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Raymond Leyris a t il été assassiné par les amis de son gendre ?

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  • Raymond Leyris a t il été assassiné par les amis de son gendre ?

    doublon désolé
    Dernière modification par KHORE, 04 mai 2017, 23h58.

  • #2
    >>>C'est ce jeune musicien que j'ai vu plus quelques années après au Chare3 troquer sa guitare contre le premier fusil automatique de l'armée américaine.

    Et je pense qu'il ne l'avait pas juste pour faire peur à ses voisins, plus bas au Jazzarin, ses copains ont descendu pas moins de 70 personnes, faisant suite à la rafle organisée la veille par le pouvoir coloniale suite à l’assassinat du commissaire à Rahbet Essouf.

    Je ne connais pas de témoins qui ont vu Henri faire usage de son arme, mais beaucoup l'on vu au niveau de l'ancienne cinémathèque (disons à 40 m ou 50 m des lieux des massacres de 1956), par ailleurs je tiens à confirmer que ce type n'est qu'un soldat engagé de Tsahal depuis son très jeune âge, dire qu'il n'a rien fait et qu'il est clean c'est dire Ibliss est un type Moulla Kheir

    La version de Maariv
    « Maariv » révèle comment, durant la guerre d’Algérie, une cellule du Mossad a armé et entraîné des juifs de Constantine pour se défendre contre des actions "terroristes" du FLN.

    Le reportage parle de deux anciens agents, Avraham Barzilaï et Shlomo Havilio, en poste à Constantine et à Paris durant la guerre d’Algérie.

    « Avraham Barzilaï est arrivé à Constantine en janvier 1956, après avoir servi dans l’unité 131 des services de renseignement de Tsahal et avoir entraîné, dans ce cadre, les jeunes juifs égyptiens qui furent impliqués ensuite dans la « sale affaire » [ndlr : Il s’agit d’un ratage des services secrets israéliens au Caire].



    Barzilaï, 29 ans à l’époque, est envoyé par le Mossad, avec sa femme, à Constantine. Sa « couverture » est un poste d’enseignant de l’hébreu. En mai 56, il a déjà mis sur pied des cellules de juifs constantinois armés qui ont pour mission de défendre la communauté juive locale.



    Le 12 mai 56, jour de la fin du Ramadan, Barzilaï a le pressentiment que des "terroristes" du FLN vont commettre un attentat. Il donne donc l’ordre aux membres de sa cellule de s’armer de pistolets et de patrouiller rue de France, l’artère principale du quartier juif de Constantine.

    A midi, une très forte explosion secoue la rue : un Arabe a jeté une grenade à l’intérieur d’un café. Les jeunes de la cellule de Barzilaï arrivent sur place très rapidement. Des femmes juives crient. L’une d’elle désigne du doigt la ruelle vers laquelle le "terroriste" s’est enfui : « Les jeunes juifs de ma cellule l’ont rattrapé et l’ont abattu », relate Barzilaï, avant de poursuivre : « Nous craignions que les Arabes ne viennent se venger contre le quartier juif. Nous avons alors déployé quatre autres cellules sur des points stratégiques à l’entrée du quartier juif. »



    Certains juifs portaient des armes, avec l’autorisation des autorités françaises. Très rapidement les coups de feu ont commencé à fuser de toutes parts. Et les juifs armés, furieux après l’attentat, ont commencé à se diriger vers le quartier musulman.

    J’ai donné l’ordre à nos hommes de prendre le contrôle de la situation et d’éviter tout débordement aux conséquences dramatiques », raconte Barzilaï. Il explique que seuls six soldats français sont arrivés sur place. Ce sont les juifs des cellules du Mossad qui leur ont indiqué ce qu’ils avaient à faire... « Nos hommes ont pénétré dans des cafés arabes voisins et leur ont causé des pertes sérieuses », rapporte Barzilaï dans un message codé envoyé au quartier général du Mossad en Europe, dirigé à Paris par Shlomo Havilio.



    A l’occasion du premier rassemblement mondial des juifs originaires de Constantine, qui s’est tenu à Jérusalem en 2005, le journal lève ainsi le voile sur une des histoires encore inédites de l’action du Mossad.



    Par MAARIV (Journal Israélien)

    Traduit de l’hébreu par Daniel Haïk pour Proche-Orient.info
    Dernière modification par citoyen, 10 mars 2017, 18h14.

