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Algérie: un jeune écrivain accusé de blasphème

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  • Algérie: un jeune écrivain accusé de blasphème

    En Algérie, Anouar Rahmani, jeune auteur, a été convoqué par les forces de l'ordre à propos d'un roman publié sur internet. Il est poursuivi pour insultes envers l'islam.

    Fin février, Anouar Rahmani, 25 ans, reçoit une convocation de la police de Tipaza, à 70 kilomètres de la capitale. Il est interrogé par sept agents de police sur un roman, La ville des ombres blanches, publié sur Internet au mois d'août dernier.

    Le jeune homme explique que deux passages sont mis en cause. L'un où un enfant a une conversation avec un homme sans domicile fixe appelé « Dieu ». L'autre passage concerne l'histoire d'une relation homosexuelle entre un combattant algérien et un colon français pendant la guerre d'indépendance.

    Les policiers ont reproché à l'étudiant en droit d'avoir utilisé un vocabulaire sexuel contraire aux bonnes mœurs. Il a été interrogé sur sa foi et ses pratiques religieuses. Il y a six mois, l'auteur avait déjà été accusé de blasphème par le journal El Chourouk.

    Le procureur a ouvert une enquête pour offense au prophète et dénigrement des préceptes de l'islam. Human Rights Watch a demandé mercredi l'arrêt des poursuites. S'il est inculpé, Anouar Rahmani risque 3 à 5 ans de prison et l'équivalent de plus de 900 dollars d'amende.

    RFI
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    .....Écrivain ...

    Quand on écrit, on devrait tenir compte de la sensibilité des gens ......

    Qu'internet ne nous fasse pas oublier qu'on vit avec 40 millions de citoyens

    qui ont droit à notre respect.

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    • #3
      Envoyé par Mesmar
      Qu'internet ne nous fasse pas oublier qu'on vit avec 40 millions de citoyens
      L'internet est partagé par plus de 7 milliards de personnes, ce qui y mis par les algériens n'est pas automatiquement destiné aux algériens, c'est un monde sans frontière ou chacun peut choisir sa zone de confort.

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      • #4
        La seule chose qui prime en la matière, c'est la loi du pays. Si la personne en question y a contrevenu, alors elle doit payer. Autrement, qu'on la laisse déployer sa créativité.

        Ceci dit, s'agissant de religion et de sexualité, je connais un bon paquet d'écrivains algériens qui n'y sont pas allés du dos de la cuiller (si j'ose dire), à commencer par Rachid Boudjedra, sans que l'appareil répressif ne se soit jamais manifesté, d'une manière ou d'une autre.

        Alors, deux poids deux mesures ?
        Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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        • #5
          Et cette ... 7achara_ vil insecte_ n'a rien trouvé à "écrire" que ça!!!..

          Et en plus, ça s'dit étudiant en droit.

          Mes aïeux, quel tocard est ! ce ... tocard oeilfermé

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          • #6
            C'est triste d'en arriver là, il s'agit de création littéraire, caractérisé essentiellement par une narration fictionnelle, un simple roman et on risque de se retrouver en prison, on se croirait chez Big Brother.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

            Commentaire


            • #7
              Fortuna,

              Rachid Boudjedra n'est pas le bon exemple pour deux poids deux mesures, ayant vécu très longtemps en France, il a probablement la nationalité Française et donc exempt de la répression.

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              • #8
                Désolée, il faut lire ses ouvrages écrits en arabe et édités ici en Algérie durant les années 70-80.
                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                • #9
                  Les maîtres censeurs vont obtenir le résultat inverse de celui recherché: donner à l'oeuvre romanesque de ce jeune créateur une audience nationale et internationale.

                  Commentaire


                  • #10
                    Rachid Boudjedra n'est il pas ce ... rénégat mort sans qu'il soit ... lapidé ni même juger et ... fusillé!!!...

                    Bein!
                    C'est vrai qu'il vivait là où était son ... vivieroeilfermé

                    ./
                    Slimane

                    Le problème avec cet écrivaillon, c'est qu'il était supposé être un respectueux des lois qu'il étudie mais qu'il ne respecte pas déjà...

                    Commentaire


                    • #11
                      A suivre les maîtres censeurs, Nefzaoui, Omar Khayam, Si Mohand ou M'hand, Rachid Boudjedra, Amine Zaoui ... doivent être à jamais interdits ou réduits au silence...

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                      • #12
                        Tant quand on a pas lu l'ouvrage il est difficile de se prononcer , et si les policiers ont fat dans l' excé de zèle , et puis Dieu a t-il besoin que l'on prenne sa défense ...

                        Une œuvre littéraire véhiculée à travers la toile de surcroit n'est pas nécessairement destinée aux Algériens(ne) , et à plus forte raison tous les Algériens ne sont pas musulman ! ...
                        Dernière modification par infinite1, 09 mars 2017, 19h31.

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                        • #13
                          Le problème avec cet écrivaillon,
                          Rachid Boudjedra écrivaillon ?
                          ya pas erreur sur la personne ?
                          L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                          • #14
                            En parlant d'écrivaillon, je ciblais le p'ti truc encore insignifiant puisque la seule preuve qu'il donne en matière de "création littéraire" c'est enquiquiner ... la loi qu'il est supposé entrain ... d'ingurgiter oeilfermé

                            Le Boudjedra, lui, bien qu'écrivain reconnu et confirmé par le goncourt enfin, je l'crois, n'en reste pas moins un ... transfuge ... renégat aux yeux des algériens et de leur Foi...

                            Mais comme il vivait loin des frontières ... tout prés de son vivier, la Loi s'en tapait.
                            Il eut même l'idée géniale de trépasser là où il aimait...

                            çitou!

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                            • #15
                              Mais comme il vivait loin des frontières ... tout prés de son vivier, la Loi s'en tapait.
                              Il eut même l'idée géniale de trépasser là où il aimait...

                              Il me semble que Boudjedra est bien vivant et vit en Algérie ...
                              Soit il y a erreur sur la personne soit j'ai raté quelque chose .
                              L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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