Le collectif d’avocats français des accusés dans le procès de Gdeïm Izik a publié un communiqué où il répond à un article de le360.ma. Ce communiqué, qui a d’abord été publié par l’agence officielle algérienne APS, confirme mot pour mot ce que nous avons dit tout en s’en défendant.
Me Joseph Breham, Me Ingrid Metton et Me Olfa Ouled en appellent ensuite à «la présomption d’innocence» de leurs clients qui «est chaque jour bafouée». Il ne viendrait à l’idée de personne de récuser le principe de présomption d’innocence et même si les faits reprochés aux 23 accusés sont très graves, il faut effectivement attendre leur condamnation par le tribunal pour conclure à leur culpabilité.
Mais de même que la présomption d’innocence est requise, la possibilité de la culpabilité l’est autant. Or, non seulement ce collectif d’avocats droit-de-l'hommiste n’envisage pas cette possibilité, mais jette l’anathème sur un système judiciaire entier parce qu’il ne l’écarte pas. Les trois avocats plaident avec un parti pris qui fait corps avec les thèses véhiculées par Alger et le Polisario qui tendent à transformer un dossier pénal en affaire politique.
Un avocat a le devoir de défendre son client, fût-il un monstre. Mais est-ce une raison pour n’avoir aucun mot, aucune empathie pour les onze éléments des forces de l’ordre, froidement assassinés, mutilés et dont les dépouilles ont été profanées de façon innommable?
Faut-il rappeler que ces éléments des forces de l’ordre ne portaient pas d’armes? Essayons de transposer un seul instant la position du trio d’avocats à celle des deux avocats qui s’étaient dévoués pour défendre Salah Abdeslam, impliqué dans les actes terroristes du 13 novembre 2015 à Paris. On ose à peine imaginer le tollé général qu’auraient provoqué les deux avocats de Salah Abdeslam s’ils n’avaient pas fait preuve de compassion envers les victimes.
Me Joseph Breham, Me Ingrid Metton et Me Olfa Ouled en appellent ensuite à «la présomption d’innocence» de leurs clients qui «est chaque jour bafouée». Il ne viendrait à l’idée de personne de récuser le principe de présomption d’innocence et même si les faits reprochés aux 23 accusés sont très graves, il faut effectivement attendre leur condamnation par le tribunal pour conclure à leur culpabilité.
Mais de même que la présomption d’innocence est requise, la possibilité de la culpabilité l’est autant. Or, non seulement ce collectif d’avocats droit-de-l'hommiste n’envisage pas cette possibilité, mais jette l’anathème sur un système judiciaire entier parce qu’il ne l’écarte pas. Les trois avocats plaident avec un parti pris qui fait corps avec les thèses véhiculées par Alger et le Polisario qui tendent à transformer un dossier pénal en affaire politique.
Un avocat a le devoir de défendre son client, fût-il un monstre. Mais est-ce une raison pour n’avoir aucun mot, aucune empathie pour les onze éléments des forces de l’ordre, froidement assassinés, mutilés et dont les dépouilles ont été profanées de façon innommable?
Faut-il rappeler que ces éléments des forces de l’ordre ne portaient pas d’armes? Essayons de transposer un seul instant la position du trio d’avocats à celle des deux avocats qui s’étaient dévoués pour défendre Salah Abdeslam, impliqué dans les actes terroristes du 13 novembre 2015 à Paris. On ose à peine imaginer le tollé général qu’auraient provoqué les deux avocats de Salah Abdeslam s’ils n’avaient pas fait preuve de compassion envers les victimes.
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