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Une proposition de loi israélienne visant à interdire les appels à la prière des musulmans a été proposée par le député d’extrême-droite, Moti Yogev. Pour justifier cette loi, l’élu sioniste a invoqué le motif selon lequel « la liberté de cultes ne devrait pas prévaloir sur la qualité de vie ». La raison : les plaintes incessantes de centaines de milliers d’ Israéliens vivants dans les villes mixtes, souffrants de ce « bruit excessif » causé par l’appel des muezzins.
Il y a quelques jours, le Premier ministre et criminel de guerre Benjamin Netanyahu, a déclaré qu’« il soutenait ce projet de loi ». Il a aussi indiqué pour approuver ce geste, que « des restrictions similaires existaient en Europe, et même dans certains pays musulmans. »
Samedi soir dernier, des dizaines de colons ont manifesté devant le domicile du ministre de l’Intérieur israélien, Arieh Adraï, réclamant le vote sur « la loi du muezzin. »
Côté palestinien, ce projet de loi n’est pas resté sans réaction. En effet, le mouvement Fatah a mis en garde contre cette interdiction de l’appel à la prière notamment dans les mosquées d’al-Qods, dont la sainte mosquée d’al-Aqsa, estimant que « celui qui est gêné par la voix du muezzin doit quitter la ville. »
Adnane Gheith, Secrétaire du mouvement Fatah à al-Qods, a qualifié ce projet de très dangereux, en ces termes : « Ce projet est instigué par le gouvernement de la droite extrémiste de l’occupation et de la municipalité d’al-Qods, et vise à interdire l’appel à la prière sous des alibis futiles vides de tout sens moral, et de tout motif religieux ou humain. »
« Une déclaration de guerre contre les Arabes si cette loi est votée », a estimé, quant à lui, Zoher Bahalul, député de l’Union sioniste (centre). L’Institut israélien pour la démocratie demande aux ministres de ne pas approuver le texte, qui vise, selon lui, non pas les nuisances sonores, mais la liberté de cultes.
Le texte n’a pas recueilli l’adhésion de la Coalition, étape nécessaire avant de pouvoir être soumis au vote du Parlement israélien. Deux modifications ont été demandées à son auteur pour l’adoucir : « définir des plages horaires durant lesquelles l’utilisation des amplificateurs sera proscrite, et déterminer le nombre maximal de décibels que les mosquées ne seront pas autorisées à dépasser. » Le texte pourrait refaire surface incessamment sous peu, dans une version subtilement modifiée.
Rappelons qu’en décembre 2015, c’était le christianisme qui avait été visé, lorsqu’un extrémiste sioniste avait appelé à imiter le sultanat de Brunei en interdisant de célébrer la fête de Noël.
Le Parti Anti Sioniste rappelle l’importance de la liberté de cultes et s’indigne contre cette nouvelle attaque envers les musulmans en général et les Palestiniens en particulier.
« Cette gêne sonore insupportable » que subissent, 5 fois par jour et ce pendant 5 minutes, les Israéliens vivants dans les environs, est-elle comparable à la souffrance endurée par le peuple palestinien ?
Quelle ironie du sort lorsque l’on sait combien ce peuple martyr souffre de la maltraitance des Israéliens, qui n’hésitent pas à bafouer leurs droits, à voler leurs terres, leurs maisons, et à les assassiner en toute impunité.
Le Parti Anti Sioniste est convaincu que même le silence des mosquées ne viendra pas à bout de la résistance héroïque du peuple palestinien qui continuera à se battre jusqu’à la fin de l’occupation.
Yahia Gouasmi
Il y a quelques jours, le Premier ministre et criminel de guerre Benjamin Netanyahu, a déclaré qu’« il soutenait ce projet de loi ». Il a aussi indiqué pour approuver ce geste, que « des restrictions similaires existaient en Europe, et même dans certains pays musulmans. »
Samedi soir dernier, des dizaines de colons ont manifesté devant le domicile du ministre de l’Intérieur israélien, Arieh Adraï, réclamant le vote sur « la loi du muezzin. »
Côté palestinien, ce projet de loi n’est pas resté sans réaction. En effet, le mouvement Fatah a mis en garde contre cette interdiction de l’appel à la prière notamment dans les mosquées d’al-Qods, dont la sainte mosquée d’al-Aqsa, estimant que « celui qui est gêné par la voix du muezzin doit quitter la ville. »
Adnane Gheith, Secrétaire du mouvement Fatah à al-Qods, a qualifié ce projet de très dangereux, en ces termes : « Ce projet est instigué par le gouvernement de la droite extrémiste de l’occupation et de la municipalité d’al-Qods, et vise à interdire l’appel à la prière sous des alibis futiles vides de tout sens moral, et de tout motif religieux ou humain. »
« Une déclaration de guerre contre les Arabes si cette loi est votée », a estimé, quant à lui, Zoher Bahalul, député de l’Union sioniste (centre). L’Institut israélien pour la démocratie demande aux ministres de ne pas approuver le texte, qui vise, selon lui, non pas les nuisances sonores, mais la liberté de cultes.
Le texte n’a pas recueilli l’adhésion de la Coalition, étape nécessaire avant de pouvoir être soumis au vote du Parlement israélien. Deux modifications ont été demandées à son auteur pour l’adoucir : « définir des plages horaires durant lesquelles l’utilisation des amplificateurs sera proscrite, et déterminer le nombre maximal de décibels que les mosquées ne seront pas autorisées à dépasser. » Le texte pourrait refaire surface incessamment sous peu, dans une version subtilement modifiée.
Rappelons qu’en décembre 2015, c’était le christianisme qui avait été visé, lorsqu’un extrémiste sioniste avait appelé à imiter le sultanat de Brunei en interdisant de célébrer la fête de Noël.
Le Parti Anti Sioniste rappelle l’importance de la liberté de cultes et s’indigne contre cette nouvelle attaque envers les musulmans en général et les Palestiniens en particulier.
« Cette gêne sonore insupportable » que subissent, 5 fois par jour et ce pendant 5 minutes, les Israéliens vivants dans les environs, est-elle comparable à la souffrance endurée par le peuple palestinien ?
Quelle ironie du sort lorsque l’on sait combien ce peuple martyr souffre de la maltraitance des Israéliens, qui n’hésitent pas à bafouer leurs droits, à voler leurs terres, leurs maisons, et à les assassiner en toute impunité.
Le Parti Anti Sioniste est convaincu que même le silence des mosquées ne viendra pas à bout de la résistance héroïque du peuple palestinien qui continuera à se battre jusqu’à la fin de l’occupation.
Yahia Gouasmi
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