Un nouveau moyen de prévention contre le plus grand tueur d'Afrique.
Faso Soap. Leur startup porte aussi le nom de leur invention. Ils sont convaincus que l'eau savonnée réduira (en plus) le développement des larves de moustiques. Car ces dernières se développent dans les eaux stagnantes. Les agents larvicides du savon limitent leur croissance et leur expansion.
Le but, c'est de "protéger sans changer les habitudes des populations". Ce qui résout également l'équation de l'accessibilité au produit. "On retrouve le savon dans au moins 95% des ménages en Afrique. Même les populations les plus pauvres s'achètent un savon. Le plus dur, c'est d'arriver à faire un savon efficace", remarque le chimiste burundais.
Pour évaluer leur travail, les deux cofondateurs se sont fixé un objectif.
"Le chiffre "100 000", c'est une vision, une contrainte qui nous aidera à mesurer, d'ici trois ans, l'impact, une fois qu'on aura commencé à distribuer le savon dans les six premiers pays africains les plus touchés par le paludisme", ajoute-t-il.
Encore en phase expérimentale
Les premiers tests se sont révélés encourageants. Des recherches sont actuellement menées dans les laboratoires du Centre National de Recherche et de Formation sur le Paludisme (CNRFP) à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Si les tests s'avèrent concluants, les gens pourront l'utiliser comme un savon normal. Ils se rincent normalement et l'odeur qui chasse les moustiques reste sur la peau. Mais avant, nous comptons effectuer d'autres séries d'analyses, notamment en milieu ouvert et des tests d'innocuité", explique Gérad Niyondiko.
Où en sont les recherches ?
Recherche et développement (Evaluation des répulsifs et création de prototypes). 60 %
Test en laboratoire indépendant (Tests de répulsivité de la peau savonnée auprès de moustiques Anophèles femelles). 10 %
Etude des comportements d'hygiène corporelle (Etude anthropologique pour mieux comprendre les habitudes d'hygiène corporelle des populations vivant dans les zones les plus affectées par le paludisme). 10 %
Les deux inventeurs veulent apporter une solution préventive contre une maladie qui tue chaque année plus de 600 000 personnes dans le monde. En Afrique subsaharienne, les spécialistes la surnomment "le tueur silencieux". Le Paludisme emporte un enfant toutes les deux minutes. Et 270 millions de personnes vivent sans aucune protection dans un continent où les moustiques deviennent plus résistants aux insecticides.
BBC
Faso Soap. Leur startup porte aussi le nom de leur invention. Ils sont convaincus que l'eau savonnée réduira (en plus) le développement des larves de moustiques. Car ces dernières se développent dans les eaux stagnantes. Les agents larvicides du savon limitent leur croissance et leur expansion.
Le but, c'est de "protéger sans changer les habitudes des populations". Ce qui résout également l'équation de l'accessibilité au produit. "On retrouve le savon dans au moins 95% des ménages en Afrique. Même les populations les plus pauvres s'achètent un savon. Le plus dur, c'est d'arriver à faire un savon efficace", remarque le chimiste burundais.
Pour évaluer leur travail, les deux cofondateurs se sont fixé un objectif.
"Le chiffre "100 000", c'est une vision, une contrainte qui nous aidera à mesurer, d'ici trois ans, l'impact, une fois qu'on aura commencé à distribuer le savon dans les six premiers pays africains les plus touchés par le paludisme", ajoute-t-il.
Encore en phase expérimentale
Les premiers tests se sont révélés encourageants. Des recherches sont actuellement menées dans les laboratoires du Centre National de Recherche et de Formation sur le Paludisme (CNRFP) à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Si les tests s'avèrent concluants, les gens pourront l'utiliser comme un savon normal. Ils se rincent normalement et l'odeur qui chasse les moustiques reste sur la peau. Mais avant, nous comptons effectuer d'autres séries d'analyses, notamment en milieu ouvert et des tests d'innocuité", explique Gérad Niyondiko.
Où en sont les recherches ?
Recherche et développement (Evaluation des répulsifs et création de prototypes). 60 %
Test en laboratoire indépendant (Tests de répulsivité de la peau savonnée auprès de moustiques Anophèles femelles). 10 %
Etude des comportements d'hygiène corporelle (Etude anthropologique pour mieux comprendre les habitudes d'hygiène corporelle des populations vivant dans les zones les plus affectées par le paludisme). 10 %
Les deux inventeurs veulent apporter une solution préventive contre une maladie qui tue chaque année plus de 600 000 personnes dans le monde. En Afrique subsaharienne, les spécialistes la surnomment "le tueur silencieux". Le Paludisme emporte un enfant toutes les deux minutes. Et 270 millions de personnes vivent sans aucune protection dans un continent où les moustiques deviennent plus résistants aux insecticides.
BBC
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