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    • #3
      Enrico Macias et la guerre d'Algérie : Quand Gaston chassait du fellaga...

      Enrico Macias et la guerre d'Algérie : Quand Gaston chassait du fellaga...

      02/10/2011

      Enrico Macias est un homme redoutable. Militant sioniste déclaré, il a toujours entretenu des rapports ambigus avec l'Algérie, dont il a largement contribué à imposer cette image de pays de la douceur de vivre et de la kémia, une image qui a nourri tant de nostalgie chez les pieds-noirs.

      Ses tirades sur le pays du soleil et de la haine, de la joie de vivre et de la passion, ce pays perdu dont on ne se console jamais, ont arraché des larmes à de nombreuses générations de pieds- noirs. Mais Gaston Ghenaïssia–le vrai nom de Macias- n'a jamais abordé le volet le plus sombre de son histoire algérienne. Il n'a jamais dit comment il a lui-même contribué à mettre le feu à ce pays bien aimé. Il a, en fait, réussi à maintenir un voile pudique sur son militantisme de cette époque, un militantisme qui l'a mis dans la même tranchée que Maurice Papon !

      Enrico Macias évoque régulièrement sa volonté de revoir son «pays natal», et comment il en est empêché. Sa visite devait se faire en 2007, en compagnie de Nicolas Sarkozy. Auparavant, il avait affirmé que le président Abdelaziz Bouteflika lui-même l'avait invité, mais que des méchants, héritiers de la tendance obscurantiste du FLN, s'étaient opposés à son retour. Qu'en est-il au juste ?

      A Alger, on affirme officiellement qu'Enrico Macias peut se rendre en Algérie quand il veut, mais qu'il est hors de question d'en faire un évènement politique. Certains fonctionnaires montrent un certain embarras devant le tapage médiatique provoqué par Enrico Macias lui-même. «Il n'a pas envie de revenir, il ne viendra pas, et il le sait parfaitement», a déclaré, sûr de lui, un ancien haut responsable. «Et ce n'est pas seulement à cause de son soutien public à Israël», ajoute-t-il, estimant que le thème Algérie ne constitue pour Enrico qu'un «fonds de commerce».

      Pour cet homme, qui avoue avoir apprécié la musique de Enrico dans sa jeunesse, Enrico Macias ne reviendra pas en Algérie parce qu'il y a commis des crimes pendant la guerre de libération. Selon lui, Enrico faisait partie d'une milice locale, les «unités territoriales», composées de partisans de l'Algérie française, qui formaient des milices de supplétifs de l'armée coloniale. L'unité à laquelle appartenait Enrico Macias a commis de nombreuses exactions, et a participé à des ratonnades, affirme cet ancien haut fonctionnaire.

      A cette époque, Enrico Macias est un jeune artiste prometteur, qui joue dans la troupe du «Cheikh Raymond», le plus célèbre artiste juif de Constantine. Raymond Leyris est alors au faîte de sa gloire : notable de la communauté juive, ami des «arabes» de la ville, il est riche et célèbre. Sa musique est si appréciée qu'une jeune recrue FLN, en pleine guerre d'Algérie, rejoint le maquis ALN en wilaya II avec des disques de «Cheikh Raymond», nous raconte un ancien moudjahid qui a passé toute la guerre dans le Nord Constantinois !

      Raymond Leyris n'avait pas d'enfants. Il en a adopté deux, dont Enrico Macias. Celui-ci est donc à la fois l'enfant adoptif, le disciple et l'héritier de Cheikh Raymond. A-t-il été l'héritier en tout ? Seul Macias pourra le dire. En tous les cas, les réseaux FLN avaient alors une conviction. Pour eux, Raymond Leyris avait été contacté par les services spéciaux israéliens. Il organisait des collectes, montait des réseaux, et travaillait en sous-main avec les services spéciaux israéliens, qui avaient alors un objectif : organiser le transfert massif des juifs des pays arabes vers Israël. En Algérie, leur première cible était Constantine, avec ses 25.000 à 30.000 juifs : il y avait presque autant de juifs à Constantine que dans les grandes villes israéliennes.

