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Fête du 8 mars : Les femmes empêchées de tenir un rassemblement devant la Grande Poste à Alger

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  • Fête du 8 mars : Les femmes empêchées de tenir un rassemblement devant la Grande Poste à Alger

    Des militantes de l’association Tharwa Fadhma N’Soumer rassemblées près de la Grande Poste d’Alger, ce mercredi, ont été priées de quitter les lieux par les services de police présents en nombre. D’autres membres de l’association Djazairouna auraient été interpellés en fin de matinée, affirment par ailleurs des militants. En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, ces personnes entendaient dénoncer les inégalités qui persistent dans la société algérienne et rendre hommage aux femmes mortes durant la décennie noire.

    « Les forces de l’ordre (une dizaine de policiers étaient postés sur la place, NDLR) nous ont affirmé qu’elles étaient là, non pas pour notre petit rassemblement mais pour autre chose et qu’on était au mauvais endroit au mauvais moment », explique Djamel-Eddine Oulmane, présent aux côtés des militantes féministes Yasmina Chouaki et Aouicha Bekhti.

    « Nous voulions marquer ce 8 mars pour montrer que ce n’est pas une fête comme le folklore du système a tendance à nous l’imposer depuis des années », lâche cet homme, bandana rouge fixé sur la tête.

    Le 8 mars est une « journée de lutte pour les droits des femmes »

    « Nous devons sans arrêt répéter que nous sommes là pour que les femmes acquièrent plus de droits et une citoyenneté à part entière par rapport aux hommes », explique-t-il en dénonçant successivement les problématiques de l’héritage, le mariage sous tutelle et la polygamie.

    « Il ne faut pas oublier que les femmes avaient le droit de vote en Algérie, alors que certains pays ne l’avaient pas en 62 », rappelle le militant. « Ces dernières décennies, il y a eu une chape de plomb qui s’est abattue sur la société algérienne (…) Une religiosité mal placée et surtout des traditions machistes qui font que l’on se retrouve avec un recul au niveau des femmes ».

    Yasmina Chouaki, qui se présente elle-même comme une militante féministe de la première heure, explique : « En 79, je sais qu’on n’avait pas de Code de la famille. En 84, on s’est retrouvées avec un tuteur sur la tête. Imaginez la régression ! Avant les gens étaient libres d’eux-mêmes, une personne majeure pouvait se marier toute seule ».

    La femme, ennemie de la femme ?

    « Il y a des femmes qui continuent d’entretenir tout ça (…) qui insultent des femmes qui sont habillées en pantalon, en T-shirt, en chemise », déplore Djamel. La militante Aouicha Bekhti rappelle qu’« en plein terrorisme, le mouvement féministe était autrement plus fort qu’il ne l’est maintenant ».

    Yasmina Chouaki évoque, pour sa part, une « perte de revendication » et la probabilité que le discours féministe passe mal entre les anciennes et les nouvelles générations.

    « Mon combat actuel et à venir c’est la conscientisation des femmes », résume Aouicha Bekhti. « Elles n’ont plus rien à prouver. Elles travaillent, se battent tous les jours, ont des enfants dans un environnement très hostile. Mais il faudrait que les femmes les plus conscientes et engagées se rassemblent », soutient cette juriste de formation. « L’espace public nous appartient, on doit se le réapproprier pour nos luttes (…) Il faut préserver nos acquis », revendique-t-elle.

    Une égalité utile au développement du pays

    Si Djamel s’est engagé dans la lutte pour les droits des femmes c’est parce qu’il pense que l’égalité entre les sexes permettra à l’Algérie de s’améliorer dans tous les domaines.

    « On ne peut pas avancer dans une société sans la moitié de sa composante (…) Il n’y a qu’à voir l’état actuel du monde dit arabo-musulman : pas d’innovation, pas de création intellectuelle, rien du point de vue technologique. Nous ne faisons que consommer ce que les autres sociétés produisent. Nous sommes une société bloquée par rapport au reste du monde. Il s’agit de libérer toute cette énergie qui existe dans la gent féminine », argument-il.

