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Meetings turcs en Europe: la polémique gagne la France

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  • Meetings turcs en Europe: la polémique gagne la France

    Après avoir été expulsé des Pays-Bas, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a été autorisé à s'exprimer à Metz (Moselle) devant un millier de partisans pour mobiliser les électeurs en faveur du projet de référendum constitutionnel voulu par le président Recep Tayyip Erdogan. Mais la tenue de ce rassemblement a suscité une vive polémique dans la classe politique française.

    Ce meeting du ministre turc n'a pas été du goût de plusieurs candidats à la présidentielle, surtout à droite. A commencer par François Fillon pour qui le président François Hollande a rompu de manière flagrante la solidarité européenne. Le candidat LR estime que la France aurait dû adopter « une position commune ». C'est à dire « empêcher la tenue de ce meeting comme l'ont fait les Pays-Bas et l'Allemagne ». Une position proche de celle d'Emmanuel Macron qui a estimé que l'Union européenne aurait dû empêcher partout ce type de rassemblement.

    Ce sont aussi les déclarations du président Erdogan sur la persistance du nazisme en Europe qui ont suscité l'indignatation. « Pourquoi devrait-on tolérer sur notre sol des propos que d'autres démocraties refusent ? » s'est de son côté interrogé Marine Le Pen, la candidate du Front national. Les candidats souverainistes Nicolas Dupont-Aignan et Henri Guaino ont également condamné l'autorisation de ce rassemblement.

    Le gouvernement s'est défendu par la voix de Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères : « Il n'y avait pas de menace avérée à l'ordre public et aucune possibilité d'ingérence dans la vie politique française ».

    Il n'empêche, à gauche, tout le monde n'est pas de l'avis des autorités. Le parti Europe Ecologie-Les Verts juge ainsi qu'en accueillant le ministre turc, « la France se fait un complice implicite de la dérive absolutiste que connaît la Turquie aujourd’hui ».

    RFI

  • #2
    vraiment pas trés malin de la part d'erdogan ( que j'apprécie pourant bien) , ces manoeuvres , il attire trop l'attention sur sa personnes et ca ce n'est jamais bon .
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Il n'empêche, à gauche, tout le monde n'est pas de l'avis des autorités. Le parti Europe Ecologie-Les Verts juge ainsi qu'en accueillant le ministre turc, « la France se fait un complice implicite de la dérive absolutiste que connaît la Turquie aujourd’hui ».
      Pourquoi la France n'a pas de relations diplomatique avec la Turquie?Il n'y a pas d'ambassadeur en poste a Ankara?
      La Turquie est membre de l'OTAN,fait partie de l'Europe pour les compétitions sportives etc.....,et comme par hasard on veut empêcher un ministre des AE de rentrer en France,alors qu'il ne menace en aucun cas le sécurité public.

      La Hollande se sert de cet incident comme gage pour la population qui risque de voter pour un fasciste le 15 mars,et voila que cela devient une affaire européenne.

      Attendons les débuts de la compagne officielle en France et surtout en Allemagne pour comprendre vraiment le coup d’éclat du gouvernement hollandais.

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