Fin du suspense en Corée du Sud. La destitution de la présidente Park Geun-hye a été validée par la Cour constitutionnelle à Séoul. A l’unanimité des huit juges. La décision est définitive et immédiate et Park Geun-hye perd immédiatement toutes ses fonctions. Ce jugement conclut trois mois d'attente, de tensions dans la rue, et une enquête difficile et très médiatisée sur les accusations de corruption visant la présidente et son entourage.
Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
C’est une décision historique. Park Geun-hye devient la première présidente de l’histoire de la démocratie sud-coréenne à être destituée. Les huit juges ont décidé à l’unanimité qu’elle avait violé la loi - et la Constitution - en laissant sa confidente, Choi Soon-sil, s’immiscer dans les affaires de l’Etat.
Une violation qualifiée de « grave et inacceptable » : Park Geun-hye a trahi la confiance du peuple, ont conclu les juges. La dirigeante destituée doit quitter le palais présidentiel immédiatement, et perd tous ses pouvoirs - ainsi que son immunité, des poursuites en justice seront probablement lancées bientôt.
Hymne national
Park Geun-hye est accusée, entre autres, d’avoir accepté des pots-de-vin de grandes entreprises. A l’annonce du résultat, ses opposants réunis autour de la Cour constitutionnelle ont laissé éclater leur joie, tandis que ses partisans, des ultra-conservateurs, ont entamé l’hymne national pour montrer leur colère.
Cet immense scandale a profondément divisé le pays : les partisans de Park avaient assuré qu’ils n’accepteraient pas de destitution, certains avaient même menacé les juges. Des divisions qui inquiétaient la société, et qu’il faudra à présent soigner. La décision de la Cour signe aussi le début de la campagne présidentielle : de nouvelles élections doivent être organisées d’ici 60 jours.
RFI
Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
C’est une décision historique. Park Geun-hye devient la première présidente de l’histoire de la démocratie sud-coréenne à être destituée. Les huit juges ont décidé à l’unanimité qu’elle avait violé la loi - et la Constitution - en laissant sa confidente, Choi Soon-sil, s’immiscer dans les affaires de l’Etat.
Une violation qualifiée de « grave et inacceptable » : Park Geun-hye a trahi la confiance du peuple, ont conclu les juges. La dirigeante destituée doit quitter le palais présidentiel immédiatement, et perd tous ses pouvoirs - ainsi que son immunité, des poursuites en justice seront probablement lancées bientôt.
Hymne national
Park Geun-hye est accusée, entre autres, d’avoir accepté des pots-de-vin de grandes entreprises. A l’annonce du résultat, ses opposants réunis autour de la Cour constitutionnelle ont laissé éclater leur joie, tandis que ses partisans, des ultra-conservateurs, ont entamé l’hymne national pour montrer leur colère.
Cet immense scandale a profondément divisé le pays : les partisans de Park avaient assuré qu’ils n’accepteraient pas de destitution, certains avaient même menacé les juges. Des divisions qui inquiétaient la société, et qu’il faudra à présent soigner. La décision de la Cour signe aussi le début de la campagne présidentielle : de nouvelles élections doivent être organisées d’ici 60 jours.
RFI
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