      En mai 2005, le journal israélien Maariv citait un ancien officier du Mossad chargé de piloter l'opération. Cet officier affirme avoir recruté deux agents, Avraham Barzilaï et Shlomo Havilio, qui arrivent dans la région de Constantine début 1956, sous la couverture de modestes enseignants. Quatre mois plus tard, une grenade explose dans un café fréquenté par les Juifs de Constantine, rue de France. S'ensuit une opération de vendetta organisée par les cellules mises en place par le Mossad, selon l'officier en question. Les ratonnades font de nombreux morts. L'historien Gilbert Meynier, qui l'évoque dans une de ses études, et parle de «pogrom», est contraint à une longue mise au point.
      Quel est le rôle exact de Raymond Leyris ? Difficile à dire. Mais l'homme surfe déjà sur une vague de célébrité et de respectabilité. Artiste adulé, il a atteint une renommée qui va au-delà des communautés. Il est le notable juif par excellence. Il garde le contact avec les arabes qui veulent préserver la communauté juive ; il reste l'interlocuteur des autorités coloniales au sein de la communauté juive ; il poursuit une activité clandestine avec le Mossad.

      Mais peu à peu, les réseaux FLN acquièrent la certitude que Cheikh Raymond n'est plus un artiste aussi innocent. Il est partie prenante dans l'action de réseaux que le FLN n'arrive pas encore à identifier. Des témoins avaient vu des armes transportées à partir de chez lui, en pleine nuit.

      Au FLN, la prudence reste de mise. Des consignes strictes sont données pour tenter de conserver de bonnes relations avec la communauté juive. Des contacts réguliers sont établis. Début 1961, le FLN envoie de nouveau un émissaire auprès des notables de cette communauté. L'émissaire envoie un message à Raymond Leyris, et prend rendez-vous. L'organisation fonctionne alors selon un cloisonnement très strict.

      L'émissaire du FLN est tué alors qu'il gagnait le lieu du rendez-vous. Ce fait, troublant, intervient après d'autres évènements suspects. L'organisation du FLN en tire une conclusion : seul Raymond Leyris pouvait avoir organisé la fuite pour permettre aux autorités coloniales d'éliminer le responsable du FLN.

      Les anciens moudjahidine de la Wilaya II, qui étaient opérationnels à ce moment-là, sont toutefois formels : aucune instance du FLN n'a prononcé un verdict clair contre Raymond Leyris. Aucun responsable n'a, formellement, ordonné une exécution. Mais le doute planait, et dans le Constantine de l'époque, ce n'est qu'une question de temps. Le 22 juin 1961, neuf mois avant le cessez-le-feu, Raymond Leyris croise Amar Benachour, dit M'Djaker, membre d'une cellule locale de fidayine, qui l'abat en plein marché, devant des dizaines de témoins. La personnalité de Amar Benachour, l'homme qui a abattu Raymond Leyris, posera aussi problème. Il s'agit en effet d'un personnage qui répond peu au profil traditionnel du moudjahid.

      Benachour est plutôt un marginal, plus branché sur le «milieu» que sur les réseaux nationalistes. Ce qui a d'ailleurs jeté une ombre sur l'affaire : Benachour a vécu jusqu'au début du nouveau siècle, mais l'opération qu'il a menée a toujours été entourée de suspicion, certains n'hésitant pas à parler de provocation ou de manipulation. Plusieurs moudjahidine qui étaient dans la région au moment des faits continuent d'ailleurs à soutenir l'idée d'une manipulation.

      La mort de Raymond Leyris accélère le départ massif des juifs de Constantine, un exode largement engagé auparavant par les catégories les plus aisées. Mais la mort de Raymond Leyris sonne également le début d'une opération de vengeance meurtrière, à laquelle Enrico Macias participe, selon des moudjahidine de la Wilaya II. Il est impossible d'établir exactement le bilan exact des expéditions punitives. En 1956, après l'attentat de la rue de Constantine, Gilbert Meynier n'écarte pas le chiffre de cent trente morts. En mai 1961, la même folie furieuse se déchaîne mais, curieusement, affirme un constantinois qui a vécu les évènements, les Juifs de Constantine étaient plus préoccupés par l'idée de départ que par la vengeance. A l'exception d'Enrico, qui garde un silence pudique sur cette période, se contentant d'évoquer la mémoire de Raymond Leyris, un homme innocent doublé d'un artiste qui aimait la vie, mais qui a été assassiné par le FLN, selon lui.

