Pas moins de 36 personnes dont 3 femmes, adeptes du rite d’El Ahmadiyya ont été placés sous contrôle judiciaire, hier mardi, par le juge d’instruction du tribunal d’Akbou, après avoir été déférés devant le procureur général qui a retenu les chefs d’inculpation de «constitution d’un groupe religieux prohibé» et «création d’un lieu de culte sans autorisation».
Pas moins de 36 personnes dont 3 femmes, adeptes du rite d’El Ahmadiyya ont été placés sous contrôle judiciaire, hier mardi, par le juge d’instruction du tribunal d’Akbou, après avoir été déférés devant le procureur général qui a retenu les chefs d’inculpation de «constitution d’un groupe religieux prohibé», et «création d’un lieu de culte sans autorisation».
Les prévenus, originaires d’Akbou, Seddouk, Ighzer Amokrane, Kherrata et de Sidi Aich ont été interpellés à leur domicile et placé en garde à vue, depuis vendredi 10 mars, suite au démantèlement d’un groupe d’Ahmadis dans la commune de Seddouk, parmi lesquelles figure un certain H. A, présenté comme le guide spirituel.
Selon les membres de l’observatoire algérien des procès (OAP), présents sur les lieux, le juge a refusé la présence des avocats, à savoir Me Sofiane Ikken et Me Yasser Belamriqui mis à la disposition des prévenus par la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) avant de revenir sur sa décision.
Avant de se féliciter de la décision du juge, Said Salhi, vice-président de la LADDH, aile Zehouane, a estimé que «cet acte est une atteinte à la liberté de conscience et de culte. Avec cette énième persécution dont font objet les Ahmadis, l’Etat Algérien piétine la Constitution ainsi que les traités internationaux ratifiés par l’Algérie».
A la LADDH, l’on s’interroge sur la position du ministère des Affaires religieuses et des wakfs. «Nous ne comprenons pas la position du ministère des affaires religieuses qui s’enfonce de plus en plus dans cette logique inquisitioniste ?».
Pour rappel, pas moins de 200 personnes appartenant au même rite sont en détention à travers le pays, dont le chef de cette « mouvance », arrêté dans la wilaya de Chlef, le mois de février dernier.
Nordine Douici
Pas moins de 36 personnes dont 3 femmes, adeptes du rite d’El Ahmadiyya ont été placés sous contrôle judiciaire, hier mardi, par le juge d’instruction du tribunal d’Akbou, après avoir été déférés devant le procureur général qui a retenu les chefs d’inculpation de «constitution d’un groupe religieux prohibé», et «création d’un lieu de culte sans autorisation».
Les prévenus, originaires d’Akbou, Seddouk, Ighzer Amokrane, Kherrata et de Sidi Aich ont été interpellés à leur domicile et placé en garde à vue, depuis vendredi 10 mars, suite au démantèlement d’un groupe d’Ahmadis dans la commune de Seddouk, parmi lesquelles figure un certain H. A, présenté comme le guide spirituel.
Selon les membres de l’observatoire algérien des procès (OAP), présents sur les lieux, le juge a refusé la présence des avocats, à savoir Me Sofiane Ikken et Me Yasser Belamriqui mis à la disposition des prévenus par la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) avant de revenir sur sa décision.
Avant de se féliciter de la décision du juge, Said Salhi, vice-président de la LADDH, aile Zehouane, a estimé que «cet acte est une atteinte à la liberté de conscience et de culte. Avec cette énième persécution dont font objet les Ahmadis, l’Etat Algérien piétine la Constitution ainsi que les traités internationaux ratifiés par l’Algérie».
A la LADDH, l’on s’interroge sur la position du ministère des Affaires religieuses et des wakfs. «Nous ne comprenons pas la position du ministère des affaires religieuses qui s’enfonce de plus en plus dans cette logique inquisitioniste ?».
Pour rappel, pas moins de 200 personnes appartenant au même rite sont en détention à travers le pays, dont le chef de cette « mouvance », arrêté dans la wilaya de Chlef, le mois de février dernier.
Nordine Douici
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