    Zahra Rahmouni et Ahlem RM
    TSA




    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    ces personnes entendaient dénoncer les inégalités qui persistent dans la société algérienne
    Le monde est ainsi fait depuis la nuit des temps, vouloir le changer est pure utopie...et puis quoi encore...vouloir imposer un concept importé d'occident?
    Votre combat et ailleurs mesdames

    .... et rendre hommage aux femmes mortes durant la décennie noire.
    Elles ont plutôt besoin de Dou3a pour le repos de leurs âmes

    Si Djamel s’est engagé dans la lutte pour les droits des femmes c’est parce qu’il pense que l’égalité entre les sexes permettra à l’Algérie de s’améliorer dans tous les domaines.
    Pour ce, Mettre les gens qu'il faut a la place qu'il faut. Que les responsables arrêtent de voler et les citoyens retrousser les manches et se mettent au travail, gallek l'égalité permettra blablabla....
    Dernière modification par DocRemady, 09 mars 2017, 11h44.
    أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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    • #3
      puisqu'elle veulent l'egalite quel meilleur jour que ce 8 mars pour la leur montrer....l'injustice est egale pour tous

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      • #4
        Azul Doc

        Le monde est ainsi fait depuis la nuit des temps, vouloir le changer est pure utopie...et puis quoi encore...vouloir imposer un concept importé d'occident? Votre combat et ailleurs mesdames
        Pourquoi toujours croire que les algériennes ont besoin de l'Occident pour trouver des concepts ou des idées ? Trop souvent on oublie que ce sont les algériennes qui ont aidé les européennes à gagner leurs droits pas l'inverse. Le combat des Algériennes c'est justement de montrer qu'elles ont nul besoin de l'Occident pour défendre leurs droits, l'Occident ne les a jamais aidé pendant la colonisation ou la décennie noire, l'Occident a regardé ses intérêts jamais celui des algériennes. C'est d'ailleurs sur ce point que nous allons insisté dès le Printemps grâce à un livre qui relate le combat d'Algériennes contre l'occupation. Ce livre montre parfaitement le jeu trouble de l'Occident contre les Algériennes n'hésitant pas à utiliser des islamistes ou la descendance d'anciens caïds coloniaux pour les museler. Celui ou celle qui croit que l'Occident est allié des Femmes d'Algérie est naïf voir crédule, l'Occident n'a pas envie que l'on soulève certains points qui démontrent les crimes imprescriptibles dont elles furent victimes. Aujourd'hui il est plus que judicieux que les hommes comprennent qu'il est de l'intérêt général de soutenir les femmes défendant leurs droits en Algérie et en Europe.
        Dernière modification par zwina, 09 mars 2017, 12h58.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Avant le putsch des généraux, la journée de la femme était fêtée. Les timbres émis à l'occasion en témoignent.

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          • #6
            Khore

            Avant le putsch des généraux, la journée de la femme était fêtée. Les timbres émis à l'occasion en témoignent.
            Des généraux seraient responsables de nos malheurs ? Lesquels ?
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              Des généraux seraient responsables de nos malheurs ? Lesquels ?
              Je ne parle que de ce qu'il est advenu de la célébration de la fête de la femme depuis que les généraux ont pris le pouvoir.

              Si par contre tu veux que je te donne le nom du Colonel qui sous l'ère CHADLI avait avec une amie contribué à organiser la célébration du 8 mars,je peux.
              L'événement a été rapporté par la presse oranaise et actuellement signalé dans une page face book consacré aux vieux clichés.
              Toi qui a publié toutes les photos de caids , doit certainement connaître cette page.

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              • #8
                on ne peut plus manifester en Algérie de quoi on t il peur

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                • #9
                  on ne peut plus manifester en Algérie de quoi on t il peur
                  A l'heure des média, le pouvoir craint les manifestations organisées par des associations revendicatives. Avec des militantes des droits de la femme non satisfaites du sort qui leur est réservé , un heurt avec la police n'est jamais exclu avec mort et martyr repris en boucle par les réseaux sociaux. Le début d'une révolution colorée.

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                  • #10
                    Le monde est ainsi fait depuis la nuit des temps, vouloir le changer est pure utopie...et puis quoi encore...vouloir imposer un concept importé d'occident?
                    Alors que celui que nous impose l'orient est le mieux indiqué ! ...

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                    • #11
                      C'est scandaleux!

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                      • #12
                        Même les femmes sont empêchées de se rassembler dans leur propre capitale pour célébrer "la journée des femmes"!

                        Encore un exemple désolant qui nous rappelle que l'Algérie demeure dirigée comme une mafia par les sinistres mafieux du clan Bouteflika. Ce clan mafieux est un véritable ennemi du peuple algérien qu'il tient en otage.

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                        • #13
                          De tous temps, Algérien à l'étranger, je n'ai jamais manqué le 8 mars en fierté de ma mère...au-dessus de n'importe quel Dieu!

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