      Selon cette image, très médiatique, Enrico lui-même n'était qu'un jeune homme amoureux de la vie et des filles, un modeste instituteur de campagne, devenu un immense artiste grâce à son talent. A Chelghoum Laïd, où il a enseigné, son nom est connu mais il est presque impossible de trouver des gens qui l'ont côtoyé. A Constantine, par contre, un spécialiste de la musique affirme que de nombreux «ouled el bled» lui rendent visite régulièrement en France.

      Par ailleurs, le discours de Enrico Macias a longtemps bénéficié d'une cacophonie chez les responsables algériens, qui n'ont jamais adopté une position claire sur le personnage. En fait, côté algérien, plusieurs points de vue se côtoyaient : ceux qui faisaient l'éloge de l'artiste, ceux qui prônaient la réconciliation, ceux qui dénonçaient son soutien à Israël, et ceux qui étaient d'abord soucieux d'établir les faits historiques.

      Un ancien haut fonctionnaire affirme toutefois que Enrico n'avait aucune chance de revenir en Algérie. Les anciens pieds noirs étaient classés en plusieurs catégories, explique ce fonctionnaire. Enrico Macias fait partie d'une sorte de liste rouge officieuse, qui comporte les noms de militaires, colons et ultras ayant commis des exactions. Ceux-là ne peuvent pas entrer en Algérie, dit-il.

      Autre détail troublant dans l'histoire d'Enrico : quand il sévissait au sein des «unités territoriales», il collaborait avec un personnage célèbre, Maurice Papon ! Celui-ci a en effet exercé comme préfet à Constantine, où il a contribué à organiser de redoutables escadrons de la mort. Milices, unités paramilitaires, escadrons de la mort, tout ce monde collaborait joyeusement quand il s'agissait de réprimer. Des témoins sont encore vivants.

      Autre curiosité dans l'histoire de Enrico Macias en Algérie : les Ghenaïssia, sa famille, sont des Algériens pure souche, installés en Algérie depuis plusieurs siècles, affirme un historien. Ils se sont francisés à la faveur du décret Crémieux, qui offrait la citoyenneté française aux Juifs d'Algérie, en 1871. A partir de là, les Juifs se sont rapprochés de l'administration coloniale, accédant à l'école et à la citoyenneté. Mais une frange des Ghenaïssia a gardé son ancienne filiation, prenant le chemin inverse de celui de Enrico Macias.

      Ainsi, Pierre Ghenaïssia, né à Cherchell, a rejoint les maquis du FLN en mai 1956 dans la région du Dhahra, entre Ténès et Cherchell. Il est mort au maquis un an plus tard dans la région de Chréa, près de Blida, comme combattant de l'ALN. A l'indépendance de l'Algérie, une rue de Ténès, sur la côte ouest, a été baptisée à son nom. Quelques années plus tard, elle a été rebaptisée rue de Palestine!
      Le quotidien d'Oran
      Dernière modification par choucha, 10 mars 2017, 19h31.

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      • #4
        Ses tirades sur le pays du soleil et de la haine, de la joie de vivre et de la passion, ce pays perdu dont on ne se console jamais, ont arraché des larmes à de nombreuses générations de pieds- noirs. Mais Gaston Ghenaïssia–le vrai nom de Macias- n'a jamais abordé le volet le plus sombre de son histoire algérienne. Il n'a jamais dit comment il a lui-même contribué à mettre le feu à ce pays bien aimé. Il a, en fait, réussi à maintenir un voile pudique sur son militantisme de cette époque, un militantisme qui l'a mis dans la même tranchée que Maurice Papon !
        Depuis l'assasinat de son beau père Cheikh Raymond ( juin 61 je crois ) beaucoup de choses se sont racontées sur la famille Leyris et Ghenassia ...

        Macias n'a jamais caché sa sympathie pour l’État Hébreux ( ce qui est tout à son honneur puisqu'il est Juif ) , tout le monde connait sa nostalgie de l'Algérie , ses positions politiques vis à vis d’Israël , ses amitiés avec de nombreux compatriotes Algériens (ne) , mais jamais au grand jamais personne n'a parler ou fait allusion à sa participation active dans l'armée française , ou de n'importe quelle acte en rapport avec les éventements la guerre d'Algérie .

        Maintenant avec le recul on peux construire , et noircir l'histoire à sa convenance ! ...
        Dernière modification par infinite1, 10 mars 2017, 19h40. Motif: ,

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        • #5
          Et je pense qu'il ne l'avait pas juste pour faire peur à ses voisins, plus bas au Jazzarin, ses copains ont descendu pas moins de 70 personnes, faisant suite à la rafle organisée la veille par le pouvoir coloniale suite à l’assassinat du commissaire à Rahbet Essouf.
          La mort de SAMMARCELLI a été suivie par les représailles de l'armée et de la police. Si les amis des Ghenassia y ont participé , c'est en temps que policier plus que membre d'une organisation terroriste israélienne qui s'est constituée par la suite.

          Après la mort du Commissaire , au Djezarine , alors centre ville, une onde de stupeur et d'inquiétude traversa la ville. L'armée organisa une vaste rafle. Les premiers mort connus furent ceux que le fils du commissaire fusilla au cours d'un trajet qui l'emmena du Coudiat vers la ville . Le sang des premiers morts colora les marches de l'escalier qui descendait de ce quartier. Ce que j'avais su dés le départ . De même que j'appris par ma mère l'enlèvement de BOUCHERIT , petit cousin de mon père ,que je vois encore installé devant sa laiterie ...à quelques pas du commissariat de SAMMARCELLI, ainsi que celui de Rédha HOUHOU militant des Ulémas et ami de mon père que j'ai vu parmi les musiciens qui avaient animé , cité Laloum , ma circoncision. Orchestre parmi le quel figurait un Docteur BENDALI .

          L'histoire nous apprend que Réda HOUHOU a été arrêté avec d'autres militants connus des services de police puis dirigé vers une Prison du Khroube pour être exécutés dans une corvée de bois et enterrés dans un camp militaire. Leurs restes seront découverts en 1970 ,lors de travaux de la Sonatrach .

          BOUCHERIT aurait été du nombre de ceux qui ont été exécutés en ville près du pont Sidi Rached et pour partie balancés du haut de ce pont pour s'écraser sur la route plus bas. Les membres de sa famille peuvent nous apporter plus de précision.

          Je ne connais pas de témoins qui ont vu Henri faire usage de son arme, mais beaucoup l'on vu au niveau de l'ancienne cinémathèque (disons à 40 m ou 50 m des lieux des massacres de 1956), par ailleurs je tiens à confirmer que ce type n'est qu'un soldat engagé de Tsahal depuis son très jeune âge, dire qu'il n'a rien fait et qu'il est clean c'est dire Ibliss est un type Moulla Kheir
          Par ancienne cinémathèque tu dois parler du Vox cinéma devenue bien après l'indépendance cinémathèque et peut être aujourd'hui effondré.

          Le Vox était situé rue de France , à gauche quand on prend la rue des gorges du Rhummel en allant vers le centre ville. A quelques centaines de mètre du domicile des Ghenassia. Chemin qu'empruntait 4 fois par jour le futur Enrico pour se rendre au Collège moderne sur le plateau du Coudiat.

          je n'ai pas de souvenir d'attentat ou de massacre à ce niveau,
          Dernière modification par KHORE, 10 mars 2017, 20h56.

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          • #6
            doublon désolé
            Dernière modification par KHORE, 04 mai 2017, 23h59.

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            • #7
              Pour vérifier l'histoire, il suffit de consulter les Archives de l'armée française et de vérifier les listes des Unités Territoriales du moment...et de nous assurer que Henri GHENASSIA aussi riche qu'il est ne s'est pas inscrit pour bénéficier des maigres avantages des supplétifs musulmans.
              A ma connaissance Henri est le frere de Gaston Ghenassia dit Enrico Massias , c'est ce qui fait la confusion ! ...

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              • #8
                y avait des ihoud tranquilles et des ihouds toxiques. C'est comme les Français, la majorité était des gens tranquilles qui tueraient pas une mouche. Mais y avait aussi des ultra racistes, de vrais suprématistes pour qui abattre un indigène Algérien c'est comme tuer un chat...

                Enrico était chanteur, un espece de troubadour chanteur qui se proménait d'une ville à l'autre pour chanter et faire la fête.
                Il était venu à mon école primaire en fin d'année chanter à notre kermesse.

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                • #9
                  doublon désolé
                  Dernière modification par KHORE, 04 mai 2017, 23h59.

                  Commentaire


                  • #10
                    y avait des ihoud tranquilles et des ihouds toxiques.
                    Je dirais quelques hidoud remarquables , dignes de leur haute lignée rabbinique.

                    Tel le Chirurgien GUEDJ , qui avait une petite clinique Tarik Jedida un peu plus haut que la Grande mosquée , qui resta à Constantine après l'exode des praticiens français . Il continuera d'assurer l'activité du bloc de l'hôpital civil en attendant la relève. Enseignant, devenu Professeur , il formera les premières générations de chirurgiens du CHU de Constantine.

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                    • #11
                      Bonsoir Khore.

                      Te lire est un plaisir tjrs renouvellé quand tu parles de Constantine et son histoire et même de l'histoire tout court.

                      C'est dit sans flagornerie aucune...

                      Ce préambule dit,
                      Connaitrais -tu Azzouz , le drabki qui accompagna El Fargani à ses débuts?..

                      Il se caractérisait avec des lèvres plus que ... protubérantes.
                      Allah Yar7mou.

                      S'agissant de Guedj, y'a pas longtemps j'avais entendu ce nom ...
                      C'était à l'occasion d'une attente de mon tour au niveau d'une administration...
                      Je n'ai relevé aucune réaction de surprise parmi les administrés qui étaient aussi en attente...

                      C'est pour te dire, que les Guedj ne sont pas tous partis..

                      Commentaire


                      • #12
                        Bonsoir Egomis
                        Ce préambule dit,
                        Connaitrais -tu Azzouz , le drabki qui accompagna El Fargani à ses débuts?..
                        Malheureusement non.

                        Pour des raisons historiques. Elevé dans une famille influencée par les Ulémas comme je l'ai dit mon père était pour la troupe de Réda Houhou et les bennoutates chanteuses de malouf regroupées autour des filles Fergani étaient en coucurrence avec les fkrirates, medahates qui intervenaient dans les festivités de famille peu aisées, étaient animées par des cousines qui habitaient Chalet des Pins.

                        Les chanteurs préféraient de ma mère étaient M'hamed el Kourd et pour le malouf un Constantinois Chenu et fort élégant dans le nom m'échappe et RAYMOND.

                        Si Mohammed Etahar El FERGANI chanteur hors classe , je lai découvert jeune au cours d'une séance musicale organisée par la SAS au cours des manifestations du 13 mais organisées par les pieds noirs en compagnie des Algériens fidèles au colon pour affirmer l'appartenance de l'Algérie à la France. Pour marquer cet événement la SAS de Taik Jedida a organisé une tournée musicale.Sur l'arrière d'un camion militaire sans bâche ni ridelle la troupe d'El Fergani s'agitait. Le chanteur s'égosillant et les percussionnistes s'agitaient comme des boutebeyla . L'engin avait traversé lentement la ville, ignoré de la population . A cette époque, durant la révolution les musiciens étaient interdits d'animer toute festivité.Je ne saurai te dire si Azzouz était du nombre des percussionnistes.

                        Après l'indépendance j'ai bien assisté à des mariages animés par celui qui était devenu le champion du malouf et marqué par un un ce musicien virtuose qui habitait ou travaillait tabha pas loin de la préfecture . Entre la flute et la derdouka j'hésite. Je retrouvais bien des photos et en manquerai pas de te tenir au courant.

                        Cordialement.
                        Dernière modification par KHORE, 11 mars 2017, 00h13.

                        Commentaire


                        • #13
                          Merci pour la réponse dont je sors un peu plus instruit..

                          De Reda Houhou, je ne connaiisais que sa qualité de chahid et le nom du Lycée qui remplaça celui du Duc D'Aumale ..
                          Je ne savais pas non plus que Reda Houhou avait une troupe.

                          Fallait que je googlise pour en savoir davantage...

                          Tu as beaucoup à dire sur Constantine... et sur l'histoire du pays.
                          Tu devrais écrire souvent sur le sujet.
                          Perso, j'ai et j'aurais plaisir à te lire.

                          Bonne soirée.

                          Commentaire

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